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La nuit, pendant que le corps physique dort, les corps subtils voyagent vers d’autres plans. Ils partent y chercher des ressources et des connaissances pour résoudre les défis auxquels ils sont confrontés à leur propre niveau. Un peu comme s’ils allaient consulter une bibliothèque universelle qui rassemble, classe et stocke la totalité des expériences disponibles. Chaque être qui expérimente, que ce soit sur le plan incarné ou sur d’autres plans, apporte sa contribution à ce réservoir. Chacun en est auteur, contributeur, co-créateur. Plutôt que d’une bibliothèque, il serait plus juste de parler d’un dossier de travail partagé. Pas uniquement par les êtres humains, mais aussi par d’autres formes de vie plus évoluées qui peuvent tirer cette espèce vers les niveaux supérieurs. Il y a du travail…
Le proverbe : « La nuit porte conseil » est donc exact. Les scientifiques qui ont étudié l’activité cérébrale durant le sommeil et montré qu’on apprend facilement en dormant (les langues, par exemple), n’ont fait qu’expliquer rationnellement une réalité que les initiés de différentes traditions connaissent depuis des millénaires : la nuit, notre conscience voyage et, selon son degré d’évolution, selon son état émotionnel au moment de l’endormissement, elle monte ou descend les étages.
Si elle descend, elle arrive dans un plan appelé « bas astral » (le sous-sol de la tour, en quelque sorte). On peut le voir comme un gigantesque bourbier d’émotions basses, que les religions appellent « l’enfer » ou « le purgatoire » suivant ses niveaux de densité. Là stagnent les ignorances, les peurs, les culpabilités, les haines, tout ce qui alourdit, fige, divise, en alchimie : le Plomb.
Tous les non-dits, les émotions refoulées, les secrets individuels, familiaux ou collectifs, viennent alimenter ce plan comme les fleuves vont à l’océan. C’est pourquoi le seul moyen de purger le bas-astral est de faire remonter à la surface des consciences (individuelles ou collectives) les blocages qui les appesantissent. C’est un travail difficile et ingrat dans lequel sont spécialisés certains êtres. Si on compare leur activité avec celle du plan incarné, on pourrait les appeler « les éboueurs de la densité ». Parfois, ils ne sont pas conscients de ce rôle, ils le subissent. D’autres le connaissent et assument pleinement leur tâche.
Ils peuvent travailler seuls ou en équipe, selon l’ampleur du travail à effectuer. Ils se retrouvent aussi parfois associés lorsqu’ils maîtrisent des savoir-faire complémentaires qui rendent leur action commune plus efficace. Un peu comme un détergent « 2 en 1 ». Ce n’est pas très poétique formulé ainsi, mais leur travail est très éloigné de la poésie… Il requiert le courage de s’enfoncer dans les égouts de la conscience et il faut beaucoup d’engagement pour aller patauger dans des endroits aussi putrides. Ils ne sont pas trop de deux, ou plus, pour y aller. L’avantage d’être ensemble est aussi la solidarité qu’ils s’apportent, à la manière d’alpinistes qui s’encordent. Si l’un tombe, l’autre ou les autres peuvent le rattraper. Et inversement.
Si la conscience d’un être a une fonction d’élévation ou d’enseignement, au lieu de descendre dans les zones basses, elle va au contraire s’élever très haut pour aller chercher et rapporter des connaissances inaccessibles aux autres êtres du plan où elle se trouve. Elle a, en quelque sorte, une fonction d’ensemencement de la mémoire collective. Comme les éboueurs, mais avec d’autres moyens, elle participe à l’évolution en captant, puis en rediffusant des impulsions qu’on pourrait qualifier de solaires : l’Or.
Certains êtres, très rares, ont la capacité de voyager à la fois très haut et très bas, à la façon d’un chanteur virtuose dont la tessiture combine les notes les plus graves et les plus cristallines. Ces sont des Alchimistes.
Cette nuit, nous avons discuté avec l’équipe technique et nous sommes tous d’accord : si nous laissons la connexion de Stromboli et de la Polveriera en l’état, elle va très mal réagir à leur séparation de plusieurs semaines et compromettre l’ensemble de l’expérience. Elle est encore très fragile et beaucoup trop instable. Ils disjoncteront à nouveau. Durant leur sommeil, nous avons donc travaillé sur leurs corps subtils afin qu’ils soient mieux équipés pour affronter les défis qu'ils rencontreront. Nous leur avons, (dirait-on à leur niveau), " installé le haut débit".
Ils vont le conscientiser dès aujourd’hui car leur ligne interne sera beaucoup plus solide et plus performante. Ils resteront plus facilement connectés l’un à l’autre, et comme les informations ne seront plus que de nature vibratoire, elles ne feront plus l’objet d’interprétations erronées : ils auront de moins en moins besoin de les "décoder" en mots ou en images. Autrement dit, ils vont communiquer de plus en plus par purs ressentis. Ce sera un processus naturel qu’ils intègreront petit à petit.
Leur difficulté à communiquer selon les moyens « ordinaires » faisait partie de l’expérience. Il fallait qu’ils soient incapables de communiquer « normalement » pour que leur conscience s’ouvre à la possibilité d'une autre forme de communication, et pour qu’elle l’accepte.
Je le répète : Les choses sont faites avec amour. On n’envoie pas les gens au carnage. On leur donne les meilleures chances de réussir là où ils sont, avec ce qu'ils sont.
Tirer des feux d’artifice est un magnifique moyen d’illuminer les égouts et/ou de faire retomber sur terre les lumières du ciel ! |