"Tout tourne autour du soleil"

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La vie m'a dit :
"Sèche tes larmes, le Ciel ne se venge pas,
Reste toi, sois forte ou le monde te changera
Accroche-toi à ta flamme et transmute la fable
Relève-toi vite à chaque fois que ce monde te fait un croche-patte
Ne cultive pas la haine ou elle te mangera
Guéris car si tu es mal en toi-même, ce sera pareil autre part
Si tu cherches un coupable, regarde-toi dans la glace
Ta réalité tu la fais : elle n'est rien d'autre qu'une question d'octave"

La vie m'a dit  :
"Le bonheur dépend de ton regard
De ce que tu dégages, ceux qui n'ont pas peur du vide ne tombent pas
Car la peur attire tout à elle, magnétique
Les erreurs se répètent parce qu'on cultive l'amnésie"
Elle m'a dit  :
"Ne juge pas, évite les poncifs
Canalise tes analyses car tes pensées te construisent
Ne banalise jamais, tout est unique, médite ça
Et si tu ne sais où aller, recueille-toi, le Ciel te guidera"
 
La vie m'a dit qu'elle était plus grande que tout ce que l'on croit
Abondante, on l'imagine austère
Elle m'a dit  : "Ma puissance est en toi !
Fais le vide et retrouve-la, fais le vite et retrouve-toi !"
Lumière divine, oui, plus grande que tout ce que l'on voit
Enfant oublié de notre Terre
Elle m'a dit  :
"Le soleil est en toi et tout tourne autour du soleil !"
 
La vie m'a dit :
"Écoute les mots que je te souffle
Prends-toi en main plutôt qu'appeler au secours
Ancre-toi dans le présent et son mouvement
Apprendre à donner vraiment, c'est ne rien attendre en retour
Rien n'est trop tard : si tu crois t'être trompé de route
Écoute l'intuition, elle fera disparaître le doute
Elle te relie à toi-même, te délivre
Chaque humain est voué à briller, que le Ciel te bénisse !"

La vie m'a dit :
"N'aie pas peur de te tromper
Les erreurs font grandir et puis faut oser pour être entier
Il n'y a que toi qui décideras du sens de ton sentier
De lâcher prise, de résister, de voir la vie avec un grand V
Seul l'amour peut guérir, et ça personne ne pourra te l'enlever
Maîtrise ton esprit, tout ce que tu vis, tu l'as engendré"
Elle m'a dit :
"Ne te rends pas, ton âme ne se vend pas
Aime tout ce qui vit et tout ce qui vit te le rendra !"
 
La vie m'a dit qu'elle était plus grande que tout ce que l'on croit
Abondante, on l'imagine austère
Elle m'a dit "Ma puissance est en toi !
Fais le vide et retrouve-la, fais-le vite et retrouve-toi !"
Lumière divine, oui, plus grande que tout ce que l'on voit
Enfant oublié de notre Terre
Elle m'a dit :
"Le soleil est en toi et tout tourne autour du soleil !"
 
La vie m'a dit :
"Crois en toi, rien n'est impossible
Fuis l'orgueil, c'est par lui que les cœurs s'appauvrissent
Reste intègre, fille de la Terre, mensonge ne sera jamais vérité, même si des foules entières l'applaudissent
Parle vrai, pas comme ces mots qu'on a trop dits
Si tu n'ouvres pas ton cœur, comment veux-tu que la lumière s'introduise?
Reste fidèle à tes convictions, aime sans conditions"
Elle m'a dit :
"Pose-toi les bonnes questions !"

La vie m'a dit  :
"Toi seule connais tes rêves
Préserve-les car les dévoiler, c'est risquer de les perdre
T'accroche à rien, ici-bas tout est éphémère
Reste près de ton cœur même si tu passes par les ténèbres
Tout part de toi, ta réalité te reflète
Parce que l'on voit ce que l'on croit et que l'on est ce que l'on souhaite être"
La vie m'a dit :
"Ose-moi, reconnais-toi en l'Autre car l'Autre est un autre Toi !"
 
La vie m'a dit qu'elle était plus grande que tout ce que l'on croit
Abondante, on l'imagine austère
Elle m'a dit : "Ma puissance est en toi !
Fais le vide et retrouve-la, fais le vite et retrouve-toi !"
Lumière divine, oui, plus grande que tout ce que l'on voit
Enfant oublié de notre Terre
Elle m'a dit  :
"Le soleil est en toi et tout tourne autour du soleil !"
 
La vie m'a dit :
"N'oublie pas la magie de la sagesse
Dompte tes pensées, car d'elles émane chaque mot, puis chaque geste
Ma fille, les germes du concret fleurissent d'abord dans la tête
Enfant de la Terre, tu portes le secret de la Vie !"

Tout tourne autour du soleil mais pas autour du nombril de l'Homme
Le soleil est en toi
 
Kenny ARKANA     
 

Photo : W.P.         

 

"Debout" in "Résistances poétiques"

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Augustin Trapenard recevait sur le plateau de "La grande librairie" Cyril Dion. L’écrivain venait présenter son nouvel ouvrage "Résistances poétiques", dévoilé mercredi 1er mars 2023 aux éditions Actes sud. Dans celui-ci, Cyril Dion rassemble des poèmes, des musiques, des oeuvres contemporaines qui essayent tant bien que mal de changer et secouer le monde.

Un recueil dans lequel il fait appel à de nombreux artistes à l’instar de Sébastien Hoog, compositeur, Rachid Koraïchi, JR, Prune Nourry, Augustin Rebetez, Anouk Grinberg, Zaric, Ernest Pignon-Ernest, Réjean Dorval, tous plasticiens qui avait déjà vu le jour sous forme d’un spectacle pour faire entendre plus facilement sa voix et amener la personne en face de nous, dans une autre perspective de réflexion :

“Face à la perspective d’un effondrement écologique, plongé dans le bouillonnement numérique, happé par le tourbillon des informations, confronté à la violence, aux inégalités, nous avons besoin de la poésie, de la beauté, de la musique. Lire, écrire de la poésie, c'est déjà opposer une résistance à un monde obsédé par le rendement financier, la performance et le consumérisme. C'est prendre le temps d'écouter le fracas à l'intérieur de nous et puiser dans nos ressources créatives, spirituelles, pour faire face. Et tenter de construire un autre futur”, comme il l'a précédemment exprimé.  

L’écrivain est connu depuis de nombreuses années pour ses différents engagements, notamment écologiques. Il a déjà écrit "Imago", "Petit manuel de la résistance contemporaine", tous publiés chez Actes sud. Il réalise également de nombreux films autour de la question écologique comme "Demain", "Après Demain", "Animal" ou encore "Un monde nouveau". 

À cette occasion, il a lu le poème "Debout" en compagnie de Sébastien Hoog, face aux téléspectateurs, qui est à retrouver dans le livre.

Un moment suspendu dans le temps.


 

Une découverte

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La musique (klezmer, surtout), les chants, la langue yiddish me touchent avec une intensité particulière. L'hébreu aussi. J'ignore d'où cela me vient. C'est juste beau et inexplicable, tout comme l'est ma sensibilité exacerbée au son du violoncelle.

En ce moment, j'apprends l'italien en écoutant des chansons. Beaucoup de chansons. Dans mes suggestions You Tube du matin, parmi les chansons italiennes, est apparue cette interprétation de "La chanson des vieux amants" de J. Brel par une violoncelliste inconnue. Bien que je connaisse les paroles en français par coeur, je crois que même sans les comprendre, mon émotion aurait été la même. Ecoutez...

  

 

Ecouter l'original de la chanson par Jacques Brel

En savoir plus sur Maya Belsitzman

En savoir plus sur la langue yiddish

En savoir plus sur la musique klezmer


"Le temps précieux de la maturité"

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"Le temps s'est écoulé comme une rivière, je ne l'ai pas vu passer !
J'ai compté mes années et j'ai découvert que j'ai moins de temps à vivre ici que je n'en ai  déjà vécu.
Je n'ai désormais pas le temps pour des réunions interminables, où on discute de statuts, de règles, de procédures et de règles internes, sachant qu'il n'en résultera rien...
Je n'ai pas le temps de supporter des gens absurdes qui, en dépit de leur âge, n'ont pas grandi.
Je n'ai pas le temps de négocier avec la médiocrité. Je ne veux pas être dans des réunions où les gens et leur ego défilent.
Les gens ne discutent pas du contenu, à peine des titres.
Mon temps est trop réduit pour discuter de titres.
Je veux vivre à côté de gens humains, très humains.
Qui savent sourire de leurs erreurs.
Qui ne se glorifient pas de victoires.
Qui défendent la dignité humaine et qui ne souhaitent qu'être du côté de la vérité et de l'honnêteté.
L'essentiel est ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue.
Je veux m'entourer de gens qui savent arriver au cœur des gens.
Les gens à qui les coups durs de la vie ont appris à grandir avec des caresses minces dans l'âme.
Oui... J'ai hâte... de vivre avec intensité, que seule la maturité peut me donner. (...)" 
 
Texte lu sur la toile
L'auteur en serait Mário Raul de Morais Andrade, poète, romancier et musicologue brésilien  (1893-1945)
 Photo : Marine Boyer
 
 

La poupée de Kafka

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Lu ce matin sur Facebook. Je ne sais pas si cette histoire est vraie, ni qui a réalisé la tendre aquarelle qui l'accompagne. Mais j'aime à penser qu'elle l'est, et ce dont je suis sûre, c'est que Chaque-Un de nous peut être le Kafka de Quelqu'Un d'autre.

A 40 ans Franz Kafka (1883-1924) qui ne s'est jamais marié et n'avait pas d'enfants, se promenait dans le parc de Berlin quand il rencontra une petite fille qui pleurait parce qu'elle avait perdu sa poupée préférée. Elle et Kafka ont cherché la poupée sans succès.
Kafka lui a dit de venir le voir le lendemain et qu'ils continueraient à la chercher.
Le lendemain, comme ils ne l'avaient toujours pas trouvée, Kafka donna à la petite fille une lettre "écrite" de la poupée qui disait : " S'il te plaît, ne pleure pas. J'ai fait un voyage pour voir le monde. Je vais t'écrire mes aventures."
C'est ainsi que commença une histoire qui se poursuivit jusqu'à la fin de la vie de Kafka.
Lors de leurs rencontres, Kafka lisait les lettres de poupée soigneusement écrites avec des aventures et des conversations que l'enfant trouvait adorables.
Enfin, Kafka lui ramena la poupée (il en acheta une) qui était de retour à Berlin.
"Elle ne ressemble pas du tout à ma poupée", dit la petite fille.
Kafka lui a remis une autre lettre dans laquelle la poupée écrivait : "Mes voyages m'ont changée."

La petite fille a embrassé la nouvelle poupée et l'a ramenée toute heureuse à la maison.
Un an plus tard, Kafka est mort.
Plusieurs années plus tard, la petite fille désormais adulte a trouvé une lettre dans la poupée.

Dans la minuscule lettre signée par Kafka, il était écrit :

"Tout ce que tu aimes sera probablement perdu, mais à la fin l'amour reviendra d'une autre façon."

 

 

 

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