"A quoi ça sert l'amour ?"

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Comme je le disais à mon fils en la réécoutant : "la chanson est ancienne mais les paroles sont toujours d'actualité !". Et quand on connaît la vie d'Edith Piaf, on sait, on sent,  combien ce qu'elle chante est pour elle une réalité...

J'ai trouvé que c'était un choix tout indiqué pour le 9 août, jour de la Saint Amour... et anniversaire de ma Lutinière. Créé en 2009, le site fête ses 14 ans aujourd'hui !

 

 

 

La tendresse

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Je ne connaissais ni l'instrument, ni l'interprète, mais le texte, oui. La chanson d'origine est de Noël Roux et Hubert Giraud, interprétée par Marie Laforêt en 1964, reprise par beaucoup d'autres, comme Bourvil. Je préfère cette interprétation-ci !


 
On peut vivre sans richesses
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Être inconnu dans l'Histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien, on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous paraît long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
Qu'on n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un cœur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n'irait pas plus loin
Un enfant nous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon dieu, mon dieu, mon dieu
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites-donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours
 
 
 

Le temps qui reste

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Combien de temps
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien

Quand j'y pense, mon coeur bat si fort
Mon pays c'est la vie
Combien de temps encore
Combien
Je l'aime tant, le temps qui reste
Je veux rire, courir, pleurer, parler
Et voir, et croire, et boire, danser
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Voler, chanter, partir, repartir
Souffrir, aimer
Je l'aime tant le temps qui reste

Je ne sais plus où je suis né, ni quand
Je sais qu'il n'y a pas longtemps
Et que mon pays c'est la vie
Je sais aussi que mon père disait
Le temps c'est comme ton pain
Gardes-en pour demain

J'ai encore du pain
Encore du temps, mais combien
Je veux jouer encore
Je veux rire des montagnes de rires
Je veux pleurer des torrents de larmes
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d'Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Je veux chanter
Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix
Je l'aime tant le temps qui reste

Combien de temps
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien?

Je veux des histoires, des voyages
J'ai tant de gens à voir, tant d'images
Des enfants, des femmes, des grands hommes
Des petits hommes, des marrants, des tristes
Des très intelligents et des cons
C'est drôle, les cons, ça repose
C'est comme le feuillage au milieu des roses

Combien de temps
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien

Je m'en fous, mon amour
Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore
Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul
Quand le temps s'arrêtera
Je t'aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment
Mais je t'aimerai encore
D'accord
 
 
 
Interprète : Serge REGGIANI
Auteurs-compositeurs : Alain Yves Reginald Goraguer, Jean Loup Dabadie, Patrick Albert Goraguer
 

Misogynie à part

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Misogynie à part, le sage avait raison
Il y a les emmerdantes, on en trouve à foison
En foule elles se pressent
Il y a les emmerdeuses, un peu plus raffinées
Et puis, très nettement au-dessus du panier
Y a les emmerderesses
 
La mienne, à elle seule, sur toutes surenchérit
Elle relève à la fois des trois catégories
Véritable prodige
Emmerdante, emmerdeuse, emmerderesse itou
Elle passe, elle dépasse, elle surpasse tout
Elle m'emmerde, vous dis-je
 
Mon Dieu, pardonnez-moi ces propos bien amers
Elle m'emmerde, elle m'emmerde, elle m'emmerde, elle m'emmerde, elle abuse, elle attise
Elle m'emmerde et j'regrette mes belles amours avec
La p'tite enfant d'Marie que m'a soufflée l'évêque
Elle m'emmerde, vous dis-je
 
Elle m'emmerde, elle m'emmerde, et m'oblige à me curer
Les ongles avant de confirmer son cul
Or, c'est pas Callipyge
Et la charité seule pousse ma main résignée
Vers ce cul rabat-joie, conique, renfrogné
Elle m'emmerde, vous dis-je
 
Elle m'emmerde, elle m'emmerde, je le répète et quand
Elle me tape sur le ventre, elle garde ses gants
Et ça me désoblige
Outre que ça dénote un grand manque de tact
Ça ne favorise pas tellement le contact
Elle m'emmerde, vous dis-je
 
Elle m'emmerde, elle m'emmerde , quand je tombe à genoux
Pour certaines dévotions qui sont bien de chez nous
Et qui donnent le vertige
Croyant l'heure venue de chanter le credo
Elle m'ouvre tout grand son missel sur le dos
Elle m'emmerde, vous dis-je
 
Elle m'emmerde, elle m'emmerde, à la fornication
Elle s'emmerde, elle s'emmerde avec ostentation
Elle s'emmerde, vous dis-je
Au lieu de s'écrier : " Encore ! Hardi, hardi ! "
Elle déclame du Claudel, du Claudel, j'ai bien dit
Alors ça, ça me fige
 
Elle m'emmerde, elle m'emmerde, j'admets que ce Claudel
Soit un homme de génie, un poète immortel
J'reconnais son prestige
Mais qu'on aille chercher dedans son œuvre pie
Un aphrodisiaque, non, ça, c'est de l'utopie
Elle m'emmerde, vous dis-je !
 
 
 
Paroles : Georges Charles Brassens
 © Universal Music Publishing Group
Par Brassens lui-même :
 
 
 
 
 
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