Mamz'ailes


Elle
C’est le nom toujours gravé
Dans mon cœur et dans mes pensées
Que rien au monde ne peut jamais effacer
Elle
C’est l’ange providentiel
Qui un jour m’est tombé du ciel
Pour donner à ma vie blessée
Le goût des rêves oubliés
Elle
C’est la source qui jaillit
Au cœur de mes printemps ternis
La fleur sauvage qui
Est le sel de ma vie
Elle
C’est mon unique horizon
Ma seule chance et ma raison
De vivre et crier ma passion
Sur tous les tons
Elle
À qui les ombres de la nuit font peur
Qui, quand l’orage tonne sa fureur
Vient se blottir tremblante sur mon cœur
Elle
Si fragile et si forte à la fois
Qui sans effort m’a soumis à sa loi
Et sans compter m’a fait le don de soi
Elle
Hante mes nuits et mes jours
Avec humour, avec amour
D’un bonheur fait de joie
Rien que pour elle et moi
Moi
Dont elle comble à tout jamais
Par son charme et par ses attraits
Bien qu’au fond j’en doutais parfois
Un monde merveilleux pour elle et moi
Elle
Hante mes nuits et mes jours
Avec humour, avec amour
D’un bonheur fait de joie
Rien que pour elle et moi
Moi
Dont elle comble à tout jamais
Par son charme et par ses attraits
Bien qu’au fond j’en doutais parfois
Un monde merveilleux pour elle et moi
🐞 Paroles de Charles Aznavour : Elle
Un vieux fermier avait pour seule richesse un vieux cheval grâce auquel il labourait ses champs. Un jour, le cheval s’enfuit vers les collines.
Ses voisins, qui le prenaient en sympathie, lui dirent : « Quelle malchance ! » et lui répondit : « Chance ou malchance, qui peut le dire ? ».
Une semaine plus tard, le cheval revint des collines avec un troupeau de chevaux sauvages, et les voisins félicitèrent le fermier pour sa bonne chance.
Il répondit encore :
« Chance ou malchance, qui peut le dire ? »
Puis, lorsque son fils, voulant dompter un des chevaux sauvages, fit une chute et se brisa la jambe, tout le monde pensa que c’était une grande malchance.
Le fermier, lui, se contenta de dire :
« Chance ou malchance, qui peut le dire ? »
Quelque semaines plus tard, des soldats de l’armée entrèrent dans le village et mobilisèrent tous les jeunes gens valides pour partir en guerre. Quand ils aperçurent le fils du fermier avec sa jambe cassée, ils le dispensèrent du service.
Était-ce de la chance ? De la malchance ? Qui peut le dire ?
Tout ce qui, à première vue, semble un mal peut, en fait, être un bien déguisé.
Et tout ce, qui à première vue, semble un bien, peut en réalité être un mal.
Même quand on croit savoir, des surprises sont là pour nous dire : tout peut changer, varier, tourner, d’un instant à l’autre.
La vie est étonnamment mouvante… elle est é-mouvante !
Ce qui peut paraître une bonne chose peut se révéler être plus un problème qu’une solution, et d’un autre côté ce qui peut paraître un vrai problème peut se révéler une bénédiction.
Une amie me racontait que le jour de son mariage, en sortant de l’église, leur voiture n’était plus là. Enlevée par la fourrière.
Son désormais mari était très en colère, fulminant, vexé d’avoir à payer, vexé d’être en retard sur leur programme.
Une fois la voiture récupérée, sur la route, un gros ralentissement dû à un accident important s’étant passé une heure auparavant.
Mon amie fait remarquer à son mari :
"Tu comprends pourquoi c’est certainement une chance que notre voiture ait été enlevée par la fourrière ?
Si nous avions été à l’heure nous aurions sans doute été dans cet accident."
Elle ne saura jamais si effectivement ils auraient été pris dans cet accident. Mais…
Un ami très cher à mon cœur vient de perdre son travail qu’il aimait beaucoup.
Il est peiné de n’avoir pas su le garder. Il s’en veut.
Ma première réaction quand je l’ai appris a été d’être vraiment très triste pour lui.
Puis j’ai réfléchi et j’ai vu qu’en fin de compte c’était une chance pour lui.
(Je ne vous raconterai pas ici le pourquoi c’est une chance, mais c’est vraiment une chance.)
La vie l’a protégé. Et il le sait. Bien sûr il reste l’amertume, la tristesse, le sentiment de culpabilité.
Mais à côté de ça, il y a ce cadeau étonnant de la vie : il a perdu son boulot !
J’aime toujours trouver un sens à ce que je vis.
Bien sûr, on peut se dire que je me raconte des histoires, c’est vrai.
Mais je préfère me raconter ces histoires et imaginer les clins d’œil de la vie plutôt que de penser que rien n’a de sens…
Et la vie m’a prouvé pas mal de fois qu’elle prenait soin de moi.
Quand il y a ainsi des mauvaises surprises, une fois ce sentiment d’amertume passé, je regarde le cadeau caché.
Car je le sais, immanquablement il y en a un.
Ou bien je vais m’en inventer pour mieux aborder la suite, plus légère.
Lu sur le blog des Editions pour penser
Ce texte a fait écho à "L'autre côté", que j'avais écrit en janvier.
Il m'a aussi rappelé ce conte asiatique que j'aime beaucoup.