Zins et Zôtres

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
Classé dans : Education au respect de l'autre, Textes d'autres plumes Mots clés : aucun

 

La relation aux autres n’est pas toujours facile, loin de là. Nous pouvons tous le constater presque chaque jour.

D’un côté, chercher à dire sans blesser et blesser sans le souhaiter, dire sans être trop injuste et l’être quand même, vouloir exprimer ce que nous ressentons et ne pas trouver la bonne manière de le faire…

Le rapport aux autres

D’un autre côté, avoir la sensation de ne pas être compris, être blessé, ne pas comprendre l’autre, en vouloir à soi et à l’autre de ne pas être compris …

Bref, tout cela est bien compliqué !

 

A moins de vivre seul sur une île déserte, notre rapport aux autres, les échanges avec celles et ceux qui nous entourent, que ce soit en famille, au travail ou dans la rue, mérite une attention quotidienne.  

Je peux comprendre les personnes qui souffrent d’anxiété sociale car c’est une utopie de penser que l’on peut chaque soir se coucher en se disant : tout s’est bien passé avec chaque personne que j’ai côtoyé aujourd’hui. Je n’ai pas été en colère, je n’ai pas été énervé,  je n’ai pas eu envie de rentrer six pieds sous terre, j’ai su dire ce que je ressentais et je me suis sentie pleinement entendue.  Il n’y a pas eu de soucis aujourd’hui avec celles et ceux que j’ai rencontrés.  

L’appréhension de la pression sociale, la crainte du jugement des autres, de la critique sociale, l’impact du regard des autres, peuvent nous empêcher d’avancer de façon heureuse dans notre vie.

 

Nous ne pouvons pas vraiment agir sur ce que vit et ressent l’autre.

Mais nous pouvons agir sur nous.

Savoir se libérer du regard des autres, apprendre que l’opinion des autres est un point de vue mais pas obligatoirement une vérité, cultiver la confiance et l’estime de soi, veiller à son bien être émotionnel, s’accepter avec joie tel que l’on est, tout cela contribue à notre paix intérieure.

Plus nous sommes en accord avec nous-mêmes, mieux nous nous connaissons, plus notre rapport aux autres sera simple et paisible.

Voilà pourquoi il est important de prendre soin de soi, d’apprendre à s’accepter, à vivre sans peur du regard de l’autre, à savoir ignorer les critiques inutiles. Voilà pourquoi il est important d’apprendre à s’écouter, à écouter notre voix, notre voie intérieure, apprendre à avancer sans se préoccuper des peurs des autres.

 

 
 

 Infolettre des Editions pour penser

 

Pour aborder ce thème avec les enfants, j'aime utiliser le savoureux petit livre édité par la même maison, "Les Zins et les Zôtres", texte de Virginie Monfroy, illustrations de Thomas Paton.

 

"Dans le monde au début, c’était facile : Il y avait les Zins.
Et puis, un jour les Zôtres apparurent.
On ne savait même pas d’où ils venaient !
Et comme les Zins habitaient d’un côté, les Zôtres s’installèrent de l’autre côté.
Or un jour, quelqu’un se présenta dans le pays. On fut bien embarrassé.
Ce n’était ni un Zin, ni un Zôtre."

 

Nous sommes tous le Zôtre d'un Zin qui nous trouve beaucoup trop Zôtre et parfois complètement Zinzin ! En cliquant sur l'image, vous pourrez lire le début de l'histoire (en bas de page) !

 

Audace

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
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"Longtemps, la nature du réel n'a pas fait consensus, - ni parmi les scientifiques, ni parmi les philosophes, ni parmi les peuples. En dépit de la similarité des informations reçues à travers nos sens, chaque culture l'appréhendait différemment, en fonction des cartes mentales particulières servant à les interpréter. Ces modèles ont évolué non seulement suivant les lieux, les époques, les conditions de vie, les croyances religieuses ou spirituelles, mais aussi selon le courage de ceux qui, à partir d'indices laissés par l'univers, ont osé renverser les paradigmes pour proposer des lectures élargies du réel, parfois au péril de leur vie. On pense, par exemple, au dominicain Giordano Bruno, exécuté à Rome en 1600 pour ses théories sur l'héliocentrisme.

Cette diversité de points de vue s'est pourtant considérablement réduite à notre époque. (...) Une grande partie des humains, à l'exception de quelques poches de résistance, semblent s'être presque accordés sur un étroit consensus, un consensus réduisant la richesse et la magie du monde à peau de chagrin. Hérité des idées de Newton et de Descartes, ce consensus postule l'existence d'une réalité extérieure - objective, et non subjective -, régie uniquement par les lois de la physique et de la causalité, et au sein de laquelle l'esprit ne serait plus qu'une simple propriété émergente de la matière. Selon ce paradigme aujourd'hui dominant, l'univers serait donc un ensemble de grains séparés qui interagissent les uns avec les autres, comme les engrenages d'une horloge. Cette conception d'un univers-machine fonde aujourd'hui l'implacable réalité à laquelle nous asservissent la technique et l'économie,nous transformant nous-mêmes en rouages toujours plus oppressés de ce grand mécanisme constamment en recherche de plus de performance plutôt que de créer davantage de beauté et d'harmonie.

(...) Plusieurs découvertes du 20e siècle vinrent pourtant effondrer les certitudes sur lesquelles était fondé ce modèle de la réalité (...). Il faudrait donc, comme nous l'avons toujours fait, élargir notre esprit pour appréhender ce monde plus vaste, plus subtil. Tout était à refonder. Pourtant cela ne s'est pas encore produit, et la quasi-totalité des humains vivent encore selon l'ancien paradigme. (...)

Nous ne sommes pas séparés, mais tous reliés d'innombrables manières. Et l'issue à notre impasse pourrait provenir d'un élargissement de notre regard sur le monde. (...)

L'audace d'explorer et de proposer conduit parfois à des erreurs, mais elle est la seule voie permettant de créer de la nouveauté."

 

Jean-Pierre GOUX, créateur de "One home"

Préface au livre de R. Leterrier et J. Morisson : "Univers-Esprit.Tout est relié"


 

 

Antinomiques

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Là où l'amour règne, il n'y a pas de volonté de puissance

et là où domine la puissance, manque l'amour.

L'un est l'ombre de l'autre.

 

Carl Gustav JUNG

 

Chanson interprétée par Cerise Calixte

dans le film d'animation de Disney

"Vaiana, la légende du bout du monde"

Paroles et traduction ici

"Et si le bonheur était pour ceux qui osent / Simplement passer à autre chose..."

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Mille façons de mourir
Mille raisons de sourire
Mille raisons de se taire, mais
Mille façons de tout dire
À cultiver nos peines
Les aigreurs que l'on saigne
On distingue à peine
Le bleu dans le ciel
 
Parfumer nos idées
Embaumer nos mémoires
Dans la blancheur d'une orchidée
Y a tant de choses que l'on peut voir
Saisir avec le cœur
La beauté, le récit
Car malgré toutes ces horreurs
Ce monde offre encore de la poésie
Y a du bonheur dans les petites choses
De la grandeur dans les petites causes
 
Je crois qu'ici tout a sa place
Tout a un sens
J'écoute même ce que raconte le silence
Un désir meurt
Un autre lui succède
Et si le bonheur était seulement
D'apprécier ce qu'on possède
Tu trouveras mille raisons de souffrir si tu le veux
Moi je vois mille raisons de sourire dans tes yeux
(...)
 
 
Extrait de "Mille raisons"
Kery James & Slimane
 
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