Transferts

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
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Transferts

 

Il a neigé des pétales de roses tout l’après-midi. Quel homme ! Quel Homme !  Urca !!

 

Comment a-t-il fait à comprendre et apprendre aussi vite ? Il a accompli en quelques semaines ce que j’ai mis des années à intégrer et maîtriser. Ou il est très doué, ou bien, quand nous nous sommes « mis en commun » (par les échanges de « dossiers compressés »), il a absorbé mes acquis. Probablement les deux.

 

Depuis plusieurs jours, je l’emmenais en méditation avec moi pour qu’il bénéficie de mes accès aux octaves supérieures. Dans ces moments-là, je le sentais partir très loin, sa pulsation de lave ralentissait, ralentissait, encore plus que dans son sommeil, comme les battements du cœur quand on descend en apnée dans les grandes profondeurs. Au retour, je devais lui laisser du temps pour revenir et retrouver sa pulsation naturelle. Je suppose qu’au cours de ces voyages, il a retrouvé des connaissances et des capacités oubliées et/ou qu’il s’est approprié les miennes. Je lui ai servi de jet supersonique pour aller rejoindre ses octaves supérieures.

 

Grâce à la méditation, je voyage depuis des années non plus (ou plus seulement) à l’horizontale à la surface de la planète, mais à la verticale (l’ascenseur de la tour harmonique). C’est beaucoup plus rapide, économique et ça ne nécessite ni organisation préalable, ni formalités ou autres conneries de pass sanitaire. Ca tombe bien, parce que je n’ai plus l'argent pour voyager loin et je ne suis pas vaccinée. Sauf contre l’illusion collective. Enfin, j’espère.

 

Il y a sûrement un lien entre le fait que Stromboli voyage à l’horizontale et moi à la verticale. On a dû nous mettre ensemble pour faire un travail particulier. Quoi, je ne sais pas encore. Je ne suis de toute façon pas en état d’y réfléchir maintenant. Je préfère regarder neiger les pétales de rose et pulser des ondes d’amour concentriques non egocentrées.

 

Là-bas, à l’autre bout, je le sens qui me les renvoie.

J’ai voulu et failli mourir tant de fois.

Comme je suis heureuse d’être encore ici.

De cette manière-là.

Avec lui.

 

"Più bello della vita non c’è niente"...

 

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