Loukoum

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Loukoum

 

J'ai même fini par retrouver l'envie de reprendre notre "journal de bord", d'écrire la suite de ce roman qui n'en est pas un . Je le vérifie une fois encore : notre communication à l'octave et celle du plan incarné sont interdépendantes. Quand la première est assurée, j'ai immédiatement l'impulsion de revenir écrire ici, et même avec plaisir. Dès que la respiration d'amour s'interrompt, nos échanges dans notre plan cessent aussi, ou se heurtent à toutes sortes de difficultés.

 

Pourquoi avons-nous traversé cette phase de tam tam intermittent et, par moments, presque inexistant ? N'avions-nous pas suffisamment la maîtrise de notre outil , de notre véhicule hermaphrodite ? Avons-nous été attaqués par les joueurs d'en face ? Etait-ce une phase nécessaire de notre "initiation alchimique" (si c'en est une) par laquelle nous devions passer pour tester et renforcer nos capacités ?

 

Ce soir (12 novembre), je n'ai même pas envie de me poser de questions. Je suis à nouveau dans cet état de grâce que j'ai connu plusieurs fois au bozzolo. Mon amour dort. J'écris. Je me sens vibrante d'un bonheur absolu, total, sans cause précise. J'ai envie d'embrasser la vie et de lui dire merci de m'avoir permis d'être là, de faire partie de cette expérience-là, complètement folle, tellement magique.

 

Stromboli va bien, il respire paisiblement et, contrairement aux soirs précédents, notre contact ne s'est pas atténué au fur et à mesure qu'il montait dans les octaves. Je le sens toujours au loin, je le tiens par le coeur comme un cerf-volant magnifique tandis qu'il plane, là-haut, très loin, et en même temps sensible comme s'il était tout à côté. Par le fil du cerf-volant, de l'altitude où il est, il me pulse cet amour extraordinaire qu'il émet dans son sommeil, tellement profond, pur, intense, que parfois j'en pleure... de bonheur.

 

Ce soir, je ne pleure pas. Je suis juste là, confite de gratitude, à écrire ces quelques mots en attendant d'aller le rejoindre à l'octave, ou en attendant qu'il se réveille d'ici quelques heures. Je me sens roulée et pétrie dans la béatitude comme un loukoum dans le sirop de roses.

 

"Ce n'est pas très chinois, Polveriera, le loukhoum, tu t'empêtres à nouveau dans la géographie.

-On s'en fout : c'est bon et ça suffit !!"


 

 

Mignardise 75

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                                                                   Stromboli del mio cuore,


je profite de pouvoir écrire ton nom chéri encore en entier avant de repasser en code « agents secrets »). Cette mignardise sera courte après le long chapitre qui précède : même si tu es le roi de l’orario (et de tant d’autres choses !), tu as sûrement 10 000 trucs à faire avant votre départ. Je viens seulement de voir aussi l'erreur de lien pour la mignardise d'hier, pardon !

 

Cet été va nous permettre d’évaluer où nous en sommes par rapport au précédent. J’espère que nous ne reproduirons pas le même merdier et surtout que je ne retomberai pas malade !

 

Nous aurons trois endroits pour rester en contact : le refuge (si tu as Ecosia), la lecture (si tu as commandé Burensteinas) et le tam tam. Tant qu’il reste actif, j’essaierai de faire en sorte que tu puisses lire les publications du refuge sur ton téléphone. Si tu as des écouteurs, emmène-les : je posterai des chansons avec des messages pour toi, et tu pourras les écouter directement sur You Tube, sans rester sur le site.

 

Sur mon profil Whats App, je vais remplacer notre coccinelle par une photo de moi, ainsi, quand je te manquerai trop, tu pourras me voir. Je fais ça avec la tienne aussi, même si je préfère regarder les plus récentes que tu m’as envoyées avec Elisa : tu as un regard trop triste sur celle de What’s App ! Ce n’est plus toi, c’est l’ancien Claudio résigné, pas mon binôme volcanique et solaire.

 

Envoie-moi un max de photos et de nouvelles si tu peux ; si ça ne t’est pas possible, ce n’est pas grave, je comprendrai.

 

Je ne suis pas enchantée que tu partes, mais pas catastrophée non plus. On a passé tellement de caps difficiles ensemble, on passera bien celui-là aussi, surtout si on reste unis !

 

Je t’embrasse, je t’aime, ce sera pareil pendant ton voyage, encore pareil à ton retour. N’oublie jamais que si tu as besoin de moi, je suis là à tout moment : dans ton sublime cœur de girafe, plus précieux que seize millions d’étoiles ! Rejoins-moi dedans et tout ira bien !

 

 

                                                                  Sylvie Ciliegia Polveriera

 

 

Engagement

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Engagement (Impegno)

 

Quand la réalité non-ordinaire perce la réalité ordinaire, comme cela se passa pour moi dans cette église russe en Allemagne, il y a 25 ans (et pour être extraordinaire, ça l’était !), ce qui nous touche, c’est l’amour. Rien d’autre que l’amour, l’émerveillement, l’exultation que « cela » soit possible et la gratitude que « cela » soit.

 

Seulement, quelques heures plus tard, l’ancien référentiel se referme sur le « greffon », et c’est là que tout se complique. La peur de l’inconnu commence à vouloir étouffer l’amour, et si possible, l’étouffer dans l’œuf : l’ancien référentiel, se sentant condamné, devine d’instinct qu’il doit éliminer son rival avant que celui-ci ne devienne trop puissant. Autrement dit, le plus vite possible.

 

Ce yoyo vertigineux est superbement décrit dans le livre « Après l’extase, la lessive ». Autrement dit, on ne saute pas, ou rarement, d’une octave à celle du dessus : on va plutôt, en général, faire des allers-retours entre notre octave habituelle, rassurante, et « l’au-delà » des terrae cognitae, comme on entre dans l’océan, d’abord un orteil, puis un pied, puis une jambe, puis le corps entier, puis un pas de l’autre côté, puis un petit séjour, puis d’autres, de plus en plus longs, au fur et à mesure que l’on maîtrise son angoisse, que l’on apprivoise l’inconnu et le manque de repères, jusqu’au déménagement final et définitif, l’installation à l’étranger… à l’étage. On a ficelé et emporté tous ses souvenirs, tous ses cartons, on a fait le tri de ce qu’on garde et de ce dont on n’a plus besoin. On est prêt pour une nouvelle vie, ailleurs (sur une autre fréquence).

 

Les neurosciences ne disent pas autre chose. D’après leurs recherches, il faut 21 jours au cerveau humain pour que de nouvelles connexions synaptiques s’installent durablement, autrement dit, pour qu’un nouveau système de croyances s’établisse solidement à la place de l’ancien.

 

Après mon « expérience mystique » de l’Eglise russe, j’ai cherché à comprendre ce qui m’était arrivé en fouillant les sources d’information disponibles à mon octave. Plus que l’incompréhension, ce qui me terrorisait, c’était cet appel intérieur que je n’arrivais pas à oublier. Malgré les années qui passaient, je ne guérissais pas de la nostalgie de cet amour-là. Je croyais que j’allais devoir me faire nonne au fond d’un couvent. Or, j’aimais beaucoup trop la vie profane et ses plaisirs pour me sentir capable de supporter une existence monastique. Et puis ces prières avec des mots appris, ces messes à heures fixes tous les jours… ça m’étouffait d’avance.

 

Mon référentiel était tellement boulonné qu’il m’a fallu plusieurs années pour comprendre, et admettre, que je n’avais pas à entrer en religion et que je pouvais vivre simplement avec cet amour en mon cœur, n’importe où dans le monde, et de là, l’offrir à n‘importe qui, humain ou non humain. Cette religion-là (si c’en était une, au sens étymologique du verbe : « religere : relier »), m’allait parfaitement. J’avais seulement été longue à la trouver, ou à l’inventer.

 

Si tu lis ceci, Claudio del mio cuore, tu as probablement atteint ce point. Tu te demandes comment concilier ta vie d’avant avec cet amour renversant, qui grandit en toi et dont tu ne sais que faire. La mauvaise nouvelle, c’est que je n’ai pas la réponse pour toi. La bonne, c’est que tu es libre, et que tous les possibles te sont ouverts : tu peux décider de me laisser poursuivre avec ton octave sans déranger ta vie d’ici, tout oublier et jeter notre histoire dans la poubelle « pure folie ». Tu peux décider de rester : je te rassure encore une fois, tu n’auras besoin ni de briser ton couple et ta famille, ni de m’épouser, pour cela. Rien ne t’oblige à croire ce que j’écris, rien ne t’oblige même à continuer de me lire, et il n’y aura aucune « punition », ni de ma part, ni de celle de l’octave, si tel est ton choix.

 

Ma décision est de continuer, et, je serai sincère avec toi sur ce point comme en tout : nous pouvons ne pas nous revoir, tant que le refuge existe pour nous y retrouver, mais nous aurons besoin de pouvoir communiquer en temps réel dans notre plan. Ce n’est pas quelque chose que je veux imposer (je sais combien c’est compliqué pour toi), c’est lié aux informations que j’ai sur la suite de notre travail en binôme, que je te transmettrai dans les prochains chapitres, probablement à ton retour.

 

Nous aurons besoin d’être en lien permanent sur le plateau de jeu pour nous coordonner et travailler correctement au service de l’octave. Si tu penses ne pas pouvoir prendre un tel engagement, c’est mieux pour nous deux que je poursuive avec Ephraïm seul. Imagine que je sois en difficulté face à une nouvelle attaque et t’appelle en soutien, par exemple. Si tu lis le message 3 jours plus tard, je serai démolie bien avant.

 

Tu peux prendre le temps des vacances, ou plus, pour y penser et décider. Mais je ne veux rien te cacher : tu ne pourras pas rester simple lecteur ou spectateur. Les timorés, les tangents, les tièdes, - pire encore : les victimes passives et résignées, les impuissants, les « c’est comme ça et on n’y peut rien », au prochain palier, ne seront plus tolérés.

 

Ta formation est mains-tenant achevée. Dans ce qui nous attend, si tu restes, tu seras acteur, tout comme moi. Il n’y aura plus ni maître, ni élève. Il ne peut y avoir que deux êtres libres, qui, librement, ont choisi d’évoluer et de servir ensemble.

 

 

Mignardise 74

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                                                                   Stromboli del mio cuore,

 


Bien qu'il y ait deux 7 dans la date d'hier, ce 17.7 n'a pas été une fantastique journée. On a continué les examens pour Playboy. Il a fait un malaise après sa prise de sang, comme après l'opération dentaire en février (sauf qu'hier, il n'avait pas eu d'anesthésie). On a dû l'allonger par terre, lui donner du sucre et attendre que ça passe. Après s'être ravitaillés à la pâtisserie (comme à mon habitude après les prises de sang, tu le sais !), on est partis à Dudelange pour une radiographie demandée par la spécialiste d'Ettelbruck. Et là, dans la salle d'attente du CH, il fait un 2e malaise, même après avoir mangé son gâteau. A nouveau par terre, jambes relevées, eau,  l'infirmière qui me questionne pour savoir ce qui lui arrive etc. Ensuite le radiologue ne comprend pas la demande du docteur d'Ettelbruck, il dit que pour cet examen, c'est le bassin qu'il faudrait radiographier, pas le genou. Nouvelle attente pour savoir quelle radio ils vont finalement faire. Et pour finir, examen fait, ils n'envoient les résultats de la radio qu'au médecin demandeur : nous, la famille, on n'y a pas droit (euh... c'est quand même notre enfant, non ??).

 

Je n'étais déjà pas très fan des hôpitaux (bien que celui-ci soit plutôt agréable, et le personnel très gentil), tout ça ne m'a pas donné envie d'y mettre davantage les pieds, ni aucune autre partie de mon corps de "rotondetta": je vais soigner ma santé encore mieux, crois-moi !

 

Après toutes ces émotions, on fait les courses, on rentre, mon fils se couche, je fais à manger, on mange enfin. Pour mieux finir la journée, je me mets devant les vidéos de mon cours en ligne sur l'alchimie ... et je m'endors devant Patrick Burensteinas. Je ne me souviens de rien de ce qu'il a expliqué, heureusement que la vidéo est en replay.

 

Dans la soirée les résultats arrivent : pour mon fils c'est indéchiffrable, on ne comprend rien, ce ne sont pas des analyses standard, seul un spécialiste peut les décoder. Donc il faudra reprendre rendez-vous chez le médecin mais, Dieu merci, cette fois, c'est son père qui l'emmènera ! Pour mes analyses standard à moi, tout est comme d'habitude : parfait partout, sauf pour le cholestérol qui atteint des pics himalayens. C'est sûr que les 2 pauses au Restone, avec ses parfaits au Grand Marnier et son gratin dauphinois délicieusement crémeux, n'ont sûrement pas arrangé mon cas, surtout que mon fils est un carnivore assidu et que je cuisine beaucoup plus de viande quand il est chez moi, même si je n'en mange pas toujours avec lui. Tant pis, je ne vais pas me priver de tout pour gagner quelques mètres de dénivelé (dislivello) himalayen, de toute façon, je suis déjà beaucoup trop haut !

 

Bref, on en a presque fini avec ces examens, il nous reste seulement la visite médicale classique pour le permis de conduire, la semaine prochaine. D'aujourd'hui à mardi, je serai enfin tranquille pour écrire. Je veux essayer de te laisser encore un peu de lecture ici avant votre départ, et au moins une mignardise pour la route !

 

Alors que je finis cette mignardise, ma commande de livres pour l'été et mon nouvel agenda 2024-25 arrivent. Je me régale d'avance mais, promis, jusqu'à vendredi soir je ne lis rien, je t'écris !

 

J'espère que tu as pu aussi te commander le livre de P.B. et que le quotidien est moins agité de votre côté (enfin, dans mon ressenti, tu es presque constamment agité, ce n'est pas pour rien que tu t'appelles Stromboli : toujours à remuer, toujours en activité, haha ! Comment as-tu fait pour attraper le héron ??!... Ah, je devine : tu es tellement fortiche que tu l'as trouvé même en courant !). 

 

On se retrouve à ta sieste, ton heure sera la mienne. Ti abbraccio, ti amo !

 

                                                                  Sylvie Ciliegia Polveriera

 

 

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