La beauté du coeur

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
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À tous les utopistes et à tous les rêveurs
Tous les fraternels de ce monde
À mes frères anarchistes, à la beauté des fleurs
À cette petite fille sous les bombes
Dessinant une étoile comme une destination
Créant de sa plume orpheline
À ces gens bras ouverts qui offrent l'horizon
Aux yeux de ces enfants de l'exil

À celui qui héberge celui qui va sans toit
Au migrant accueilli en chemin
Au soignant tenant main à celui qui s'en va
Au mendiant, à l'offrande du vin
À l'alcool partagé à celui qui a froid
À celui qui offrira son pain
À ces gens dont la vie reste le seul combat
À celui dont survivre est le destin

À celle qui donnera le sein à l'orphelin
À ceux dont le seul dieu est partage
À la mère pardonnant un jour à l'assassin
De son enfant sachant les naufrages
Que la haine fait ici quand sonne la vengeance
À celui dont le cœur reste amour
À ces âmes éclairées qui n'ont pour seule violence
Que les larmes à leurs yeux en tambours

À l'animal courant droit vers le sacrifice
De sa vie pour sauver son maître
À celui se jetant corps dans le précipice
Pour remonter le corps d'un autre être
À celui dans les flammes qui sacrifie sa vie
Pour tenter de sauver un berceau
À l'oiseau dont les ailes blessées par le fusil
Recouvrent leur envol pour là-haut

À ces chants de marins, la nuit venant du large
Ami trinquons nos vins, nos sanglots
C'est à l'encre des yeux que s'écrivent nos pages
Aux mémoires de ceux partis là-haut
Aux étoiles éclairant l'univers de la nuit
Des prénoms de nos amis morts
À ces soleils toujours faisant naître la vie
Des ténèbres en accouchant l'aurore

Au partage de l'avoir pour la beauté de l'être
Puisque c'est notre histoire, malheureux
Toujours la lutte entre l'être ou bien le paraître
Entre le milliardaire et le gueux
À celui dont la gloire se compte en offrant
Bien plus qu'en nombre de diamants
À ces gens qui n'ont rien que leur propre viande
Si tu savais comme leur cœur est grand

À ces adolescents pavés contre matraques
Poing levé vers le ciel, tête haute à la mort
À ces fous magnifiques, la rose face aux chars
Corps des disparus de ces navires sans port
Qui seuls face au naufrage bravant tous les typhons
Dans la brume soudain aperçoivent une plage
À celui dont l'amour le laisse sur un carrefour
Comme on laisse une balise, comme on laisse un bagage
 
À la femme violée redécouvrant tendresse
À ces enfants battus découvrant la caresse
Quand l'amour vous offre la délicatesse
Au croyant sans église redécouvrant la messe
À toute l'humanité dans ce mouchoir tendu
À celui dont les yeux s'inondent sous les crues
Contre tous les outrages, contre toutes les moqueries
Il n'est pas de plus grand courage qu'être gentil

Il n'est pas de plus grand courage qu'être gentil
Il n'est pas de plus grand courage qu'être gentil
Contre tous les outrages, contre toutes les moqueries
Il n'est pas de plus grand courage qu'être gentil
                                                                  
Damien SAEZ



Ephémère

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
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Éphémères | Espace pour la vie

 

Si les nuits d'été on passe des heures à regarder l'ciel 

À attendre le passage éclair des étoiles filantes 

C'est que le charme de la vie a un plus beau potentiel 

Quand les choses sont fragiles et les secondes fuyantes 

 

L'étoile filante ne s'installe pas, elle s'envole et disparaît 

On l'attend, on l'espère pour un plaisir furtif 

Il faut saisir l'instant, pas la seconde d'après

 Les bonheurs les plus intenses sont souvent fugitifs 

 

Le précaire ça génère, l'émotion s'accélère 

Pour défaire et refaire, laisser faire l'éphémère 

Pour se sentir vivant loin des routines amères 

Laisser taire l'ordinaire, laisser faire l'éphémère 

 

Rien n'est jamais fini, jamais figé, jamais éternel 

C'est juste un prêt la vie, un trait léger de craie dans le ciel 

Rien n'est jamais perdu, jamais foutu, jamais immobile 

Y a pas d'avant, pas d'après, rien d'indélébile sur cette Terre 

Que de l'éphémère 

 

Il ne restera rien de nos livres, de nos rimes, de nos lignes, de nos vies furtives et fragiles 

On s'en va dans l'abîme, dans le vide mais qui sait, on laissera même un film,

un faisceau dans la nuit 

Il ne restera rien de nos livres, de nos rimes, de nos lignes, de nos vies furtives et fragiles 

On s'en va dans l'abîme, dans le vide mais qui sait, on laissera même un film,

un faisceau dans la nuit 

 

Que de l'éphémère 

Laisser faire l'éphémère 

Les jours passent et tout s'efface 

 Les jours passent...

 

 

 

Grand Corps Malade solo, c'est déjà une merveille... Associé à Ben Mazué et Gaël Faye, ça donne ce petit bijou ! Je crois que je vais m'offrir cet album !

 

 

 

En espagnol, pour changer !

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                     Alma mía
 
Alma mía, sola siempre sola
Sin que nadie comprenda
Tu sufrimiento, tu horrible padecer
Fingiendo una existencia siempre llena
De dicha y de placer, de dicha y de placer
Si yo encontrara un alma como la mía
Cuantas cosas secretas le contaría
Un alma que al mirarme sin decir nada
Me lo dijese todo con la mirada
Un alma que embriagase con suave aliento
Que al besarme sintiera lo que yo siento
Y a veces me pregunto qué pasaría
Si yo encontrara un alma como la mía
Un alma que al mirarme sin decir nada
Me lo dijese todo con la mirada
Un alma que embriagase con suave aliento
Que al besarme sintiera lo que yo siento
Y a veces me pregunto qué pasaría
Si yo encontrara un alma
Si yo encontrara como la mía, ooh ooh ooh
                                                    Auteur-compositeur : Maria Grever.
  
                       
                            Mon âme
 
Mon âme, seule toujours seule
Sans que personne ne comprenne
Ta souffrance, ton horrible souffrance
Simulant une existence toujours remplie
De joie et de plaisir, de joie et de plaisir
Si je trouvais une âme comme la mienne
Combien de choses secrètes je lui dirais
Une âme qui me regarde sans rien dire
Et me dirait tout du regard
Une âme qui m'enivre de son souffle suave
Qui, en m'embrassant, ressente ce que je ressens
Et parfois, je me demande ce qui se passerait
Si je trouvais une âme comme la mienne
Une âme qui en me regardant sans rien dire
Me dirait tout d'un regard
Une âme qui m'enivre de son souffle suave
Qui, en m'embrassant, ressente ce que je ressens
Et parfois, je me demande ce qui se passerait
Si je trouvais une âme
Si je trouvais une âme comme la mienne, ooh ooh ooh
 

 

En espagnol, pour changer !

 

Auguste RODIN - "La cathédrale"

Cliquez pour écouter le morceau.

 

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