"Le temps précieux de la maturité"

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"Le temps s'est écoulé comme une rivière, je ne l'ai pas vu passer !
J'ai compté mes années et j'ai découvert que j'ai moins de temps à vivre ici que je n'en ai  déjà vécu.
Je n'ai désormais pas le temps pour des réunions interminables, où on discute de statuts, de règles, de procédures et de règles internes, sachant qu'il n'en résultera rien...
Je n'ai pas le temps de supporter des gens absurdes qui, en dépit de leur âge, n'ont pas grandi.
Je n'ai pas le temps de négocier avec la médiocrité. Je ne veux pas être dans des réunions où les gens et leur ego défilent.
Les gens ne discutent pas du contenu, à peine des titres.
Mon temps est trop réduit pour discuter de titres.
Je veux vivre à côté de gens humains, très humains.
Qui savent sourire de leurs erreurs.
Qui ne se glorifient pas de victoires.
Qui défendent la dignité humaine et qui ne souhaitent qu'être du côté de la vérité et de l'honnêteté.
L'essentiel est ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue.
Je veux m'entourer de gens qui savent arriver au cœur des gens.
Les gens à qui les coups durs de la vie ont appris à grandir avec des caresses minces dans l'âme.
Oui... J'ai hâte... de vivre avec intensité, que seule la maturité peut me donner. (...)" 
 
Texte lu sur la toile
L'auteur en serait Mário Raul de Morais Andrade, poète, romancier et musicologue brésilien  (1893-1945)
 Photo : Marine Boyer
 
 

La poupée de Kafka

Rédigé par Sylvie PTITSA 1 commentaire
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Lu ce matin sur Facebook. Je ne sais pas si cette histoire est vraie, ni qui a réalisé la tendre aquarelle qui l'accompagne. Mais j'aime à penser qu'elle l'est, et ce dont je suis sûre, c'est que Chaque-Un de nous peut être le Kafka de Quelqu'Un d'autre.

A 40 ans Franz Kafka (1883-1924) qui ne s'est jamais marié et n'avait pas d'enfants, se promenait dans le parc de Berlin quand il rencontra une petite fille qui pleurait parce qu'elle avait perdu sa poupée préférée. Elle et Kafka ont cherché la poupée sans succès.
Kafka lui a dit de venir le voir le lendemain et qu'ils continueraient à la chercher.
Le lendemain, comme ils ne l'avaient toujours pas trouvée, Kafka donna à la petite fille une lettre "écrite" de la poupée qui disait : " S'il te plaît, ne pleure pas. J'ai fait un voyage pour voir le monde. Je vais t'écrire mes aventures."
C'est ainsi que commença une histoire qui se poursuivit jusqu'à la fin de la vie de Kafka.
Lors de leurs rencontres, Kafka lisait les lettres de poupée soigneusement écrites avec des aventures et des conversations que l'enfant trouvait adorables.
Enfin, Kafka lui ramena la poupée (il en acheta une) qui était de retour à Berlin.
"Elle ne ressemble pas du tout à ma poupée", dit la petite fille.
Kafka lui a remis une autre lettre dans laquelle la poupée écrivait : "Mes voyages m'ont changée."

La petite fille a embrassé la nouvelle poupée et l'a ramenée toute heureuse à la maison.
Un an plus tard, Kafka est mort.
Plusieurs années plus tard, la petite fille désormais adulte a trouvé une lettre dans la poupée.

Dans la minuscule lettre signée par Kafka, il était écrit :

"Tout ce que tu aimes sera probablement perdu, mais à la fin l'amour reviendra d'une autre façon."

 

 

 

Savoir vivre

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Photo : W.P.

« Le jour où je vais disparaître, j'aurai été poli avec la vie car je l'aurai bien aimée et beaucoup respectée. Je n'ai jamais considéré comme chose négligeable l'odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le clapotis. Tous ces moments que nous donne la nature, je les ai aimés, chéris, choyés. Je suis poli, voilà. Ils font partie de mes promenades et de mes étonnements heureux sans cesse renouvelés. Le passé c'est bien, mais l'exaltation du présent, c'est une façon de se tenir, un devoir.
Dans notre civilisation, on maltraite le présent, on est sans cesse tendu vers ce que l'on voudrait avoir, on ne s'émerveille plus de ce que l'on a. On se plaint de ce que l'on voudrait avoir. Drôle de mentalité ! Se contenter, ce n'est pas péjoratif. Revenir au bonheur de ce que l'on a, c'est un savoir vivre. »
Olivier de Kersauson

 

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