Des pas sur le sable

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Une nuit, j’ai eu un songe.


J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage, en compagnie du Seigneur.
Sur le sable apparaissaient, les unes après les autres, toutes les scènes de ma vie.
Et j’ai vu qu’à chaque scène de ma vie, il y avait deux paires de traces de pas sur le sable :
L’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur.
Ainsi nous continuions à marcher, jusqu’à ce que tous les jours de ma vie aient défilé devant moi.
Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière.
J’ai remarqué qu’à certains endroits, il n’y avait qu’une seule paire de pas dans le sable, et cela correspondait exactement aux jours les plus difficiles de ma vie, les jours de grande angoisse,de grande peur et aussi de grande douleur.
Peiné, j’ai dit au Seigneur :

« Seigneur, tu m’avais dit que tu serais avec moi tous les jours de ma vie
et j’ai accepté de vivre avec Toi.
Mais je vois que dans les pires moments de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas.
Je ne peux pas comprendre que tu m’aies laissé seul aux moments où j’avais le plus besoin de Toi. »
Le Seigneur répondit :

« Mon fils, tu m’es tellement précieux !
Je t’aime ! Je ne t’aurais jamais abandonné, pas même une seule minute !
Les jours d’épreuves et de souffrances, il n’y a qu’une seule trace de pas,
parce que ces jours-là, je te portais. »

 

Ademar de Borros

 

Altitude

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  Refuse de tomber.

Et si tu ne peux pas refuser de tomber, refuse de rester à terre.

Si tu ne peux refuser de rester à terre, élève ton coeur vers le ciel,

Et tel un mendiant affamé, demande qu'il soit rempli et rempli il sera.

On peut te faire toucher le sol, on peut t'empêcher de te relever,

Mais personne ne peut t'empêcher d'élever ton coeur vers le ciel.

Personne, sauf toi-même.

C'est au plus noir du malheur que tout s'éclaire,

Dire que de là, rien de bon n'est issu,

C'est faire la sourde oreille.

 

Clarissa Pinkola Estès

 

 

Image : Roberto WEIGAND

 

Ouvrir les portes

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Illustration : Galou

 

"Je me sens assez familière de l’ambiance du rêve. Il est déconcertant, incohérent au premier abord, même un peu fou ! Mais il me permet de me mettre en contact avec ma propre « folie ». Folie créatrice qui ne demande qu’à s’exprimer. Folie humaine pleine de ressources et de vérités. Je la nomme « folie », mais elle est selon moi plus sincère que les visages que nous portons tous les jours. Elle révèle nos pulsions, nos forces, nos peurs, mais également nos potentiels. Avez-vous remarqué comme il se passe des choses incroyables au sein des rêves ? Il n’y a rien d’impossible ! Notre inconscient se fiche pas mal des conventions et de ce que notre tête détermine comme possible ou non, comme acceptable ou non.

Cette « folie » que nous n’assumons pas, pour la plupart d’entre nous, recèle selon moi une multitude de potentiels qui nous permettraient, si nous leur accordions notre attention, de mieux nous comprendre, mieux nous aimer et de faire de nos vies des créations riches et assumées. Cela reviendrait à vivre en sachant ce qui ronronne au creux de nos entrailles et cesser de vivre en niant notre grandeur. Connaissez-vous les rêves qui vous animent ? Avez-vous pris la peine de les rencontrer ? Je parle de rêves qui suscitent en vous un vrai « OUAHHHH » avec des étoiles plein les yeux comme si vous ne pouviez y croire ! Il ne s’agit pas forcément d’aller sur la Lune ou de faire des choses extraordinaires, mais que, si nous les réalisons, ces choses deviennent extraordinaires pour soi, dans notre propre vie !

N’aimeriez-vous pas devenir un ou une magicien(ne) ? Que feriez-vous si c’était le cas ? Vous est-il déjà arrivé de vous poser vraiment LA question ?

Pendant longtemps, il m’a semblé que les rêves étaient incohérents, désordonnés. Je me suis rendu compte en les explorant que c’était ma vision de la vie qui était linéaire, étroite et que mon système de pensée me coupait de l’intelligence du rêve. Une intelligence qui n’est pas régie par les lois de notre société ou de nos peurs… Cela implique beaucoup de liberté de pensée ! En libérant notre façon de penser, de concevoir la vie, je suis convaincue que nous ouvrons des portes insoupçonnées… et pourquoi pas magiques ?"

 

GALOU, artiste, accompagnatrice en créativité

Découvrir son travail


"Déterre"

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Tape du pied
Vas-y, vas-y, tape du pied
Y a que comme ça que tu peux remonter
Tape de pied
Vas-y, vas-y, tape du pied
Ça fait trop longtemps que tu te fais discret
Tape du pied
Vas-y, vas-y, tape du pied
N'aie pas peur il faudra les réveiller
Fais du bruit, vas-y, vas-y, fais du bruit
Tu vas voir que c'est là que tu te sens en vie
Fais du bruit, vas-y, vas-y, fais du bruit
Fais trembler les murs et réveille les nuits
Fais du bruit, vas-y, vas-y, fais du bruit
Relâche, crache tout ce qui te pourrit
Ce qu'il y a sous la terre, m'effraie, autant que toi
Des catacombes, les ombres aux murs
De nos cavernes d'Ali Baba
Secret taillé, dans les rochers
Très enfoui, très englouti
Prends la pelle comme on prend le large
Entends l'appel
Déterre
Déterre-les
Déterre-toi
Comme tu veux, vas-y, vas-y, comme tu veux
Laisse monter le trop plein à la lisière des yeux
Comme tu veux, vas-y, vas-y, comme tu veux
Fais jaillir le ras-le-bol, à ras-bord qui prend feu
Comme tu veux, vas-y, vas-y, comme tu veux
Sens-tu le sol se fendre en deux?
Abandonne, vas-y, vas-y, abandonne
Pour qu à nouveau chaque seconde t'étonne
Abandonne, vas-y, vas-y, abandonne
Tu pèses plus rien toi qui pesais des tonnes
Abandonne, vas-y, vas-y, abandonne
Tape des pieds pour que la terre
Sous tes pieds résonne
Résonne
Résonne
 
 
Paroles : Buridane
Interprète : Zaz
 
 

Ma lecture du moment

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Je pense à ceux qui arrivent dans un pays étranger, hostile, avec pour seul bagage l'espoir d'une vie meilleure. Nous recherchons tous cela. Combien de nos amis ont quitté le sud de l'Italie pour aller au nord, ou pour s'installer à l'étranger ? Rien qu'à cette table, nous avons des frères, des enfants, des petits-enfants qui sont partis vivre ailleurs. Par nécessité. Que nous racontent-ils, lorsqu'ils rentrent ? Ils nous disent combien c'est dur d'être loin de chez soi, mais qu'ils n'avaient pas le choix. (...) Comment réagirions-nous si nos amis nous disaient qu'ils ont été maltraités, rejetés, stigmatisés parce qu'ils étaient étrangers? (...)

L'image de notre pays est salie à l'international. Nous sommes ceux qui ferment nos ports, nous sommes ceux qui ont mis l'extrême-droite au pouvoir. Montrons que les Italiens sont encore ces gens accueillants et bons. Montrons que notre coeur est encore ouvert aux autres. Je me fiche bien de savoir pour qui vous avez voté. Je ne vous parle pas de politique, mais de vies humaines."

 

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Je viens de le finir. Ma mère m'avait fait découvrir "Ciao bella", que j'avais adoré. J'ai lu ensuite "Sarà perché ti amo", qui m'a déçue : j'ai trouvé les personnages stéréotypés, sans profondeur, et le texte très convenu. Heureusement, j'avais acheté en même temps "Mamma Maria", et là, j'ai retrouvé l'humour du premier livre et voyagé en Italie sans sortir de mon lit. Si vous n'avez pas le temps de tout lire, je vous conseille au moins le dernier tiers, quand un quatuor d'Italiens entre 65 et 82 ans découvrent Paris, le métro, les pâtes et le café à la française. La scène au restaurant gastronomique est à hurler de rire ! Si vous aimez l'Italie et les Italiens, si vous avez envie de les découvrir du point de vue d'une native qui s'est acclimatée à la France... plongez !


 

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