Des pas sur le sable
Une nuit, j’ai eu un songe.
« Seigneur, tu m’avais dit que tu serais avec moi tous les jours de ma vie « Mon fils, tu m’es tellement précieux !
Ademar de Borros |
Une nuit, j’ai eu un songe.
« Seigneur, tu m’avais dit que tu serais avec moi tous les jours de ma vie « Mon fils, tu m’es tellement précieux !
Ademar de Borros |
Refuse de tomber.
Et si tu ne peux pas refuser de tomber, refuse de rester à terre.
Si tu ne peux refuser de rester à terre, élève ton coeur vers le ciel,
Et tel un mendiant affamé, demande qu'il soit rempli et rempli il sera.
On peut te faire toucher le sol, on peut t'empêcher de te relever,
Mais personne ne peut t'empêcher d'élever ton coeur vers le ciel.
Personne, sauf toi-même.
C'est au plus noir du malheur que tout s'éclaire,
Dire que de là, rien de bon n'est issu,
C'est faire la sourde oreille.
Clarissa Pinkola Estès
Image : Roberto WEIGAND
Illustration : Galou
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Je pense à ceux qui arrivent dans un pays étranger, hostile, avec pour seul bagage l'espoir d'une vie meilleure. Nous recherchons tous cela. Combien de nos amis ont quitté le sud de l'Italie pour aller au nord, ou pour s'installer à l'étranger ? Rien qu'à cette table, nous avons des frères, des enfants, des petits-enfants qui sont partis vivre ailleurs. Par nécessité. Que nous racontent-ils, lorsqu'ils rentrent ? Ils nous disent combien c'est dur d'être loin de chez soi, mais qu'ils n'avaient pas le choix. (...) Comment réagirions-nous si nos amis nous disaient qu'ils ont été maltraités, rejetés, stigmatisés parce qu'ils étaient étrangers? (...) L'image de notre pays est salie à l'international. Nous sommes ceux qui ferment nos ports, nous sommes ceux qui ont mis l'extrême-droite au pouvoir. Montrons que les Italiens sont encore ces gens accueillants et bons. Montrons que notre coeur est encore ouvert aux autres. Je me fiche bien de savoir pour qui vous avez voté. Je ne vous parle pas de politique, mais de vies humaines."
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Je viens de le finir. Ma mère m'avait fait découvrir "Ciao bella", que j'avais adoré. J'ai lu ensuite "Sarà perché ti amo", qui m'a déçue : j'ai trouvé les personnages stéréotypés, sans profondeur, et le texte très convenu. Heureusement, j'avais acheté en même temps "Mamma Maria", et là, j'ai retrouvé l'humour du premier livre et voyagé en Italie sans sortir de mon lit. Si vous n'avez pas le temps de tout lire, je vous conseille au moins le dernier tiers, quand un quatuor d'Italiens entre 65 et 82 ans découvrent Paris, le métro, les pâtes et le café à la française. La scène au restaurant gastronomique est à hurler de rire ! Si vous aimez l'Italie et les Italiens, si vous avez envie de les découvrir du point de vue d'une native qui s'est acclimatée à la France... plongez ! |