"Le saviez-vous ?" - La pavlova

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Pavlova aux cerises et chocolat

Pavlova aux cerises et chocolat (photo : magazine "Elle")

 

La pavlova est un gâteau à base de meringue, nappé de crème chantilly et recouvert de fruits frais (ananas, kiwi, mangue, fruits rouges…). Ce dessert fut ainsi nommé en l'honneur de la ballerine russe Anna Pavlova (1881-1931), étoile du ballet impérial russe et des Ballets russes de Serge Diaghilev, qui fut la première ballerine à parcourir le monde avec sa propre compagnie de ballet.

La recette est réputée avoir été créée à la suite d'une tournée de la Pavlova en Australie et en Nouvelle-Zélande, dans les années 1920. Entre les deux pays, qui revendiquent chacun son invention, elle constitue une source traditionnelle de dispute.

Le dessert est très populaire et forme une partie importante de la gastronomie des deux pays, où il est particulièrement associé aux occasions estivales, dont le repas de Noël.

La spécificité de la pavlova est d'être croustillante à l'extérieur et moelleuse à l'intérieur. (Source : Wikipedia)

 

Recettes de pavlovas

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Des pas sur le sable

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Une nuit, j’ai eu un songe.


J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage, en compagnie du Seigneur.
Sur le sable apparaissaient, les unes après les autres, toutes les scènes de ma vie.
Et j’ai vu qu’à chaque scène de ma vie, il y avait deux paires de traces de pas sur le sable :
L’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur.
Ainsi nous continuions à marcher, jusqu’à ce que tous les jours de ma vie aient défilé devant moi.
Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière.
J’ai remarqué qu’à certains endroits, il n’y avait qu’une seule paire de pas dans le sable, et cela correspondait exactement aux jours les plus difficiles de ma vie, les jours de grande angoisse,de grande peur et aussi de grande douleur.
Peiné, j’ai dit au Seigneur :

« Seigneur, tu m’avais dit que tu serais avec moi tous les jours de ma vie
et j’ai accepté de vivre avec Toi.
Mais je vois que dans les pires moments de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas.
Je ne peux pas comprendre que tu m’aies laissé seul aux moments où j’avais le plus besoin de Toi. »
Le Seigneur répondit :

« Mon fils, tu m’es tellement précieux !
Je t’aime ! Je ne t’aurais jamais abandonné, pas même une seule minute !
Les jours d’épreuves et de souffrances, il n’y a qu’une seule trace de pas,
parce que ces jours-là, je te portais. »

 

Ademar de Borros

 

Côte à côte (13)

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"Les vacances sur la Riviera, tu parles d’un cadeau…

-Ouais... C’est le bagne.

-On serait mieux à Alcatraz. En plus, je dois porter ce foutu pull à côtes, parce que c’est la Nonna qui l’a tricoté, et qu’elle fera une crise si je le porte pas. Il fait mille degrés, putain ! Je fume dedans comme une cocotte-minute !

-Je suis pas plus gâtée avec la jupe en simili-cuir cousue par la voisine...

-C’est sûr qu’avec la jupe en cuir et les chaussettes blanches qu’ils t’obligent à porter avec, t’as autant de charisme qu’une bombe sexuelle en uniforme.

-M’en parle pas… j’ose même pas croiser mon image dans le miroir, il me manque plus que les nattes et les lunettes loupe pour incarner la parfaite gourdasse.

-Notre ultime hope, c’est que le vintage redevienne fashion, sister ! Parce qu’entre moi avec mon pull de grand-father et toi avec ton look de première de la classe, si on tente un flirt, j’ose pas imaginer the result…

-« Vous allez faire des ravages », qu’ils promettaient, les vieux ! « De beaux jeunes comme vous, avec de l’argent et du style, c’est le jackpot assuré : vous aurez toute la Côte à vos pieds, vous n’aurez plus qu’à pêcher qui vous préférez ! »

-On va pêcher le homard, ouais ! Rouge de honte !

-Ou tous les râteaux de la plage !

-De toute façon, ya que des vieux riches à gourmette et des vieilles snobs à caniche ici, qui tu veux harponner ?

-Déjà, je comprends même pas comment on peut venir en vacances tous les ans au même endroit, dans ce trou du cul où y a même pas une boîte de nuit, alors qu’il y a tant d’autres endroits possibles... Même le baroudeur avec son sac à dos, là, tu l’as vu, celui qui vient de passer, plus trempé qu’un système d’arrosage ? Eh ben, même lui, avec son sac qui pèse un gnou, ses cheveux gras et ses chaussettes qui puent, je suis sûr qu’il est plus heureux que nous et qu’il a plus de chances de faire une belle rencontre avant ce soir.

-On fait quoi, on siphonne un cargo et on se suicide au mazout ?

-Ou on bute les darons au harpon ?

-Pas la peine, je pense qu’ils vont pas tarder à se buter entre eux… la seule vraie question, c’est lequel va étriper l’autre en premier. Plus ils vieillissent, plus ils se bouffent le nez, t’as remarqué aussi ?

-Yep. Je parie sur le reup.

-Papa ? Pourquoi ?

-T’as vu comment la daronne le harcèle depuis qu'on est ici ? Le gars est en mode Vésuve. Pas une minute où elle est pas en train de l’asticoter, de lui faire des reproches ou de lui commander un truc.

-Bah, il est pas d’un caractère facile non plus, hein. Comment tu veux avoir une conversation avec quelqu’un qui dit jamais rien ?

-Comment tu veux avoir une conversation avec quelqu’un qui cause pour deux ? Elle fait les questions et les réponses. Enfin, surtout les réponses, parce que les questions, ça laisse encore trop de place à l’autre.

-Elle lui pompe tellement l’air qu’il va finir le séjour en réanimation. Il a pas notre répartie, le pauvre. Il est trop gentil.

-Trop gentil ou trop lâche ? Je lui remettrais les idées en place avec une bonne gueulante, moi, à la vieille. Je taperais du poing sur la table, faut montrer qui est le chef pour se faire respecter!

-Pffffffffff, c’est bien  des méthodes de mec, ça. Toujours la violence !

-T’as vu le succès de sa méthode non-violente, à lui ? Plus il l’amadoue, plus hargneuse elle est. Et puis… jalouse !! Mais jalouse !lll! Il regarderait distraitement le cactus en plastique de la terrasse ou une méduse affalée sur la plage qu’elle menacerait de lui arracher les yeux. Je la soupçonne de fouiller ses affaires et de regarder dans son téléphone la nuit.

-C’est vrai qu’elle a du souci à se faire. A la place du daron, moi, j’irais voir ailleurs ! Elle a le sex appeal d’une planche de fakir et la douceur d’une fosse à crocodiles. J’espère que je lui ressemblerai pas !

-Pourtant, quand tu vois les photos d’elle jeune, elle était pas mal !

-Le daron aussi !

-C’est par nostalgie de leur jeunesse qu’ils nous forcent à nous habiller comme dans les années soixante, tu crois ?

-Pffffff, je sais pas, mais qu’est-ce que ça me broute, le style ringard !

-Tu sais quoi ? L’an prochain, on leur dira qu’on préfère venir pour Carnaval, comme ça, on aura l’air costumés.

-Tu sais quoi ? L’an prochain, on leur dira qu’on vient pas du tout ! T’auras eu ton permis, je serai presque majeure. On se tire sans eux, où tu veux !

-Eeeeeeeeeh, minute, qui te dit que je préfère passer mes vacances avec toi ?

-Tu préfères que je leur parle des gros seins sur papier glacé dans ton armoire, ou de la boîte de Durex dans ta table de nuit ? Il y a aussi le string de la voisine que tu as volé sur son fil à linge…

-Mais… comment tu sais ça, toi ? Toi aussi tu fouilles ?!! Déjà comme ta mère ??"


 

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"Le saviez-vous ?" - L'azurage

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   http://www.berget.fr/vintage/images/etiquette/daloz_lys_gm_o.jpg

Image  tirée du site www.berget.fr

qui consacre un article très complet à l'azurage du linge.

  

L'azurage d'une surface blanche consiste à ajouter une petite quantité de colorant bleu à la matière.

Les textiles naturels et les papiers ont, avant teinture, une teinte naturelle qui tire légèrement vers le jaune-orangé. Ajouter une quantité de bleu, couleur complémentaire de celle du matériau (beige, écru ou grège), les approche du gris neutre, avec une faible perte de luminosité. On les perçoit alors comme une surface blanche, légèrement moins éclairée. Un excès modéré de bleu ne change pas cette perception.

Le procédé est très ancien : mentionné depuis le XVIe siècle, il remonte peut-être à l'Antiquité. De nombreuses substances bleues et violettes ont été utilisées, avec un succès variable : des sels de cuivre, le smalt (un pigment minéral), l'orseille (un lichen), puis l'indigo et le bleu de Prusse à la fin du XVIIIe siècle. L'outremer artificiel ou bleu Guimet, dont plus de la moitié de la production a servi pour l'azurage, a ensuite prédominé.

À partir du milieu du XXe siècle, les industries du papier, du textile, de la blanchisserie ont utilisé des agents azurants fluorescents, transformant de l'énergie rayonnée ultraviolette en lumière visible bleuâtre à la place des colorants. Ceux-ci restent en usage dans le domaine de la peinture (automobile, par exemple), la solidité à la lumière des « azurants optiques » étant insuffisante.

 

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"Le saviez-vous ?" - Les "studioli"

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  Euterpe

La muse Euterpe,

tableau anonyme du studiolo de Lionel d'Este  


En rédigeant l'article sur les cabinets de curiosités, j'ai appris le mot italien "studiolo", qui en est l'ancêtre. Il s'en différencie par l'absence de « curiosités » et par son utilisation principale comme cabinet d'étude, de lecture, de méditation....

Plusieurs exemples significatifs de ce genre de cabinet privé ou intime ont existé dans l'Histoire ; il pouvait être public (ouvert à tous), privé (ouvert aux invités et proches) ou intime (réservé au destinataire seul).  L'environnement créé par les propriétaires de ces "studioli" pouvait être didactique, scientifique, symbolique, allégorique ou encyclopédique.

L'idée d'une petite pièce vouée à la réflexion intellectuelle, lieu de solitude et de tranquillité, trouve son origine chez les auteurs latins comme Cicéron et Pline le Jeune. Elle ne disparait pas complètement au Moyen Âge, métamorphosée en cabinet d'écriture des Pères de l'Église et des moines. Les rois de France ont aussi leur cabinet, comme Charles V au Louvre.

Pétrarque insiste, dans son "De Vita solitaria", sur la nécessité qu'a l'humaniste de s'aménager une retraite au sein de sa demeure, calme et solitaire, où il peut communiquer avec Dieu et cultiver le dialogue avec les Muses. Il réalise ce projet dans sa maison de Padoue où il réside sous la protection des della Carrara.

Lionel d'Este est le premier prince connu pour avoir son "studiolo" dans son château de Belfiore, en Vénétie. En France, il en existe au château du Lude (Sarthe), au château de Blois et au château de La Vigne (Cantal).

 

Bien sûr, si on n'a pas l'espace chez soi pour y installer un "studiolo", on peut s'aménager un "studiolo" intérieur, un espace ressourçant que l'on décore et modifie librement ! C'est un exercice fréquemment proposé en méditation pour se recentrer, s'apaiser, trouver la réponse à ses questions... Personnellement, j'ai les deux : le studiolo à la maison et sa version "dématérialisée" quand je voyage. Je ne conçois pas ma vie sans eux !!

 

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