Oeuvre de patience... travail en cours
Fragment d'une illustration à venir pour mon dernier texte : "Seize millions d'étoiles"
Fragment d'une illustration à venir pour mon dernier texte : "Seize millions d'étoiles"
L'an dernier, pour l'atelier d'écriture de février, nous avions puisé notre inspiration dans une image. Un des derniers jeux d'écriture que j'ai proposé au groupe consiste à partir, cette fois, d'une chanson pour la remanier. Ensemble, nous avons ainsi transformé "Le mal aimé" en "La bien-aimée". Puis, chaque personne devait choisir une autre chanson et la réécrire individuellement. Pour ma part, j'ai choisi "Je suis malade", de Serge Lama, que j'avais réécoutée récemment dans deux interprétations inattendues. Et j'ai eu envie de transformer ce texte plein de douleur en quelque chose de radieux, d'enivrant, de joyeux. Assez d'amours torturées, souffrantes, dramatiques et psychodramatiques. On n'est pas obligé d'être amoureux en mode martyre ! Alors, dans mon texte, "Je suis malade " est devenu... "J'bats la chamade" !
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Dans un "zapping You Tube", je suis tombée sur cette étonnante version bilingue de la célèbre chanson "Je suis malade" de Serge Lama. Mais l'interprétation qui m'a stupéfaite encore plus est celle de la jeune Emma. Comment une si petite fille pouvait-elle chanter avec autant de maturité un texte aussi "adulte" et sombre ? En cherchant un peu, j'ai trouvé : Emma est effectivement malade. Pas d'amour, mais physiquement. Pourtant, je trouve qu'il y a dans son interprétation beaucoup moins de pathos que dans celle de nombreux autres chanteurs/chanteuses qui en rajoutent, vocalement et gestuellement. En l'écoutant, comme le jury au complet, je suis émue et clouée sur place.
Bravo Marilyne, bravo Emma. |