Ma nouvelle collection : "La vie en rose" !

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Quand la couleur n'est pas dehors, je me la crée dedans ! J'ai passé plusieurs heures de ces journées d'hiver grises et brumeuses à créer une nouvelle collection de marque-pages : "La vie en rose" !

Ils ont l'originalité de ne pas se glisser entre deux pages comme les marque-pages classiques, mais de s'enfiler sur le coin de la page en cours de lecture avec une jolie découpe. Ils sont en cuir et perles de résine au recto, carton renforcé imprimé au verso. Je les vends 10 euros pièce. Découvrez-les tous dans ma boutique (ici !) et contactez-moi vite (là !) si vous voulez en offrir ! 

 

 

 

   

 

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AVEDEC Togo : notre rêve devient réalité !

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
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 Grâce à vous, notre rêve commence à devenir réalité ! Nous avons rassemblé à ce jour 1/3 du budget prévu environ et pouvons commencer à planifier les travaux.

L'équipe d'AVEDEC Togo s'est rendue le week-end dernier sur le terrain pour prendre des mesures.

 Nous envisageons, dans un premier temps, la construction d'un espace abrité, fixe et permanent, de 32 mètres carrés (8 x4 m), voisin de la bibliothèque. Il protègera du soleil à la saison chaude (le terrain n'étant pas arboré) et de la pluie à la saison humide.

 Un artisan local a été contacté et proposera un devis.

 Sous le préau, nous prévoyons de faire une chape cimentée afin que le sol soit imperméabilisé, ferme et protégé de la boue.

 En fonction du montant des dons, nous verrons si nous pouvons aussi faire une fosse septique et des toilettes.

 Merci à tous pour votre soutien ! 

 Sylvie et l'AVEDEC Togo


Nous laissons la cagnotte ouverte jusqu'à peu avant Noël.


 https://www.cotizup.com/bibliotheque-avedec-togo

 

 https://avedectogo.jimdofree.com 

 

"Le saviez-vous ?" - Aller sur la colline de l'autre

Rédigé par Sylvie PTITSA 1 commentaire
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Le mois dernier, j'animais un premier atelier : "Ecriture, conte et Communication NonViolente (CNV)". C'est une nouveauté de cette année qui va s'étendre sur plusieurs mois ; je suis heureuse d'avoir pu concrétiser cette envie, car je m'intéressais depuis longtemps à la CNV, sans avoir trouvé encore comment l'intégrer à ma pratique.

Selon Marshall Rosenberg, le créateur de la CNV, "La violence est l'expression tragique de besoins non satisfaits".

Les mots sont des fenêtres (ou des murs) par Marshall B. Rosenberg ...

Mon histoire personnelle, relationnelle, professionnelle, a en effet ancré en moi ce constat : la plupart de nos conflits, individuels ou collectifs, proviennent d'un manque de moyens pour comprendre le monde de l'autre et lui permettre d'entrer en douceur dans le nôtre. L'escalade de la violence, à petite ou grande échelle, est selon moi l'expression, tragique, oui, d'un dialogue qui voudrait s'établir pacifiquement et n'y parvient pas.  Il me semble très important de me former à un outil qui offre une autre voie que l'affrontement et de la rendre accessible à d'autres.

Pour préparer l'atelier, je me suis documentée un minimum sur la CNV et j'ai appris cette expression que j'aime beaucoup "Aller sur la colline de l'autre".

 "Aller sur la colline de l’autre" est une image souvent employée en CNV. Elle décrit cette situation où deux personnes, chacune sur sa colline, observent un pommier dans la vallée qui les sépare. Comme le soleil brille toujours du même côté, seulement la moitié des pommes sont mûres. Quand la personne qui voit les pommes mûres propose à l’autre de faire un gâteau aux pommes, l’autre rétorque que ce n’est pas possible car les pommes ne sont pas mûres. Tant que chacun reste sur sa colline (comprenez, sa vision partielle de la réalité) il peut s’ensuivre une dispute sans fin. Aller sur la colline de l’autre, c’est aller constater qu’effectivement, du point de vue de l’autre, les pommes sont mûres : c’est vouloir comprendre sa réalité, ce qu’il·elle vit, voit, ressent."

(Source : https://cnvfrance.fr/)

 

L'art d'aller sur la colline de l'autre. | Sophrologie enfant ...


Il ne s'agit pas de convaincre l'autre en lui faisant adopter notre point de vue (ce serait une autre forme de violence), simplement de l'inviter à regarder selon notre perspective et d'aller voir selon la sienne. Combien de conflits seraient évités si nous acceptions ce "déplacement" de la pensée, ou, si je le reformule avec mes propres mots, ce changement de référentiel ?

  

En savoir plus sur la CNV

Replay : "Communiquer : se relier à soi, se relier à l'autre"

Voir d'autres "Le saviez-vous ?" de La Lutinière

 

Besoin de rien

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
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Je vous ai déjà parlé de mon amour pour le violoncelle et de l'effet magique qu'ont sur moi la musique klezmer ou tzigane. Certaines mélodies, ou chansons, agissent sur moi comme des boosters éclair et décapent mes humeurs sombres avec l'efficacité d'un détergent multi-usages. Sur la route ce week-end, j'ai pu constater que c'est également le cas de celle-ci. Elle se trouve sur l'album "Ephémères" dont je vous avais déjà fait partager un autre morceau.

Le choeur gospel crescendo, la beauté du texte circulant comme un bâton de parole entre les trois interprètes, me (re)mettent immanquablement en joie, peut-être parce que, parmi les cadeaux que les fées ont déposé dans mon berceau, j'ai reçu moi aussi cette chance de n'avoir "besoin de rien", ou de peu, "pour m'extasier".

Comme j'ai reçu aussi l'amour du partage, je vous laisse mon booster ici en cas de besoin ! 

 

  

 
(Intro parlée)
 
[Grand Corps Malade]
Un air fredonné dans sa chambre ou bien sous un abribus
Les mots qui s'invitent et s'inventent, pas besoin de beaucoup plus
Appelle ça de l'art brut, de l'art sauvage, appelle ça de l'art nu
Quand ta scène est un champ, un voyage ou un banc au bout de l'avenue

[Gaël Faye]
Un banc au bout de l'avenue devient un désert ou lagune
Enfant de la lune ou de la rue, bal poussière, mélopée du bitume
Nos voix traversent l'espace, les frontières imposées
Des mots claquent dans l'air en tonnerre, pour ne jamais retomber

[Grand Corps Malade]
Pour ne plus jamais retomber dans nos plus mauvais travers
Rester dans la vraie vie ancrés, oublier les métavers
Se satisfaire de très peu et voir ce que l'on devient
Regarder le vrai dans les yeux et n'avoir besoin de rien

[Gaël Faye]
N'avoir besoin de rien sauf de mes rimes et de mes frères de plume
On se détache de tout, donc on ne perdra plus
Retirer l'armature, relier nos coeurs, nos esprits, nos âmes
Autour d'un verre ou d'un feu, d'un arbre à palabres

[Grand Corps Malade]
D'un feu, d'un arbre à palabres, d'un jeu, d'une flamme bavarde
Un vieux retard de ses larmes, une oeuvre d'art se balade
Une oeuvre d'art innocente qui naît d'un esprit ignare
Une lumière incandescente issue d'un souffle oratoire

[Gaël Faye]
Issue d'un souffle oratoire, au commencement était la parole
J'effeuille des bouquets de prose aux mélodies corolles
Je chantonne des gospels de l'âme pour les grands enfants tristes
Il est l'heure, messieurs, mesdames, que nos poèmes rentrent en piste

[Grand Corps Malade]
Que nos poèmes rentrent en piste même s'ils ne trouvent pas d'oreilles
Ils auront toujours le mérite de s’élever vers les soleils
Vers les soleils et les lunes qu'ils auront eux-même inventés
Ils se créeront leurs propres routes se sentant toujours indomptés

[Gaël Faye]
Vers les soleils et les lunes qu'ils auront eux-même inventés
Ils se créeront leurs propres routes se sentant toujours indomptés

[Ben Mazué]
J'te connais toi t'es souvent triste,
T'es tout l'temps tendu
Laisse aller les pensées qui brisent ton moral
Pour l'instant regarde-moi
Et jusqu'à c'qu'on soit séparés
Rejoins-moi sur cette chorale

J'te connais toi t'es souvent triste,
J'te connais, toi t'es tout l'temps tendu
Laisse aller les pensées qui brisent ton moral
Pour l'instant regarde-moi
Et jusqu'à c'qu'on soit séparés
Prends l'instinct qui reste en toi
Rejoins-moi sans rien présager

Pour l'instant regarde-moi
Et jusqu'à c'qu'on soit séparés
Prends l'instinct qui reste en toi
Rejoins-moi sans rien présager

J'ai besoin de rien et j'ai tout donné
Je vois au loin la vie qu' j'ai rêvée
Je suis sûr qu' demain je vais la trouver,
Je vais la toucher cette vie, je promets

J'ai besoin de rien, je vais tout donner
Le mauvais chemin tout recommencer
J'ai besoin de rien
J'ai besoin de rien
J'ai besoin de rien
J'ai besoin de rien

[Grand Corps Malade, Gaël Faye & Ben Mazué]
Des mots éparpillés
Quelques papiers
Pour me rallier
Sur le papier
Pour les maquiller
Et les marier
A la voix qui est
A la moitié
Et les étaler
Sur du papier
Et puis c'est ça qui est
L'outil manié
Comme un brasier
Pour nous raviver
Pas rassasiés
Pour s'extasier
Pour m'extasier
J'ai besoin de rien
Pour m'extasier
J'ai besoin de rien
Pour m'extasier
J'ai besoin de rien

J'ai besoin de rien
J'ai besoin de rien
J'ai besoin de rien
J'ai besoin de rien
 
 
 
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