Chacun de nous est responsable

Image : Roberto WEIGAND

Image : Roberto WEIGAND
Dans le vaste théâtre de l'existence, chaque individu détient le pouvoir de sculpter sa propre réalité, de tisser les fils de son destin avec audace et créativité. À chaque instant, nous sommes invités à nous éveiller à notre potentiel de créateurs, à embrasser la lumière qui réside en nous et à manifester nos rêves les plus audacieux dans le tissu même de l'existence. Devenir les architectes de notre vie nécessite un voyage intérieur, un voyage empreint de découvertes et de transformations profondes. Dans cette quête vers l'accomplissement de soi, il est essentiel de comprendre que la clé réside en nous-mêmes. En cultivant une conscience élargie, en affinant notre perception et en ouvrant notre cœur aux possibilités infinies de l'univers, nous accédons à une dimension plus élevée de notre être. Les enseignements précieux que nous rencontrons sur notre chemin sont autant de phares nous guidant vers notre propre lumière intérieure. Leur désir ardent est de nous aider à nous épanouir pleinement, à révéler les trésors cachés de notre être et à embrasser la plénitude de notre existence. C'est en s'engageant à vibrer dans les dimensions les plus élevées de notre être que nous influençons notre destinée. En libérant nos freins et en embrassant nos capacités cachées, nous ouvrons les portes vers un monde de possibilités infinies où la santé, le bien-être et le bonheur deviennent des compagnons de route constants. Ouvrir notre cœur et notre être à ce merveilleux monde énergétique et spirituel est une invitation à explorer les territoires inexplorés de notre être. En utilisant diverses approches, nous devenons les artisans de notre propre destinée, gagnant en autonomie et en confiance, et semant des graines de lumière à chaque pas. En embrassant notre pouvoir créateur, nous devenons les maîtres de notre destinée. Chaque pensée, chaque action, chaque intention que nous semons dans l'univers contribue à façonner notre réalité. Que nous choisissions de peindre nos vies avec des couleurs vives et vibrantes ou avec des nuances plus douces et subtiles, nous sommes les architectes de notre propre bonheur. Ainsi, que ce soit à travers le clair ressenti, la méditation, ou toute autre pratique permettant d'ouvrir les portes de notre conscience, prenons le temps d'explorer les merveilles insoupçonnées de notre être. Dans cette quête vers la création de nos vies les plus extraordinaires, rappelez-vous toujours : le pouvoir réside en vous, et l'univers est votre toile.
Infolettre du mois d'avril des Editions Ôvilorôi |
Il y a quelques jours, je partageais avec vous le texte d'une plume que j'avais découverte grâce aux Editions Pour Penser : Alexandra Lucchesi (c'était ici : "Avez-vous déjà pensé...?"). Voici un autre de ses textes, beaucoup plus sombre, que le même éditeur choisit d'offrir dans sa collection "Pour panser" : "La raccommodée". Si vous connaissez des enfants (ou des adultes) qui ont besoin d'être raccommodés, n'hésitez pas à le partager. Cliquez sur la photo ci-dessous, puis sur "lecture en intégralité offerte". Âmes sensibles, accrochez-vous. Merci Alexandra. |
Ce texte est un régal de jeux de mots, mais aussi de références culturelles et artistiques ! Il m'a fallu le relire plusieurs fois pour les trouver et comprendre toutes. Et vous ?...
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Source : Dafite, écrivain et jongleur de mots
Je voudrais oublier le temps
Pour un soupir, pour un instant
Une parenthèse après la course
Et partir où mon cœur me pousse.
Je voudrais retrouver mes traces
Où est ma vie, où est ma place
Et garder l’or de mon passé
Au chaud dans mon jardin secret.
Je voudrais passer l’océan
Croiser le vol d’un goéland
Penser à tout ce que j’ai vu
Ou bien aller vers l’inconnu.
Je voudrais décrocher la lune
Je voudrais même sauver la terre
Mais avant tout, je voudrais parler à mon père,
Parler à mon père.
Je voudrais choisir un bateau
Pas le plus grand ni le plus beau
Je le remplirais des images
Et des parfums de mes voyages.
Je voudrais freiner pour m’asseoir
Trouver au creux de ma mémoire
Les voix de ceux qui m’ont appris
Qu’il n’y a pas de rêve interdit.
Je voudrais trouver les couleurs
Du tableau que j’ai dans le cœur
De ce décor aux lignes pures
Où je vous vois, qui me rassure.
Je voudrais décrocher la lune
Je voudrais même sauver la terre
Mais avant tout, je voudrais parler à mon père,
Parler à mon père.
Je voudrais oublier le temps
Pour un soupir, pour un instant
Une parenthèse après la course
Et partir où mon cœur me pousse.
Je voudrais retrouver mes traces
Où est ma vie, où est ma place
Et garder l’or de mon passé
Au chaud dans mon jardin secret.
Je voudrais partir avec toi
Je voudrais rêver avec toi
Toujours chercher l’inaccessible,
Toujours espérer l’impossible.
Je voudrais décrocher la lune
Et pourquoi pas sauver la terre
Mais avant tout, je voudrais parler à mon père,
Parler à mon père
Je voudrais parler à mon père
Parler à mon père.
Cher Papa,
voilà 8 ans aujourd'hui que tu es parti vivre de l'autre côté. A l'époque, nous ne pouvions pas, ou plus, nous parler. Chaque fois que j'entendais cette chanson (comme par un fait exprès, elle passait partout où j'allais), je versais des litres de larmes. En la réécoutant aujourd'hui, je pleure toujours, mais plus pour les mêmes raisons. Je pleure parce que je réalise que chacun des souhaits qu'elle exprime, je l'ai accompli. Je pleure de gratitude pour ce que la vie m'a permis d'apprendre à travers ta mort. Ne pas perdre de temps. Ne pas oublier mes rêves. Ne pas me décourager. "Partir où mon coeur me pousse", même quand ça semble complètement impossible. Tout ce à quoi tu m'as entraînée de ton vivant ici, avec une rigueur et une exigence quasi martiales. Tu m'as donné un véritable entraînement de ninja ! Grâce à elles, grâce à toi, j'ai pu relever tellement de défis.
C'est étrange qu'il nous ait fallu attendre ton départ pour réussir à nous parler vraiment. Avec ces mots et cette délicatesse que, dans le monde d'ici, tu te refusais à avoir. Ou que, peut-être, personne ne t'avait appris... Tu t'es mené la vie dure et tu nous l'as menée aussi. Comme il aurait été dommage de rester sur cette fausse image de qui tu étais vraiment, derrière le masque...
Aujourd'hui, je pense à ceux qui, comme moi à l'époque, pleurent un proche en se disant qu'ils sont passés à côté de leur relation avec lui. Qu'il est parti sans qu'ils puissent se dire les choses importantes, avec les mots ou les gestes du coeur. Je pense à ceux qui n'ont, comme moi, pas pu être aux côtés de l'être cher qui part, dans ses derniers instants. A ceux qui se désolent que tout soit perdu, que le final soit un échec.
J'aimerais leur dire, avec toi, qu'en réalité, rien n'est perdu, car rien ne s'arrête. La mort n'emporte rien, elle ouvre une porte que chacun d'entre nous est libre de franchir, ou non, afin d'aller s'entretenir avec ses proches, poursuivre (ou reprendre, comme dans notre cas), le dialogue avec eux. La vie avec eux.
Ce n'est pas une question de croyance religieuse en un au-delà, un Paradis ou je ne sais quoi. Je dirais plutôt une "décroyance", une déprogrammation de tout ce que nous pensons connaître de la vie, de la mort... et si ça ne s'arrêtait pas ? Et si ce n'étaient pas deux dimensions séparées ? Et s'il était possible de rester en lien, exactement comme avec une personne qui s'en va vivre à l'étranger et reste en contact avec nous, par-delà les frontières ? Pouvons-nous aller jusque-là ?
Le téléphone, le passeport universel existent, pour "l'au-delà" aussi. Ils sont dans notre coeur. Chacun de nous peut les utiliser, même s'il n'y croit pas. Ce qui n'a pu être apaisé, dénoué dans cette vie, peut l'être après. Même bien plus facilement, sans la cuirasse de l'ego. Il n'y a pas de culpabilité, de remords à avoir. La vie continue. Autrement. On peut toujours s'engueuler, même, si ça nous manque. On se réconcilie juste plus vite !
Ce qui n'a pas été dit de ce côté du monde peut l'être de l'autre. On peut parler aux "absents", ils nous entendent et nous répondent. Pas avec leurs voix de vivants, bien sûr. Mais d'une façon que nous reconnaîtrons, parce que leur réponse s'accompagnera d'une émotion particulière, au moment où elle nous touchera. On sait, c'est tout. La raison se rebiffe, rechigne, contredit. Mais au fond de soi, malgré tout son barouf, on sait. On sent.
Merci, Papa, de m'avoir appris par ta maladie, puis par ta mort, qu'il est d'autres façons de communiquer, même à distance, que la parole. Merci de m'avoir appris que le réseau de l'amour n'a ni limites, ni frontières, et couvre tout ce qui existe, dans le visible comme dans l'invisible. Merci de m'avoir permis d'expérimenter que, de partout, à n'importe quel moment, quel que soit mon état émotionnel, je peux "parler à mon père"... et à tous les autres.
Comme le réseau est perfectionné, je finis d'écrire ce texte, commencé le jour anniversaire de ta mort, à 11h04 : 11 avril, ta date de naissance. |