Rires et larmes

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Je ne sais qui je trouve le plus beau et le plus touchant, de lui qui ose quitter sa roulotte camarguaise pour venir offrir sa musique dans une émission de télé absolument pas faite pour elle, ou d'elle qui danse sur sa chaise avec ses béquilles et pleure de joie en l'écoutant chanter. Merci d'avoir osé l'impensable !

 


"Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible..."

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
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Le 27 janvier est la  Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah et de prévention des crimes contre l’humanité.

La Shoah, crimes sans nom et sans nombre qui pèsent de nos jours encore sur des  destins individuels et des lignées familiales, comme en témoignent les descendants des "Lebensborn", une réalité moins connue que celle des camps et pourtant autrement destructrice, née du même esprit fanatique, aveugle, malade.

Quand on sait l'impact transgénérationnel des secrets de famille, combien d'identités perturbées, combien de culpabilités et de haines inconscientes payent encore à notre époque les héritiers de ce passé sous scellés ?

  

 

Mais la Shoah, ce sont aussi des héros, tel Schindler mis en lumière par le cinéma ou, plus récemment, Winston qui a lui aussi fait l'objet d'un film en 2024 ("One life", avec Anthony Hopkins dans le rôle principal).

  

 

L'être humain est capable du pire comme du meilleur, et je me demande souvent, en toute honnêteté, de quel côté j'aurais été si, comme dans la chanson de Goldman, j'étais "née en 17 à Leidenstadt"... Et vous ?

  

 

L'autre côté

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
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Un site internet démoli, 20 ans de travail pulvérisés, deux ordinateurs grillés, un volet cassé, quatre caries détectées (alors que je n'en avais plus depuis des années) et, depuis 8 jours, la grippe. Heureusement que je ne fais pas de voeux de bonne année, sinon, je penserais m'être trompée de formule ou, pire, n'avoir pas été entendue.

Pourtant, je pense que la vie m'entend. Je vais même plus loin : je pense qu'elle m'aime et veut le meilleur pour moi. En ce début 2025, est-ce que j'en suis encore si sûre ?

Eh bien, je n'ai aucune preuve absolue que ce soit vraiment le cas... mais, quitte à croire en quelque chose, même faux, je préfère croire qu'elle m'aime. Quel intérêt de ressasser que la vie m'exècre et prend plaisir à me bastonner ?

J'ai eu un ami qui, lui, en était persuadé. Il ne cessait de lui arriver malheur : il tombait dans les escaliers, se faisait renverser à vélo, était déçu ou trahi dans ses relations... Je comprends que, suite à des discours qui ont imprégné notre enfance, suite à une série d'événements contraires ou même dramatiques, on finisse par nourrir la croyance que la vie nous déteste, qu'on n'a pas droit au bonheur, qu'on est là pour en baver. J'ai plus de mal à comprendre qu'on puisse la cultiver. Comment vivre heureux sur une telle toile de fond ?

Peut-être que finalement, la vie n'est ni aimante ni méchante, qu'elle est juste impartiale, factuelle, neutre. Alors, autant accueillir ce qui vient avec la même neutralité. C'est ce que je m'entraîne à faire. C'est là. C'est arrivé. Je ne peux pas le changer. Maintenant, qu'est-ce que j'en fais ? 

Passés la contrariété, le stress, l'énervement, passés le ras-le-bol et le découragement, je constate que ce début 2025 me fait aussi voir et réaliser tout ce qui va bien dans ma vie. La grippe passera. J'ai les moyens de me soigner, de faire réparer le volet, de remplacer les deux ordinateurs. Des gens compétents se mobilisent pour m'aider. J'ai peut-être trouvé un meilleur endroit pour recréer un meilleur site internet, plus lisible, plus léger, plus beau et, en prime, totalement gratuit.

Janvier m'a offert des scènes d'hiver féérique comme nous n'en avions plus depuis longtemps, des paysages givrés, ciselés, nacrés de rose, des festins d'oiseaux autour des mangeoires sur le balcon, et bientôt les dix-huit ans de mon grand, ce magnifique garçon qui se transforme peu à peu en homme. Aurais-je pris le temps de m'arrêter sur tout cela si j'avais eu la tête dans le guidon ? Si les circonstances ne m'avaient pas intimé : "Arrête-toi ?" Je repense à ce texte écrit il y a longtemps (2014) pour quelqu'un d'autre...

Alors, non, c'est vrai, je ne peux pas affirmer avec certitude que la vie m'aime, nous aime.

Je préfère simplement le croire, parce que ça rend mon passage ici plus doux, plus léger,  parce que ça lui donne plus de sens, et aussi parce que ça me donne plus envie d'être là, de m'investir dans ce que je fais, d'être présente pour les autres, de créer du beau, du lien, du vivant.

Et à bien y réfléchir, vraie ou non, je trouve cette raison suffisante.

 

 

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