Tableau vivant... la pédagogie au service des sens et du sens

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
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 Voir le reportage sur France 3  (2 minutes 11)


 Après le Flashmob contre le Cancer en 2018, les 500 élèves du Collège Philéas Lebesgue,

situé à Marseille en Beauvaisis (Picardie),

relèvent un nouveau défi en réalisant un FLASHMOB POUR LA PLANETE.

Leur message :

Que nous le voulions ou non, nous sommes tous liés les uns aux autres (Interdépendance), et nous avons, chacun, une part de responsabilité (plus ou moins grande) dans l'avenir de l'espèce humaine et de la planète.

L'histoire :

En faisant un bref retour dans le passé (Big Bang et voie lactée), et en réfléchissant à nos modes de vie actuels, nous invitons chacun à s'interroger et à agir différemment et en conscience pour notre avenir, que nous souhaitons sain et serein. Plusieurs choix s'offrent à nous : le rêve, le cauchemar, la réalité ? Une planète saine (bleue et jaune) ou polluée (grise et noire) ? Ici, nos modes de vie actuels (surconsommation en générale, utilisation à outrance du plastique, déforestation, la dualité, la concurrence, l'individualisme) et la pollution ont raison de la Terre et de ses habitants.

Un seul survit : Le Colibri. De part les valeurs qu'il incarne (interdépendance, la conscience de l'autre, le partage, la coopération), il va redonner vie au groupe et rayonner en invitant chacun aux petits gestes qu'il peut réaliser, et ainsi faire et prendre sa part de responsabilité dans l'avenir qui est le nôtre.

 

Les actions des élèves :

- En plus de s'investir à 200% dans l'apprentissage de la chorégraphie (12 min de danse en seulement 6 semaines), les élèves se sont engagés à la réalisation de petits pas en avant concrets (1 à 15 gestes), faciles à accomplir.

- Ils ont recherché un ou plusieurs "parrainages adultes" dans leur entourage familial ou amical, et qui se sont également engagés.

- Par la vente des t-shirts qui ont servi au Flashmob, ils ont récupéré près de 800 euros pour la plantation d'arbres fruitiers au sein du collège.

- D'autres actions ont eu lieu tout au long de l'année.

- Des clubs déjà en cours et en prévision pour "apprendre à faire soi-même" (couture, produits d'hygiène et ménagers).

 

Zins et Zôtres

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
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La relation aux autres n’est pas toujours facile, loin de là. Nous pouvons tous le constater presque chaque jour.

D’un côté, chercher à dire sans blesser et blesser sans le souhaiter, dire sans être trop injuste et l’être quand même, vouloir exprimer ce que nous ressentons et ne pas trouver la bonne manière de le faire…

Le rapport aux autres

D’un autre côté, avoir la sensation de ne pas être compris, être blessé, ne pas comprendre l’autre, en vouloir à soi et à l’autre de ne pas être compris …

Bref, tout cela est bien compliqué !

 

A moins de vivre seul sur une île déserte, notre rapport aux autres, les échanges avec celles et ceux qui nous entourent, que ce soit en famille, au travail ou dans la rue, mérite une attention quotidienne.  

Je peux comprendre les personnes qui souffrent d’anxiété sociale car c’est une utopie de penser que l’on peut chaque soir se coucher en se disant : tout s’est bien passé avec chaque personne que j’ai côtoyé aujourd’hui. Je n’ai pas été en colère, je n’ai pas été énervé,  je n’ai pas eu envie de rentrer six pieds sous terre, j’ai su dire ce que je ressentais et je me suis sentie pleinement entendue.  Il n’y a pas eu de soucis aujourd’hui avec celles et ceux que j’ai rencontrés.  

L’appréhension de la pression sociale, la crainte du jugement des autres, de la critique sociale, l’impact du regard des autres, peuvent nous empêcher d’avancer de façon heureuse dans notre vie.

 

Nous ne pouvons pas vraiment agir sur ce que vit et ressent l’autre.

Mais nous pouvons agir sur nous.

Savoir se libérer du regard des autres, apprendre que l’opinion des autres est un point de vue mais pas obligatoirement une vérité, cultiver la confiance et l’estime de soi, veiller à son bien être émotionnel, s’accepter avec joie tel que l’on est, tout cela contribue à notre paix intérieure.

Plus nous sommes en accord avec nous-mêmes, mieux nous nous connaissons, plus notre rapport aux autres sera simple et paisible.

Voilà pourquoi il est important de prendre soin de soi, d’apprendre à s’accepter, à vivre sans peur du regard de l’autre, à savoir ignorer les critiques inutiles. Voilà pourquoi il est important d’apprendre à s’écouter, à écouter notre voix, notre voie intérieure, apprendre à avancer sans se préoccuper des peurs des autres.

 

 
 

 Infolettre des Editions pour penser

 

Pour aborder ce thème avec les enfants, j'aime utiliser le savoureux petit livre édité par la même maison, "Les Zins et les Zôtres", texte de Virginie Monfroy, illustrations de Thomas Paton.

 

"Dans le monde au début, c’était facile : Il y avait les Zins.
Et puis, un jour les Zôtres apparurent.
On ne savait même pas d’où ils venaient !
Et comme les Zins habitaient d’un côté, les Zôtres s’installèrent de l’autre côté.
Or un jour, quelqu’un se présenta dans le pays. On fut bien embarrassé.
Ce n’était ni un Zin, ni un Zôtre."

 

Nous sommes tous le Zôtre d'un Zin qui nous trouve beaucoup trop Zôtre et parfois complètement Zinzin ! En cliquant sur l'image, vous pourrez lire le début de l'histoire (en bas de page) !

 

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