Lezione in canzone (1)

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
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Depuis quelques semaines, mon fils a commencé à apprendre l'italien. Je m'y suis mise aussi : ce sont nos origines après tout ! (Mes grands parents maternels étaient italiens). Il suit chaque jour ses cours en ligne avec application (beaucoup plus que ses cours scolaires, d'ailleurs). Pour ma part, j'ai choisi d'apprendre l'italien en chansons. Dans ma famille, les femmes ont toujours chanté. Mes deux grands-mères, ma mère, faisaient la cuisine en chantant. Je fais la même chose ! (Ah oui, moi je siffle comme un merle aussi, parce que je suis un oiseau).

J'écoute donc des chansons matin et soir, les paroles s'imprègnent naturellement dans ma mémoire et le texte que j'avais du mal à retenir la veille est acquis sans effort au matin. J'ai même essayé avec le refrain de la chanson en hébreu d'un post récent : ça marche aussi ! (Juste un peu plus long car là je dois apprendre phonétiquement).

Voici donc la chanson qui me sert de réveil actuellement, et je vous assure que ça fonctionne mieux que trois "caffè stretti"!

 

La vita

 
Quanti giorni vuoti
Quanti giorni tristi
In questa nostra vita
Quante delusioni
Quante inutili passioni
Nella vita
Quante volte abbiamo detto basta
Hai disprezzato questa vita
Mai una volta che pensiamo
A quello che ci porta questa vita
 
Ah, la vita
Che cosa di più vero esiste al mondo
E non ce ne accorgiamo quasi mai
Quasi mai, quasi mai
 
Qualche volta abbiamo
Come un senso di paura della vita
Anche se ci sono tante cose
Che non vanno nella vita
Ma che cosa pretendiamo
Cosa ci aspettiamo dalla vita?
No, non è possibile sprecare inutilmente questa vita!
 
Ah, la vita
Più bello della vita non c’è niente
E forse tanta gente non lo sa, non lo sa, non lo sa
Ah, la vita
Che cosa di più vero esiste al mondo
E non ce ne accorgiamo quasi mai
Quasi mai, quasi mai
 
La vita
Che cosa di più vero esiste al mondo
E non ce ne accorgiamo quasi mai
Quasi mai
La vita
 
 

 

A écouter ici interprétée par le groupe "Il Volo" (d'excellents chanteurs, et beaux en plus !)

Deux autres chansons que j'écoute en boucle :

"E penso a te"

"Ricordami"

Mais mon top one reste définitivement "Il mio rifugio"  de Riccardo Cocciante. Etrangement, j'adorais déjà cette chanson petite sans encore en comprendre les paroles. Mes parents avaient une cassette de chansons italiennes que nous écoutions sur la route des vacances. J'avais toujours une émotion particulière en entendant cette chanson. Maintenant que je la comprends, je l'aime encore plus !


 

"Sylvie, où trouves-tu tes idées pour écrire" ?

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
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Les enfants (les adultes aussi, d'ailleurs) m'interrogent souvent sur mes sources d'inspiration.

Autant vous le dire aussi sincèrement qu'à eux : je n'en sais  fichtrement rien ! Ce n'est pas vraiment moi qui trouve les idées, plutôt elles qui viennent me trouver. Ca peut se produire à peu près n'importe quand, au détour d'à peu près n'importe quoi : une lecture, une rencontre, une situation, une parole dite ou saisie au vol, un thème qui m'obsède et sur lequel j'ai envie d'échanger... mais presque chaque fois, à l'origine de ma prise de plume , il y a une émotion. C'est l'émotion mon véritable moteur. Je suis touchée par quelque chose (ou quelqu'un) et j'ai envie de partager cette émotion.

 

"Pour chaque étoile qui tombe" - Ecrit le soir de l'attentat de Nice (2016)

"La vie est un diamant à ne pas fissurer" - Ecrit et enregistré pour une amie (2016)

"Petit" - Ecrit pour les victimes de harcèlement scolaire (2017)

"Une flambée d'allumettes" - Ecrit sur le vif (2019)

"Le dernier morceau de ciel" - Inspiré par un lieu de vacances (2020)

 

 

  

Contrairement à d'autres écrivains, écrire n'est pas pour moi affaire de technique, d'entraînement ou de discipline. Je ne dis pas qu'elles sont inutiles : elles ne correspondent tout simplement pas à ma façon de faire.  Il m'est arrivé d'écrire des textes avec des règles ou des techniques imposées, pour des concours littéraires (comme "Le Joyau" pour Edilivre ou "J'aurai ta peau" pour le recueil "Strip Tease"), pour des projets spécifiques ("Besserwisser" pour le projet "Changeurs de monde" aux éditions Seepia), des ateliers d'écriture  ou simplement par jeu, pour voir ce que j'étais capable de faire à partir d'une contrainte donnée.

 

"Aimons-nous vivants " (novembre 2009) : atelier de "La Petite Fabrique d'Ecriture"

"Quelque chose en nous de galactique" (2020) : jeu de transposition d'un texte existant

 

Pour moi, ces textes sont un peu comme des gammes destinées à préparer l'exécution d'un véritable morceau. Ils ne sont pas investis de la même puissance émotionnelle qu'un texte entièrement et librement créé au fil de mon inspiration.

 

Quelque chose en nous de Galactique

  

Quand nous avons enregistré la vidéo sur son métier de conteuse, mon amie Sylvie Beythan-Ory conseillait de raconter de préférence des histoires que nous aimons personnellement. Quand elle m'a proposé, il y a quelques années, d'organiser un atelier d'écriture, je ne voyais pas comment enseigner quelque chose que je n'ai moi -même jamais appris et que je suis (aujourd'hui encore) incapable d'expliquer, parce que je le pratique de manière très instinctive. Je n'ai pas de technique à transmettre ou de recette miracle à partager. Juste beaucoup d'expérience et encore davantage d'intuition.

 

 

 

Quand je travaille avec une personne (ou un groupe), j'ai une sorte de "scan" intuitif de son univers, ses possibilités et ce qui peut lui convenir pour atteindre ses buts. Je lui fais des propositions, elle s'y essaie et elle me dit si ça fonctionne pour elle. Si ça ne "prend" pas (au sens "chantillyque" du terme), on essaie autre chose. C'est donc une méthode tâtonnante, expérimentale, construite ensemble et qui ne ressemble en rien à un cours.

 

 

J'achoppais sur l'idée qu'un atelier d'écriture doive apporter un contenu, des méthodes, des connaissances littéraires, culturelles et techniques. Finalement, c'est en lâchant cette croyance et grâce à la confiance d'un petit groupe de "pionniers" volontaires que j'ai réussi à créer un atelier sur mesure : sur mesure pour moi et ma façon de faire, et sur mesure pour chacun des participants. J'arrive avec mes idées et envies, ils arrivent avec les leurs, nous faisons table commune et l'atelier se construit ainsi. Comme un pique-nique créatif et convivial plutôt qu'un repas dans les règles de l'étiquette.

Je vous donnerai bientôt un aperçu de ce qui s'y passe.

En attendant, dégustez la vie comme vous la préférez : avec ou sans étiquette !


 

 Merci à W.P pour ses photos toujours magiques...

 

"Debout" in "Résistances poétiques"

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
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Augustin Trapenard recevait sur le plateau de "La grande librairie" Cyril Dion. L’écrivain venait présenter son nouvel ouvrage "Résistances poétiques", dévoilé mercredi 1er mars 2023 aux éditions Actes sud. Dans celui-ci, Cyril Dion rassemble des poèmes, des musiques, des oeuvres contemporaines qui essayent tant bien que mal de changer et secouer le monde.

Un recueil dans lequel il fait appel à de nombreux artistes à l’instar de Sébastien Hoog, compositeur, Rachid Koraïchi, JR, Prune Nourry, Augustin Rebetez, Anouk Grinberg, Zaric, Ernest Pignon-Ernest, Réjean Dorval, tous plasticiens qui avait déjà vu le jour sous forme d’un spectacle pour faire entendre plus facilement sa voix et amener la personne en face de nous, dans une autre perspective de réflexion :

“Face à la perspective d’un effondrement écologique, plongé dans le bouillonnement numérique, happé par le tourbillon des informations, confronté à la violence, aux inégalités, nous avons besoin de la poésie, de la beauté, de la musique. Lire, écrire de la poésie, c'est déjà opposer une résistance à un monde obsédé par le rendement financier, la performance et le consumérisme. C'est prendre le temps d'écouter le fracas à l'intérieur de nous et puiser dans nos ressources créatives, spirituelles, pour faire face. Et tenter de construire un autre futur”, comme il l'a précédemment exprimé.  

L’écrivain est connu depuis de nombreuses années pour ses différents engagements, notamment écologiques. Il a déjà écrit "Imago", "Petit manuel de la résistance contemporaine", tous publiés chez Actes sud. Il réalise également de nombreux films autour de la question écologique comme "Demain", "Après Demain", "Animal" ou encore "Un monde nouveau". 

À cette occasion, il a lu le poème "Debout" en compagnie de Sébastien Hoog, face aux téléspectateurs, qui est à retrouver dans le livre.

Un moment suspendu dans le temps.


 

Une découverte

Rédigé par Sylvie PTITSA 1 commentaire
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La musique (klezmer, surtout), les chants, la langue yiddish me touchent avec une intensité particulière. L'hébreu aussi. J'ignore d'où cela me vient. C'est juste beau et inexplicable, tout comme l'est ma sensibilité exacerbée au son du violoncelle.

En ce moment, j'apprends l'italien en écoutant des chansons. Beaucoup de chansons. Dans mes suggestions You Tube du matin, parmi les chansons italiennes, est apparue cette interprétation de "La chanson des vieux amants" de J. Brel par une violoncelliste inconnue. Bien que je connaisse les paroles en français par coeur, je crois que même sans les comprendre, mon émotion aurait été la même. Ecoutez...

  

 

Ecouter l'original de la chanson par Jacques Brel

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