Prayer of the mothers (Yael Deckelbaum)
Je la connais depuis longtemps, nous l'avons réécoutée ce soir au cours d'un échange musical avec mon fils et elle me bouleverse toujours autant, peut-être parce qu'elle est toujours autant d'actualité... |
Je la connais depuis longtemps, nous l'avons réécoutée ce soir au cours d'un échange musical avec mon fils et elle me bouleverse toujours autant, peut-être parce qu'elle est toujours autant d'actualité... |
La pensée quantique est un concept qui a suscité beaucoup d’intérêt ces dernières années, en particulier dans le domaine des neurosciences et de la psychologie. Elle repose sur les principes de la physique quantique, qui suggèrent que l’univers n’est pas un ensemble d’objets séparés et indépendants, mais plutôt un réseau de champs d’énergie interconnectés. Cette idée a conduit certains chercheurs à explorer la relation entre la conscience humaine et la nature fondamentale de la réalité.
Au cœur de la pensée quantique se trouve l’idée que nos pensées et nos perceptions ont un impact direct sur le monde qui nous entoure. Cette idée repose sur le concept d’intrication quantique, qui suggère que les particules peuvent être liées entre elles de telle sorte que l’état d’une particule affecte l’état de l’autre, quelle que soit la distance qui les sépare. Cela a conduit certains scientifiques à spéculer que la conscience humaine pourrait être capable d’influencer le comportement des particules subatomiques, et même le monde physique dans son ensemble.
L’un des aspects les plus fascinants de la pensée quantique est son application potentielle dans le domaine des soins de santé. La guérison quantique, par exemple, est une forme de médecine alternative qui cherche à exploiter le pouvoir de la physique quantique pour promouvoir la guérison et le bien-être. Elle repose sur l’idée que le corps n’est pas seulement un ensemble de cellules et de tissus, mais plutôt un système complexe de champs énergétiques interconnectés avec le reste de l’univers. En utilisant des techniques telles que la visualisation et la méditation, les guérisseurs quantiques cherchent à exploiter ces champs d’énergie pour favoriser la guérison et l’équilibre.
Les recherches du Dr Dispenza, par exemple, découlent d’une période critique de sa vie. Après qu’il ait été heurté par une voiture alors qu’il roulait à vélo, les médecins ont insisté pour que certaines vertèbres du Dr Dispenza soient soudées pour lui permettre de marcher à nouveau, une opération susceptible de lui causer des douleurs chroniques pour le reste de sa vie. Cependant, le Dr Dispenza, chiropraticien, a décidé de défier la science et de réellement changer l’état de son handicap grâce à la puissance de son esprit. Et cela a fonctionné. Après neuf mois d’un programme thérapeutique ciblé, le Dr Dispenza a marché à nouveau. Encouragé par ce succès, il a décidé de consacrer sa vie à l’étude de la relation entre l’esprit et le corps. Avec l’intention d’explorer la puissance de l’esprit pour guérir le corps, le « médecin du cerveau » s’est entretenu avec des dizaines de personnes qui ont vécu ce que les médecins appellent une « rémission spontanée ». Ce sont des individus atteints de maladies graves qui avaient décidé d’ignorer le traitement conventionnel, mais avaient néanmoins été complètement guéris. Le Dr Dispenza a constaté que ces sujets ont tous partagé la compréhension selon laquelle leurs pensées dictaient l’état de leur santé. (...) Similairement, le Dr Dispenza a constaté que les humains possèdent réellement une dépendance inconsciente à certaines émotions positives et négatives. Selon ses recherches, les émotions condamnent une personne à un comportement répétitif, développant une « dépendance » à la combinaison de substances chimiques spécifiques pour chaque émotion qui inonde le cerveau avec une certaine fréquence. NOS PENSÉES ONT-ELLES LE POUVOIR D’INFLUER SUR LA RÉALITÉ? : Le corps réagit à ces émotions avec certains produits chimiques qui, à leur tour, influencent l’esprit à obtenir la même émotion. En d’autres termes, on pourrait dire qu’une personne craintive est « accro » à la sensation de peur. Le Dr Dispenza constate que lorsque le cerveau d’un tel individu est capable de se libérer de la combinaison chimique appartenant à la peur, les récepteurs du cerveau pour ces substances s‘ouvrent. La même chose est vraie avec la dépression, la colère, la violence, et d’autres passions. Néanmoins, beaucoup restent sceptiques face aux conclusions du Dr Dispenza, en dépit de son aptitude à démontrer que les pensées peuvent modifier les conditions physiques d’un être. Généralement associée à un genre de pseudoscience, la théorie de « croire en votre propre réalité » ne semble pas scientifique. La science peut ne pas être prête à reconnaître que le physique peut être changé par la puissance de l’esprit, mais le Dr Dispenza assure que ce processus se produit néanmoins. « Nous ne devons pas attendre que la science nous donne la permission de faire ce qui est inhabituel ou d’aller au-delà de ce qu’on nous a dit être possible. Sinon, nous faisons de la science une autre forme de religion. Nous devons être non conformistes, nous devrions nous exercer à pratiquer l’extraordinaire », écrit le Dr Dispenza. |
Sources : commentouvrir.com et www.espritsciencemetaphysiques.com |
Image : Aquarelle de Carl Larsson - www.carllarsson.se
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Aujourd’hui, j’ai pris soin de mes plantes. Pas celles de mon jardin, je n’ai pas de jardin privé autour d’une maison à mon nom. Mais comme j’adore les plantes, il y en a beaucoup dans mon appartement, et une fois par an, en plus de leur entretien habituel (arrosage, engrais, rempotage, élimination des feuilles et fleurs séchées etc), je leur offre un soin « personnalisé » : je lave leurs feuilles une par une. Au fil de l’année, les feuilles s’empoussièrent, et la fine pellicule qui se dépose sur leur surface empêche les plantes de bien respirer. Ces plantes recyclent et assainissent l’air que je respire, ça me semble juste de leur rendre la pareille, de leur permettre de bien respirer, elles aussi. Pour les feuilles les plus fines, ou très petites, je les passe sous le jet de la douche : je ne suis pas masochiste, non plus ! Pour les autres, je nettoie leurs feuilles avec douceur en passant sur chacune une éponge humide. Mine de rien, ça prend du temps de laver une plante feuille par feuille. Mais justement, c’est ce qui me plaît. Leur donner du temps.
Ca prend du temps d’aimer quelqu’un (ou quelque chose, mais pour moi, les plantes sont des êtres vivants, conscients, même si leur forme de conscience diffère de la nôtre). Ca prend du temps de l’aider à se déployer, à se dépoussiérer, à donner le meilleur de lui-même. Ca peut être l’oeuvre d’une vie. Rien ne me semble plus important que de rendre ce monde respirable. Aider à respirer. Aider à désencombrer. Quitter cette implacable pesanteur qui voudrait nous faire croire que l’existence est, et doit rester, un fardeau. Qu’on doit vivre courbé sous le poids, la face tournée vers le sol comme en pénitence, avec résignation, au lieu de regarder le soleil en face et de le laisser nous dorer la peau, faire de nous des enluminures. Car je suis persuadée que c’est pour enluminer et illuminer le monde que nous sommes là, pas pour asphyxier dans son absurdité apparente, ni sous son accablante poussière. Nous sommes venus écrire nos vies sur les grandes pages du monde, et nous sommes libres d’y devenir enluminures ou ratures. C’est notre expérience, notre choix. Souvent, je crois, nous sommes un peu les deux. Nos plumes se prennent dans la fibre de l’existence, trébuchent, font des pâtés, laissent échapper des coulures, des taches. Il n’y a pas lieu de s’en vouloir, de se décourager : nous sommes des apprenants. Nous avons le droit de ne pas y arriver, pas encore... Qu’importe ? Avant que l’adulte ne lui reproche d’avoir laissé couler l’encre du stylo, la peinture du pinceau, l’enfant ne s’en formalise pas : il s’amuse de cette dégoulinure, l’utilise, la travaille, la recrée, s’en inspire, l’intègre à son oeuvre.
A quel moment avons-nous cessé de transformer nos ratures en enluminures ? A quel moment avons-nous abdiqué notre pouvoir créateur, au nom de « ce qu'on attend de nous, ce qui est correct » ? A quel moment avons-nous appris à écrire sur les lignes, à rentrer dans les cases, sacrifiant au passage notre légèreté de voltige, notre (fr)agilité de funambule ? A quel moment avons-nous cru que prendre sa place sur terre, en adulte responsable, c’était oublier ses rêves et l’immensité des possibles ? A quel moment avons-nous succombé à l’illusion qu’être réaliste, c’était cesser d’être heureux ? Un tel credo me donne des sueurs froides.
Je n’en étais pas consciente au moment où j’ai choisi ce chemin, mais je réalise, avec le recul, que l’écriture a été ma façon de trouver mon équilibre : suivre les lignes, respecter les codes, tout en gardant la liberté de m’en affranchir. Les musiciens improvisent autant qu’ils font des gammes. Dans presque tous les métiers (pas seulement artistiques), on apprend une méthode, un savoir-faire, puis on se les approprie, on les réinvente. C’est ce qui s’est passé, pour ma part, avec l’enseignement. Rien ne donne plus de sens à ma vie que de ramener celle des autres à l’air libre. S’il y a un vœu, un seul, qui me résume et me définit tout entière, c’est d’être, dans et pour ce monde, une petite minute d’air respirable. J’aurais pu être pneumologue, secouriste, psychanalyste…ou jardinière ! En écrivant, j’ai l’impression d’être un peu tout cela. Je n’ai pas la prétention de sauver des vies, de libérer des traumas, ou alors, c’est à mon insu. J’essaie simplement d’ouvrir des fenêtres dans des vies confinées, dans des consciences qui respirent mal. Il ne s’agit pas d’évasion, de fuite hors du réel. Il s’agit de retrouver cet espace vierge, cette page blanche, d’avant notre entrée dans le moule, d’avant notre information (ou déformation ?) matricielle. Ce lieu où tout était possible. Ce lieu où chaque rature pouvait, et peut toujours, si nous le choisissons, devenir une enluminure. |