La vie, c'est quoi ?

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
Classé dans : Actu, Textes d'autres plumes Mots clés : aucun
 
"C'est quoi la musique?
C'est du son qui se parfume.
C'est quoi l'émotion?
C'est l'âme qui s'allume.
C'est quoi un compliment?
Un baiser invisible.
Et la nostalgie?
Du passé comestible.
C'est quoi l'insouciance?
C'est du temps que l'on sème.
C'est quoi le bon temps?
C'est ta main dans la mienne.
C'est quoi l'enthousiasme?
C'est des rêves qui militent.
Et la bienveillance?
Des anges qui s'invitent.
Et c'est quoi l'espoir?
Du bonheur qui attend.
Et un arc-en-ciel?
Un monument au vivant.
C'est quoi grandir?
C'est fabriquer des premières fois.
Et c'est quoi l'enfance?
De la tendresse en pyjama.
Mais dis, papa,
La vie c'est quoi?
Petite, tu vois,
La vie, c'est un peu de tout ça,
mais surtout c'est toi.
C'est toi.
C'est quoi le remords?
C'est un fantôme qui flâne.
Et la routine?
Les envies qui se fânent.
C'est quoi l'essentiel?
C'est de toujours y croire.
Et un souvenir?
Un dessin sur la mémoire.
C'est quoi un sourire?
C'est du vent dans les voiles.
Et la poésie?
Une épuisette à étoiles.
C'est quoi l'indifférence?
C'est la vie sans les couleurs.
Et c'est quoi le racisme?
Une infirmité du cœur.
C'est quoi l'amitié?
C'est une île au trésor.
Et l'école buissonnière?
Un croche-patte à Pythagore.
C'est quoi la sagesse?
C'est Tintin au Tibet.
Et c'est quoi le bonheur?
C'est maintenant ou jamais.
Mais dis, papa,
La vie c'est quoi?
Petite, tu vois,
La vie, c'est un peu de tout ça,
mais surtout c'est toi.
C'est toi
Dans tes histoires,
Dans tes délires, dans la fanfare de tes fous rire,
La vie est là, la vie est là
Dans notre armoire à souvenirs, dans l'espoir de te voir vieillir,
La vie est là, la vie est là..."
 
 
Aldebert
 
   

 A tous les papas qu'on fête aujourd'hui en France... et peut-être au-delà.

 

 

 

La vie en rose

Rédigé par Sylvie PTITSA 1 commentaire
Classé dans : Actu, Textes de ma plume, Textes d'autres plumes, Ek_posts, Publié (Ek) Mots clés : aucun

 


Les roses sont partout sur mon chemin en ce moment. En bas de chez moi, les églantines sont en fleur et, comme chaque année, je les remercie pour leur délicate beauté offerte. A l'instar des coquelicots, que j'aime tant, elles font partie des fleurs sauvages et fragiles qui fanent dès qu'on les cueille et qu'on ne peut s'approprier dans un vase en guise d'ornement.

 

Ma mère m'a rapporté d'Andalousie un cadeau emballé dans du papier avec des roses. Une amie m'a offert une rose de son jardin et, après avoir déjeuné avec une autre, nous nous sommes promenées dans la roseraie.

 

Jusqu'ici, je n'étais pas, je dois dire, une grande amie des roses. Je les trouvais trop sophistiquées, trop snob, trop dénaturées... et trop épineuses. De plus, l'entretien des rosiers est un vrai casse-tête pour beaucoup de jardiniers. Je suis une fille simple qui aime les choses simples. Les roses, c'était beaucoup trop de tralala pour moi. Sans compter l'utilisation commerciale qui en est faite à la Saint Valentin...

 

Pourtant, la vie me propose de regarder les roses différemment. Ce sont des fleurs qui ne se laissent pas approcher facilement. Elles se protègent derrière leurs épines. Elles demandent de l'attention et beaucoup de persévérance. Elles m'apprennent qu'il y a des bonheurs d'autant plus grands d'avoir été longtemps attendus, longtemps inaccessibles. Des bonheurs intenses qu'on n'a même pas imaginés possibles.

 

On avait atteint le point de bascule où on est prêt à renoncer,  où on se dit "ça n'existe pas" ou "ce n'est pas pour moi". Et là, la vie nous rattrape par la manche et nous souffle  : "Ne renonce pas". On s'arrête pour mieux tendre l'oreille, on n'est pas sûr d'avoir bien compris, bien entendu. Ca semble tellement irréel, tellement improbable. Alors la vie ajoute, à peine un peu plus fort : "Ca existe. C'est pour toi. Si tu acceptes que cela le soit. Mais seulement dans ce cas. Tout part de toi. Jusqu'où es-tu prêt(e) à croire en moi ? "

 

Voilà ce que m'apprennent les roses, mes professeurs du moment. En leur honneur, j'ai eu envie de réécouter "La vie en rose". Il en existe d'innombrables interprétations, dont bien sûr l'originale de Piaf. Souvent très romantiques et passionnées. J'ai aimé celle de Zaz, plus proche de mon énergie, tout en joie et en légèreté. Un peu folle. Un peu comme la leçon des roses.

 

 

 

 

Des yeux qui font baisser les miens
Un rire qui se perd sur sa bouche
Voila le portrait sans retouche
De l'homme auquel j'appartiens
Quand il me prend dans ses bras
Qu'il me parle tout bas
Je vois la vie en rose
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon coeur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause
C'est lui pour moi, moi pour lui dans la vie
Il me l'a dit, l'a juré pour la vie
Et dès que je l'aperçois
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat
 
Des nuits d'amour à n'plus finir
Un grand bonheur qui prend sa place
Des ennuis des chagrins s'effacent
Heureux, heureux à en mourir
Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose
Il me dit des mots d'amour
Des mots de tous les jours
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon coeur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause
C'est toi pour moi, moi pour toi dans la vie
Il me l'a dit, l'a juré pour la vie
Et dès que je t'aperçois
Alors je sens en moi
Mon coeur qui bat
 
Auteurs-compositeurs : Edith Piaf, Louiguy
Interprète : Zaz
 

United (Playing for change)

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
Classé dans : Actu, Textes d'autres plumes Mots clés : aucun


Music Trivia Quiz. Can You Answer 80%? Knowledge Challenging

 

En cherchant une version sympathique de la chanson "Don't worry, be happy" que j'avais en tête ce week-end, je suis tombée sur la chaîne You Tube et le site internet de "Playing For Change" (PFC). J'ai immédiatement aimé le concept d'utiliser la musique pour créer du lien et depuis, j'explore longuement leurs vidéos qui, comme celles de PaJu, (me) donnent un autre regard sur l'humanité que celui des médias pessimistes, voire catastrophistes (que j'appelle, à la façon de Zep et Titeuf, : "les prophètes de l'Apocaslip").

 

De mon point de vue, l'humanité n'est ni bonne, ni mauvaise. Elle est l'or et elle est le plomb. De quel côté choisissons nous d'être ? Quel(s) aspects(s) de l'humanité voulons-nous incarner, individuellement et collectivement ? A chacun d'y répondre à sa manière. J'aime la réponse de "Playing for change":

 

Logo

Notre mission est simple : inspirer et connecter le monde à travers la musique.

Nous croyons que la musique a le pouvoir de briser les frontières et de surmonter les différences qui nous divisent.

Notre objectif principal est de financer, enregistrer et filmer les musiciens qui se produisent dans leur environnement naturel et de combiner leurs talents et leur pouvoir culturel à travers une variété de vidéos.

Il y a de fortes chances que l’une de ces vidéos vous ait amené ici aujourd’hui, avec des millions d’autres mélomanes de tous les continents.

À ce jour, nous avons produit plus de 400 vidéos, enregistré plus de 1 200 musiciens dans 60+ pays et touché le cœur de plus de 2 milliards de téléspectateurs grâce à nos vidéos musicales, nos performances et nos programmes scolaires.

Rien de tout cela ne serait possible sans nos fidèles partisans. Et pour cela, nous vous remercions de nous aider à apporter plus de musique et plus de changements positifs dans le monde.

 

 

  

 "I want to see the world united, learn to live as one

We have to bring the world together and learn to live as one

El instante es lo que cuenta

Vive sonriendo hasta el final

Pero vendran dias de alegria

Que nadie puede creer

We have to bring the world together and learn to live as one

We have to bring the world together and we shall overcome"

 

Despacito

Rédigé par Sylvie PTITSA 1 commentaire
Classé dans : Actu, Ek_posts, Publié (Ek) Mots clés : aucun

 


Plus j'avance en âge, plus je suis lente. Non pas que mon corps fatigue, mais parce que j'apprécie de prendre mon temps, simplement. Et s'il y a bien un moment où j'ai besoin d'aller lentement, c'est au réveil. L'agenda de mes nuits doit être tellement plein que le matin, j'ai l'impression d'avoir déjà une journée de travail intense derrière moi. Il me faut deux ou trois cafés dans le calme pour mettre mes moteurs en route. Et, tous mes proches le savent, il ne faut surtout pas m'adresser la parole avant le 2e ou 3e café, sous peine de n'obtenir en réponse que des grognements ou, pire, de me mettre en pétard pour le reste de la journée.

Une fois que j'ai pris le temps, tout va bien, je redeviens la pétillante lutine épicurienne que vous connaissez !

En italien on dit : "Qui va piano va sano" (private joke familiale : ma mère avait essayé d'apprendre quelques proverbes italiens à mon père, qui collait systématiquement le début le l'un avec la fin d'un autre. De toute façon, la lenteur était un concept inconnu dans le référentiel de mon père, aucune chance qu'il mémorise ce proverbe-là!)

Même mon ordinateur m'approuve : depuis des jours, il m'affiche en fond d'écran aléatoire une tortue sous l'eau. Alors si vous aussi, vous êtes une tortue, surtout au réveil, faites comme moi ce matin : allez-y "despacito !". J'adore ce duo et sa capacité d'auto-dérision décomplexée. Passez un bon dimanche... piano e sano ! 



 


Fil RSS des articles de cette catégorie