Fil de joie

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
Classé dans : Textes d'autres plumes Mots clés : aucun


Toute petite, dès que j'entendais une musique, je commençais à bouger, à ne plus tenir assise. Intrigués par cette passion, mes parents décidèrent de m’inscrire à une école de danse classique. Quelle joie de vivre mon rêve : danser sur des pointes ! Un jour il fallut quitter la belle ville où j’habitais : j’allais quitter mes copines et plus triste encore, mon cher maître de ballet qui m’encourageait et croyait en moi. 

La seule belle perspective était de m’inscrire dans la plus grande école de danse de cette nouvelle ville, dans le théâtre le plus fameux de mon pays. Pour intégrer cette école, il fallait être très maigre et avoir de tout petits pieds pour chausser les pointes. Mais à dix ans, je n’étais ni grasse, ni maigre, et j’avais des pieds normaux… Exclue de cette école, j’arrêtai de danser et de rêver, convaincue que je n’étais bonne à rien. 

Une croyance qui dura longtemps, jusqu’à mes vingt ans, le jour où… je pris une résolution : j’allais vivre mon rêve et recommencer à danser ! Et personne, plus personne au monde, n’allait plus me dire que je n’étais pas assez bonne pour faire ceci ou cela, ou « conforme » à des règles imposées. Surtout quand il s’agit d’un rêve ou d’une passion si forte ! 

Les rêves des enfants sont précieux comme des trésors, comme un diamant qu’il faut préserver à l’intérieur de son cœur pour toute la vie, une petite étoile qu’il faut suivre car elle connaît le chemin de notre bonheur. 

Aujourd’hui,même si je ne suis pas danseuse, je me sens proche de cette étoile car j'aime ce que je fais, je suis le fil de la joie…  

Et toi, quel est ton rêve ?

Antonella VERDIANIantonellaverdiani.com



Image : Ketto


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