Autoportrait en négatif

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Sur une proposition du blog "La petite fabrique d'écriture" :

Ecrire un texte en utilisant la négation; faire son portrait à manière de Marie-Paule Belle dans la chanson : "Je ne suis pas Parisienne"

 



Je ne suis pas grande fille

Peccadille

Peccadille

Mais impossible de me voir

Chez les aut’, dans les miroirs !

 

Je ne suis pas filiforme

L’honnête homme

L’honnête homme

Avec moi, s’il s’y prend bien

Trouve de quoi remplir ses mains !

 

Je ne suis ni blonde ni brune

Dans mes plumes

Dans mes plumes

C’est la flamme qui domine

Ca me donne bonne mine !

 

Je ne suis pas andalouse

Pas jalouse

Pas jalouse

Des belles sombres et altières

Dedans, dehors, je suis claire !

 

Je ne suis pas cachottière

Pour me plaire

Pour me plaire

Faut parler et marcher droit

Sinon, c’est moi qui m’en va !

 

Je ne suis pas très docile

Pas facile

Pas facile

De m’ faire entrer dans le moule

Comme disent les ados : « Ca m’ saoûle » !

 

Je ne suis pas très rapide

C’est stupide

C’est stupide

Je collectionne les retards

Les horaires m’ donnent le cafard !

 

Je ne suis pas bien carrée

C’est raté

C’est raté

Mais pour m’ faire tourner en rond

Faut s’ lever de matin bon !

  

Je n’ suis pas bonne ménagère

Ô ma mère !

Ô ma mère !

« Que t’a-t-elle donc appris ?»,

Me d'mande sans cesse mon mari !

 

Bref, je ne suis pas rasoir

Pouvez m’ croire

Pouvez m’ croire

Avec moi, on n’ s’ennuie pas

Je vis d'abracadabras !

  

Comme ne suis ni défaitiste

Ni fumiste

Ni fumiste

Vot’ consigne eût été triste

Qu’ j’aurais pas fait l’exercice !

   

Je n’ suis vraiment pas polie

Mais tant pis

Mais tant pis

Pardonnez, mes chers lecteurs,

J’en appelle à vot’ bon cœur !

   

Je n’ai pas petit caquet

C’est un fait

C’est un fait

Mais avouez, les zamis,

Qu’avec moi vous avez bien ri !

Cui cuiiiiiiii !!

 

 

Autoportrait en négatif

 

 

Calendrier 2014-2015

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La fée trouée (cadre blanc)

 

 

Vous voulez me rencontrer ? Voilà où je lutinerai dans les temps à venir ...

Pour le détail de ces activités, pour vous inscrire... consultez la page "Animations en cours"  ou celle des "Nouveautés".

 

 

04.10.2014  Atelier en français au Coin de lecture "Il était une fois" (6-8 ans)
    
19.10.2014  Atelier contes avec "Raconte-moi encore..." (8-10 ans)
    
10.10.2014  Nocturne à la librairie Pythagore (adultes)
    
07.11.2014  Nocturne à la librairie Pythagore (adultes)       
    
15.11.2014  Atelier en français au Coin de lecture "Il était une fois" (4-6 ans)
    
11.12.2014  Atelier contes avec "Raconte-moi encore..." (8-10 ans)
    
12.12.2014  Nocturne à la librairie Pythagore en duo avec Sylvie Beythan-Ory, conteuse 
    
   

 

 

 

26.02.2015 - 02.03.2015  "Le Joyau" exposé à la Foire du Livre de Bruxelles 2015
    
02.03.2015 - 07.03.2015  Participation à la Semaine du livre de l'APEH
    
07.03.2015  Atelier en français au Coin de lecture "Il était une fois" (6-8 ans)
    
15.03.2015  Participation à la manifestation artistique "Cri de femme"  
     
28-29.03.2015  Participation à l'exposition "Konscht als Hobby" à Itzig
    
25.04.2015  Atelier franco-allemand au Coin de lecture "Il était une fois" (4-9 ans) à Gasperich
    
27.04.2015  Journée mondiale du livre et du droit d'auteur de l'UNESCO, au Lycée Robert Schuman à Luxembourg
    
28.04.2015  Atelier à la crèche "La Luciole" à Itzig : "le printemps" 
    
19.05.2015  Atelier à la crèche "La Luciole" à Itzig : "les Mamans" 
    
16.06.2015  Atelier à la crèche "La Luciole" à Itzig : "histoires d'animaux" 
    
11.07.2015  Atelier franco-luxembourgeois au Coin de lecture "Il était une fois" (4-9 ans) à Gasperich
    
14.07.2015  Atelier à la crèche "La Luciole" à Itzig :  "l'eau"
    

 

 

Comment est née l'idée du français autrement

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Comment est née l'idée du "français autrement" ? Surle terrain !  


* de 1995 à 2006, j'ai travaillé comme professeur-documentaliste dans un établissement spécialisé pour enfants en difficulté sociale et scolaire à Briey, en France (54).

En général, ces enfants étaient francophones mais rejetaient les livres et l'écrit qui les renvoyaient à un lourd passé d'échecs. A 18 ans, certains ne savaient encore pas l'alphabet. Il n'était donc pas question de les amener à lire et à écrire avec des méthodes traditionnelles...

 

 

 

 * à partir de 2009, j'ai commencé à intervenir comme auteur autour de mes propres livres, d'abord en France, puis au Luxembourg. Dans ce pays, j'ai trouvé des enfants également "braqués" contre le français : ce n'était pas leur langue maternelle (pour la plupart); ils avaient commencé leur apprentissage en luxembourgeois et en allemand ; les méthodes d'enseignement du français  étaient "classiques" (manuel, listes de vocabulaire à apprendre, tests hebdomadaires...). Quand j'intervenais ailleurs qu'en milieu scolaire, les enfants n'étaient pas francophones  : je devais là aussi adapter mes pratiques.  

 

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Vos commentaires sur "La belle entente" et "Par la fenêtre"

Rédigé par Sylvie PTITSA 4 commentaires
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La belle entente

 

fauvette a écrit le 02 février 2010

 

Un livre bouleversant qui m'a fait revivre ces moments avec ma grand-mère. Les enfants l'ont lu aussi et remercie l'auteure de leur avoir fait découvrir cet écrit. Ils l'ont, eux aussi, dévoré et nous avons eu l'occasion d'en discuter ensuite. Ca m'a permis de leur parler de cette mamie qu'ils n'ont pas connue et qui était si merveilleuse, leur parler aussi de cette terrible maladie. Ils ont aussi bien ri lors de certains passages...
C'est vraiment un livre à lire et à partager, une idée cadeau !

maxi a écrit le 05 décembre 2009

 
Ce livre, reçu en cadeau, m'a vraiment bouleversée, je l'ai " dévoré " en peu de temps, même si les larmes sont venues et m'ont rappelé beaucoup de choses, elles se sont vite envolées dans le tourbillon de l'écriture qui est d'une finesse et d'une telle sensibilité....
Bravo à cette Dame qui m'a vraiment offert un bon et délicieux moment.A conseiller à beaucoup de personnes

~~ Kri ~~ a écrit le 27 aoűt 2009

 
Un émouvant récit autobiographique qui est inspiré des souvenirs que Ptitsa a partagé avec son arrière-grand-mère.
Emotion dans chaque mot, entre chaque mot.
Emotion dans chaque ligne, entre chaque ligne.
Alternance de tristesse et d'humour, de larmes et de sourires.
...
En lisant "La belle Entente" chacun va se replonger dans ses propres souvenirs

Sylviane a écrit le 07 aoűt 2009

 
Je n'ai plus la chance d'avoir mes grands parents mais ce livre qui est une pure merveille à su éveiller en moi des émotions quant à eux... Fait on toujours les bons choix, quels souvenirs gardons nous d'eux...
J'avoue l'avoir lu en une seule fois, impossible de détourner mon regard de ses pages. J'ai découvert plus qu'un livre, son auteur aussi entre les mots car en nous délivrant ce récit, elle nous délivre aussi une petite part d'elle.
Ce livre n'est pas triste, il y a même quelques passages plein d'humour... il réveille juste nos émotions et cela se fait tellement rare de nos jours, qu'il ne faut absolument pas passer à côté.
Un conseil... il faut le lire !

Dif a écrit le 06 aoűt 2009

 

J'ai été profondément touché par "La belle entente", ça a plongé au coeur de plein de souvenirs personnels aussi et ça parle à ceux d'entre nous qui avons des regrets profonds vis à vis de nos aïeux, et j'en suis donc aussi. Ca m'a tiré des larmes.

Mahina a écrit le 25 juin 2009

 

Assise sur le petit banc à écouter le silence des mots, l'invisible qui passe de l'une à l'autre... Merci pour ce texte fort!

Classe de 5eB de Mons (= CM2 français) a écrit le 10 juin 2009

 

J'ai aimé "La belle entente". L'histoire est triste et marrante à certains moments. C'est une vraie histoire d'amitié.
(Amandine)

Je trouve "La belle entente" très triste.
(Guillaume)

C'est très bien pensé.
(Alice)

J'ai bien aimé "La belle entente". Votre façon d'écrire m'a fait entrer dans l'histoire. Je trouve qu'une histoire de famille, de handicap, d'amour est une histoire qui mérite d'être publiée. Cette histoire m'a frappé au plus profond de moi parce qu'une personne âgée et une jeune qui s'entendent comme ça c'est merveilleux.
(Clément)

J'ai bien aimé vos deux livres. Le coquelicot m'a fait un peu rigoler. La belle entente m'a touchée.
(Manon)

Je trouve que vous avez beaucoup d'imagination et que c'est bien de parler de sa famille comme ça. J'espère que vous allez encore créer d'autres histoires.
(Cyril)

Angeline a écrit le 02 juin 2009

 

Après mon café, les mots du petit oiseau,
Sur mon nuage, se sont invités,
Entre mes doigts se sont glissés.
Entre larmes et sourires, m'ont émue, ils m'ont touchée.
La douceur d'une aïeule, de Mémé...
Je l'avais oubliée, ma Mémé...
Et je l'ai retrouvée !

 

Michel H a écrit le 02 juin 2009

 

Je l'ai lu , et même plusieurs fois.
J'ai ressenti dans tes mots, tout l'amour que tu portes à ton arrière-grand-mère...
J'ai fait lire ton livre à Agathe (ma fille, 11 ans) elle a aimé, et posé plein de questions....

Philippe a écrit le 01 juin 2009

 

     "Comme c'est beau" furent mes premiers mots quand j'ai refermé "La belle entente".
      Il s'agit d'une histoire vraie qui prend aux tripes : l'histoire de Sylvie et de son arrière-grand-mère dont, petit à petit, l'esprit s'envole, quitte ce monde pour voguer vers un autre ailleurs...
      Difficile de vous faire partager l'émotion que j'ai ressentie en lisant les mots si tendres, si doux, si pleins d'amour de l'auteure.
     L'histoire n'est pas gaie, non, mais pas larmoyante non plus. L'auteure a su trouver les mots, ceux qui vont droit au coeur, comme une flèche tirée par un archer doué.
      Si j'avais un seul livre à vous conseiller pour l'année, ce serait celui-là. Vous le lirez, le relirez avec autant de plaisir et d'émotion.
     Bien qu'il ne s'agisse pas d'un livre destiné aux enfants, je l'ai également lu à mes élèves. Je me suis dit que les plus sensibles réagiraient. Un élève, turbulent, nerveux, inattentif m'a dit, quand j'ai refermé le livre : "Moi, j'aime bien!". Ces mots suffisent, je crois. Une fille très sensible, très mûre l'a commandé délaissant le conte. Une autre preuve de la qualité de cet écrit, non?

http://philippedester.canalblog.com/archives/2009/05/29/13845389.html

Ghislaine a écrit le 01 juin 2009

  
 
 
Avec un style imagé, l'auteure porte un regard plein de tendresse et de tolérance et elle casse l'image lisse de la normalité. Elle met des mots pleins de vérité sur les émotions qui sont aussi les nôtres. J'en suis toute retournée!

Olivier a écrit le 01 juin 2009

 

       Ayant vécu le même genre de chose avec une arrière et une grand-mère, et maintenant avec mon grand-père, l'histoire m'a plus particulièrement touché. La plupart des gens pourront s'y reconnaître, c'est difficile car ça met en lumière une part d'ombre de l'existence et donc une part d'ombre de soi-même.
 
     Ca me rappelle ce jour où mon père fut obligé de faire entrer sa mère de force dans la voiture, sous ses cris de désespoir, pour l'emmener à la maison de retraite; un souvenir dur et cuisant. Etait-ce nécessaire?... Elle était pas mal finalement cette maison de retraite; mais tellement impersonnelle. Et seul ce que l'être humain a de personnel a une valeur. Elle commençait à oublier, à faire des choses soi-disant dangereuses... prendre trop ou pas assez de médicaments, laisser allumé le gaz... et alors? Quand bien même elle se serait fait sauter et la maison avec, n'était-ce pas aussi bien que ces dix ans de "vie" impersonnelle ?
 
      Comment peut-on encore avoir de la considération pour nos anciens, eux que l'on prive de leurs racines au moment le plus nécessaire, où leur sève ralentit et leurs feuilles tombes? On pourrait admirer leurs belles et spirituelles couleurs d'automne mais on préfère les "maintenir", presque par sadisme on pourrait croire parfois, et les regarder se dessécher et pourrir sur pied.

       Cette belle entente ne montre que trop bien les repères que la vie matérialiste nous fait trop souvent perdre... voir les "vieux" comme des boulets, des plaignants, qu'il faut "caser", un peu comme on doit absolument caser un jeune homme ou une jeune fille plus si jeune et pas encore marié{e}. A trop y voir le bois on en perd la sève, sève de la relation intime, du foyer intime... l'intimité, le précieux, se perd. On est perdu quand nos repères extérieurs s'absentent, car nos repères intérieurs se sont depuis trop longtemps absentés. La vieillesse c'est le temps des comptes, les choses essentielles s'y révèlent... comptes des moments heureux, des objets précieux d'un côté, compte des biens mobiliers et immobiliers de l'autre...
         Et l'invisible, surtout, qui, de manière si vivante, nous maintient tant lié par delà la frontière matérielle de la mort terrestre.
 
 
  
Jeannot a écrit le 30 mai 2009

 

La belle entente a réveillé beaucoup de choses en moi, je n'ai plus de grands-parents mais restent de très beaux souvenirs !

Plume a écrit le 29 mai 2009

 

Devant ton ptit livre je suis comme Proust devant sa madeleine, je me souviens, je ris et je pleure... merci
 
   

 

 

 Par la fenêtre 

 

Lady Angel a écrit le 18 avril 2010  

 

Quatres ressentis qui se croisent, quatre vérités poignantes que l'on découvre au fil des pages et qui se révèlent de plus en plus forts, de plus en plus touchants a mesure que le drame se dessine.
Une magnifique leçon d'espoir, de vie que se partagent adultes et enfants. Des mots vrais, sans fausse pudeur qui font que l'on dévore ce livre sans pouvoir le lâcher.
Reste le souvenir troublant de ce récit. Il poursuit le lecteur qui y repense souvent, très souvent pour ce qu'il a de surprenant dans la forme, pour sa fraicheur. Chacun songe alors à ce qu'il aurait pu "voir" lui aussi par la fenêtre...
A déguster sans modération, à faire partager surtout !

Philippe D a écrit le 17 avril 2010

 

Difficile de parler de cette histoire sans en dévoiler l'intrigue.
Une histoire qui prend aux tripes, une histoire qui marque, que l'on n'oublie pas, qui vous poursuit.
Des personnages attachants, un héros qui doit absolument gagner son combat, une fin qu'on peut comprendre de deux façons selon son imagination.
Une fois commencée, on ne lâche plus cette histoire, on la lit, on la savoure et on arrive vite, trop vite à la fin.
A consommer sans modération.

Olivier a écrit le 17 avril 2010

 

Une histoire un peu courte pourrait-on dire à première vue... mais ne dit-on pas que les histoires les plus courtes sont les meilleures?
Il s'agit en fait plutôt d'une longue parabole.
Une parabole sur la vie et la mort, ou plutôt sur l'essence de ce qui, en chacun de nous, est vivant.
Pourquoi le héros est-il un enfant?
Probablement parce que s'ouvrir à cette force vivante est une chose enfantine, une chose trop oubliée.
A découvrir pour redécouvrir en chacun de nous le lâcher prise des “forces du mal” et la connexion aux “forces secourables”.
L'histoire se lit un peu comme on regarde un film, en se laissant porter par l'enchaînement rapide des événements, où le suspense saura amener là où l'on ne s'y attend pas !

 

 

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