Devinettes sur les 4 éléments (Ursulines, 2011)

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DeviNeTTeS

 

Invente 4 devinettes liées aux 4 éléments : terre, eau, air, feu.

L'une de tes réponses doit être un animal, une autre une plante.

Pour les deux réponses restantes, tu es libre de choisir !

 

 

 

 

Je suis un animal.

J'ai quatre pattes et des moustaches.

Je suis grise ou brune.

Je vis dans la terre.

Je vois très mal.

Les jardiniers ne m'aiment pas

car je fais des trous dans leur pelouse !

Qui suis-je ?

     

 

Je viens du ciel.

Les enfants (et même certains adultes!)

ont peur de moi.

Si je descends trop bas et que je touche quelqu'un, il meurt.

Je contiens de l'électricité.

Qui suis-je ? 

  

 

Je suis un animal carnivore.

Je vole haut dans le ciel.

J'ai une très bonne vue.

Dès que je vois ma proie, je l'attaque à toute vitesse.

Mes pattes, très puissantes, s'appellent des serres.

Qui suis-je ?

 

Nous sommes plus gros que des rivières.

Nous commençons sous la terre,

nous finissons dans la mer.

En Belgique, nous sommes trois à couler.

Qui sommes-nous ?

 

  

 

      

 par Vincent   

 

 

 

 

Je suis un mammifère herbivore.

Je peux être domestique ou sauvage.

Les couleurs que je porte s'appellent des robes.

Pour me monter, il faut m'apprivoiser.

Qui suis-je ?

 

Parfois je suis calme, et parfois je suis déchaînée !

Parfois je suis verte, parfois bleue,

parfois grise.

Je porte les bateaux ou je les renverse.

Je suis la maison de nombreux animaux.

Qui suis-je ? 

      

 

Je vous donne ma lumière.

Je suis brûlant.

En rayonnant, je réchauffe la Terre.

Qui suis-je ?

 

       

 

Mon souffle peut être chaud ou froid.

Je fonctionne à l'électricité.

Je peux être posé sur un meuble,

sur le sol ou suspendu au plafond.

Mes pales tournent très vite.

Qui suis-je ?

 

     

 par Elisa

  

 

 

 

Je suis un mammifère à quatre pattes.

Je vis dans la brousse africaine.

Je suis brun.

J'ai de grands poils autour de la tête.

Je rugis.

 On m'appelle le roi des animaux.

 Qui suis-je ?

 

Je pêche souvent en bande.

Je suis un oiseau.

On me reconnaît à mon gros bec

qui forme un goître (une poche)

devant mon cou.

Je peux y transporter des poissons

comme dans un sac. 

Qui suis-je ? 

      

 

Je fournis de l'énergie dite "verte"

(= non polluante).

Je suis composée d'un grand mât et d'une hélice.

Je fonctionne grâce au vent.

Qui suis-je ?

 

       

 

Je peux atteindre des températures dépassant 1000°C.

Je suis constituée de roches fondues.

Je me trouve au centre de la Terre.

Les volcans me crachent.

Qui suis-je ?

 

 

par Armel

  

 

 

Je vis dans les prés ou les bois.

Rouge à pois blancs, je peux être la maison

du lutin Plop ou celle d'un Schtroumph.

Ne me mangez surtout pas : 

si j'ai ces couleurs, je suis vénéneux !

Qui suis-je ?

 

 

Je vis dans la mer.

Je suis parfois très grande, parfois microscopique.

Certains me mangent. 

A la plage, on n'aime pas marcher sur moi.

Qui suis-je ? 

      

 

On me met en bouche

 et on me retire.

Pourtant, je suis un poison.

Si vous séparer de moi

est votre résolution pour 2011,

vous avez raison,

car je détruis la santé !

  Qui suis-je ?     

  

 

J'ai parfois de grandes ailes.

J'ai besoin du vent ou de l'eau pour fonctionner.

Autrefois, je servais à faire de la farine.

Qui suis-je ?

 

 

par Clémence


  

 

 

Je suis faite de roche.

Il y a très longtemps, je servais de refuge

aux hommes en hiver.

Maintenant encore, les ours

ont besoin de moi pour hiberner.

Qui suis-je ?

 

Je vis dans la mer.

Je sers d'abri à certains

et de nourriture à d'autres.

Je fabrique de l'oxygène. 

Si je me multiplie trop,

je peux devenir un danger.

Qui suis-je ? 

      

 

Les plantes de la terre et de la mer

me produisent.

On me trouve aussi dans l'eau.

Sans moi, vous seriez tous morts.

Vous avez besoin de moi pour respirer.

Pour la science, mon nom est "O2". 

Qui suis-je ? 

       

 

J'ai souvent la forme d'une pyramide.

Je suis percé.

Je suis brûlant.

Si j'entre en éruption, attention :

je deviens très dangereux !

Qui suis-je ?

 

 

par Roman

 

 

   

Vous donnez votre langue au chat ?

CarteRibambelle 7831 ret [320x200]

Cliquez sur lui pour avoir les réponses !

 

  

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Les nouvelles cartes de La Lutinière (1)

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L' ACTu  de  la  LuTiNièRe

 

Les dernières cartes virtuelles... fraîchement créées de ce matin !

 

 

 

froidkanar4 am3 [800x600]

Froid de canard !

 

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froidkanar3 am3 [1024x768]

Froid de canard ! (noir et blanc)

   

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 froidkanar2 am3 [800x600]  Froid de canard ! (avec texte 1)

   

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 froidkanar1 am3 [800x600]  Froid de canard ! (avec texte 2)

   

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 patate aminus 3 avec texte

  La patate de Saint Valentin 

   

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 Trio [800x600]am3

  Le trio

   

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 concilia-bulle sepia am3  Concilia-bulle (sepia)

   

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 concilia-bulle (avec texte) am3

  Concilia-bulle (cadre noir et texte)

   

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 concilia-bulle sous parapluie (sans texte) am3

  Concilia-bulle (sans texte)

   

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oizo rouge am3

  L'oiseau-phénix

   

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Vos commentaires sur "La belle entente" et "Par la fenêtre"

Rédigé par Sylvie PTITSA 4 commentaires
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Vos commentaires sur "La belle entente" et "Par la fenêtre"

(copiés depuis le site de l'éditeur "The Book Edition", où étaient parues les 1e éditions de ces titres)

 

 

La belle entente

 

fauvette a écrit le 02 février 2010

 

Un livre bouleversant qui m'a fait revivre ces moments avec ma grand-mère. Les enfants l'ont lu aussi et remercie l'auteure de leur avoir fait découvrir cet écrit. Ils l'ont, eux aussi, dévoré et nous avons eu l'occasion d'en discuter ensuite. Ca m'a permis de leur parler de cette mamie qu'ils n'ont pas connue et qui était si merveilleuse, leur parler aussi de cette terrible maladie. Ils ont aussi bien ri lors de certains passages...
C'est vraiment un livre à lire et à partager, une idée cadeau !

maxi a écrit le 05 décembre 2009

 
Ce livre, reçu en cadeau, m'a vraiment bouleversée, je l'ai " dévoré " en peu de temps, même si les larmes sont venues et m'ont rappelé beaucoup de choses, elles se sont vite envolées dans le tourbillon de l'écriture qui est d'une finesse et d'une telle sensibilité....
Bravo à cette Dame qui m'a vraiment offert un bon et délicieux moment.A conseiller à beaucoup de personnes

~~ Kri ~~ a écrit le 27 aoűt 2009

 
Un émouvant récit autobiographique qui est inspiré des souvenirs que Ptitsa a partagé avec son arrière-grand-mère.
Emotion dans chaque mot, entre chaque mot.
Emotion dans chaque ligne, entre chaque ligne.
Alternance de tristesse et d'humour, de larmes et de sourires.
...
En lisant "La belle Entente" chacun va se replonger dans ses propres souvenirs

Sylviane a écrit le 07 aoűt 2009

 
Je n'ai plus la chance d'avoir mes grands parents mais ce livre qui est une pure merveille à su éveiller en moi des émotions quant à eux... Fait on toujours les bons choix, quels souvenirs gardons nous d'eux...
J'avoue l'avoir lu en une seule fois, impossible de détourner mon regard de ses pages. J'ai découvert plus qu'un livre, son auteur aussi entre les mots car en nous délivrant ce récit, elle nous délivre aussi une petite part d'elle.
Ce livre n'est pas triste, il y a même quelques passages plein d'humour... il réveille juste nos émotions et cela se fait tellement rare de nos jours, qu'il ne faut absolument pas passer à côté.
Un conseil... il faut le lire !

Dif a écrit le 06 aoűt 2009

 

J'ai été profondément touché par "La belle entente", ça a plongé au coeur de plein de souvenirs personnels aussi et ça parle à ceux d'entre nous qui avons des regrets profonds vis à vis de nos aïeux, et j'en suis donc aussi. Ca m'a tiré des larmes.

Mahina a écrit le 25 juin 2009

 

Assise sur le petit banc à écouter le silence des mots, l'invisible qui passe de l'une à l'autre... Merci pour ce texte fort!

Classe de 5eB de Mons (= CM2 français) a écrit le 10 juin 2009

 

J'ai aimé "La belle entente". L'histoire est triste et marrante à certains moments. C'est une vraie histoire d'amitié.
(Amandine)

Je trouve "La belle entente" très triste.
(Guillaume)

C'est très bien pensé.
(Alice)

J'ai bien aimé "La belle entente". Votre façon d'écrire m'a fait entrer dans l'histoire. Je trouve qu'une histoire de famille, de handicap, d'amour est une histoire qui mérite d'être publiée. Cette histoire m'a frappé au plus profond de moi parce qu'une personne âgée et une jeune qui s'entendent comme ça c'est merveilleux.
(Clément)

J'ai bien aimé vos deux livres. Le coquelicot m'a fait un peu rigoler. La belle entente m'a touchée.
(Manon)

Je trouve que vous avez beaucoup d'imagination et que c'est bien de parler de sa famille comme ça. J'espère que vous allez encore créer d'autres histoires.
(Cyril)

Angeline a écrit le 02 juin 2009

 

Après mon café, les mots du petit oiseau,
Sur mon nuage, se sont invités,
Entre mes doigts se sont glissés.
Entre larmes et sourires, m'ont émue, ils m'ont touchée.
La douceur d'une aïeule, de Mémé...
Je l'avais oubliée, ma Mémé...
Et je l'ai retrouvée !

 

Michel H a écrit le 02 juin 2009

 

Je l'ai lu , et même plusieurs fois.
J'ai ressenti dans tes mots, tout l'amour que tu portes à ton arrière-grand-mère...
J'ai fait lire ton livre à Agathe (ma fille, 11 ans) elle a aimé, et posé plein de questions....

Philippe a écrit le 01 juin 2009

 

     "Comme c'est beau" furent mes premiers mots quand j'ai refermé "La belle entente".
      Il s'agit d'une histoire vraie qui prend aux tripes : l'histoire de Sylvie et de son arrière-grand-mère dont, petit à petit, l'esprit s'envole, quitte ce monde pour voguer vers un autre ailleurs...
      Difficile de vous faire partager l'émotion que j'ai ressentie en lisant les mots si tendres, si doux, si pleins d'amour de l'auteure.
     L'histoire n'est pas gaie, non, mais pas larmoyante non plus. L'auteure a su trouver les mots, ceux qui vont droit au coeur, comme une flèche tirée par un archer doué.
      Si j'avais un seul livre à vous conseiller pour l'année, ce serait celui-là. Vous le lirez, le relirez avec autant de plaisir et d'émotion.
     Bien qu'il ne s'agisse pas d'un livre destiné aux enfants, je l'ai également lu à mes élèves. Je me suis dit que les plus sensibles réagiraient. Un élève, turbulent, nerveux, inattentif m'a dit, quand j'ai refermé le livre : "Moi, j'aime bien!". Ces mots suffisent, je crois. Une fille très sensible, très mûre l'a commandé délaissant le conte. Une autre preuve de la qualité de cet écrit, non?

http://philippedester.canalblog.com/archives/2009/05/29/13845389.html

Ghislaine a écrit le 01 juin 2009

  
 
 
Avec un style imagé, l'auteure porte un regard plein de tendresse et de tolérance et elle casse l'image lisse de la normalité. Elle met des mots pleins de vérité sur les émotions qui sont aussi les nôtres. J'en suis toute retournée!

Olivier a écrit le 01 juin 2009

 

       Ayant vécu le même genre de chose avec une arrière et une grand-mère, et maintenant avec mon grand-père, l'histoire m'a plus particulièrement touché. La plupart des gens pourront s'y reconnaître, c'est difficile car ça met en lumière une part d'ombre de l'existence et donc une part d'ombre de soi-même.
 
     Ca me rappelle ce jour où mon père fut obligé de faire entrer sa mère de force dans la voiture, sous ses cris de désespoir, pour l'emmener à la maison de retraite; un souvenir dur et cuisant. Etait-ce nécessaire?... Elle était pas mal finalement cette maison de retraite; mais tellement impersonnelle. Et seul ce que l'être humain a de personnel a une valeur. Elle commençait à oublier, à faire des choses soi-disant dangereuses... prendre trop ou pas assez de médicaments, laisser allumé le gaz... et alors? Quand bien même elle se serait fait sauter et la maison avec, n'était-ce pas aussi bien que ces dix ans de "vie" impersonnelle ?
 
      Comment peut-on encore avoir de la considération pour nos anciens, eux que l'on prive de leurs racines au moment le plus nécessaire, où leur sève ralentit et leurs feuilles tombes? On pourrait admirer leurs belles et spirituelles couleurs d'automne mais on préfère les "maintenir", presque par sadisme on pourrait croire parfois, et les regarder se dessécher et pourrir sur pied.

       Cette belle entente ne montre que trop bien les repères que la vie matérialiste nous fait trop souvent perdre... voir les "vieux" comme des boulets, des plaignants, qu'il faut "caser", un peu comme on doit absolument caser un jeune homme ou une jeune fille plus si jeune et pas encore marié{e}. A trop y voir le bois on en perd la sève, sève de la relation intime, du foyer intime... l'intimité, le précieux, se perd. On est perdu quand nos repères extérieurs s'absentent, car nos repères intérieurs se sont depuis trop longtemps absentés. La vieillesse c'est le temps des comptes, les choses essentielles s'y révèlent... comptes des moments heureux, des objets précieux d'un côté, compte des biens mobiliers et immobiliers de l'autre...
         Et l'invisible, surtout, qui, de manière si vivante, nous maintient tant lié par delà la frontière matérielle de la mort terrestre.
 
 
  
Jeannot a écrit le 30 mai 2009

 

La belle entente a réveillé beaucoup de choses en moi, je n'ai plus de grands-parents mais restent de très beaux souvenirs !

Plume a écrit le 29 mai 2009

 

Devant ton ptit livre je suis comme Proust devant sa madeleine, je me souviens, je ris et je pleure... merci
 
   

 

 

 Par la fenêtre 

 

Lady Angel a écrit le 18 avril 2010  

 

Quatres ressentis qui se croisent, quatre vérités poignantes que l'on découvre au fil des pages et qui se révèlent de plus en plus forts, de plus en plus touchants a mesure que le drame se dessine.
Une magnifique leçon d'espoir, de vie que se partagent adultes et enfants. Des mots vrais, sans fausse pudeur qui font que l'on dévore ce livre sans pouvoir le lâcher.
Reste le souvenir troublant de ce récit. Il poursuit le lecteur qui y repense souvent, très souvent pour ce qu'il a de surprenant dans la forme, pour sa fraicheur. Chacun songe alors à ce qu'il aurait pu "voir" lui aussi par la fenêtre...
A déguster sans modération, à faire partager surtout !

Philippe D a écrit le 17 avril 2010

 

Difficile de parler de cette histoire sans en dévoiler l'intrigue.
Une histoire qui prend aux tripes, une histoire qui marque, que l'on n'oublie pas, qui vous poursuit.
Des personnages attachants, un héros qui doit absolument gagner son combat, une fin qu'on peut comprendre de deux façons selon son imagination.
Une fois commencée, on ne lâche plus cette histoire, on la lit, on la savoure et on arrive vite, trop vite à la fin.
A consommer sans modération.

Olivier a écrit le 17 avril 2010

 

Une histoire un peu courte pourrait-on dire à première vue... mais ne dit-on pas que les histoires les plus courtes sont les meilleures?
Il s'agit en fait plutôt d'une longue parabole.
Une parabole sur la vie et la mort, ou plutôt sur l'essence de ce qui, en chacun de nous, est vivant.
Pourquoi le héros est-il un enfant?
Probablement parce que s'ouvrir à cette force vivante est une chose enfantine, une chose trop oubliée.
A découvrir pour redécouvrir en chacun de nous le lâcher prise des “forces du mal” et la connexion aux “forces secourables”.
L'histoire se lit un peu comme on regarde un film, en se laissant porter par l'enchaînement rapide des événements, où le suspense saura amener là où l'on ne s'y attend pas !

 

 

Les commentaires plus récents sont affichés ci-dessous :

 

Le coeur de l'homme (Ursulines 2011)

Rédigé par Sylvie PTITSA 2 commentaires
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Mais  qu' Y  a-t-iL  daNs  le  cOeuR  de  L' hoMme  ??? 

 

Le premier jeu que je propose en général aux enfants après la lecture du livre "Le coquelicot qui se sentait tout seul" s'intitule : "Dis-moi le fond de ton coeur". 

 

A l'aide d'un questionnaire que je leur fournis, les élèves et leur professeur explorent tout d'abord différentes expressions contenant le mot "coeur". Elles jouent un rôle important dans l'histoire du Coquelicot : "coeur de pierre, coeur d'artichaut, ne pas avoir de coeur, donner son coeur à quelqu'un" ... etc. Les connaître aide les enfants à mieux comprendre, par exemple, pourquoi l'homme ne réagit pas de la même façon  en fonction du coeur que les animaux lui fabriquent.

 

 Ensuite, les enfants sont invités à répondre à deux questions, par écrit et/ou en illustrant leur réponse d'un dessin, d'un collage... (au choix) :

 - "Si c'était toi l'auteur de cette histoire, quels objets aurais-tu mis pour encombrer le coeur de l'homme et pourquoi ?"

- "Si c'était toi l'auteur de cette histoire, quels objets aurais-tu choisis pour donner un "bon coeur"à l'homme et pourquoi ?" 

 

Voici les réponses d'une classe de 5e (= CM2 français), que j'ai trouvé bien intéressantes...

 

 

                                                                 Dessin : Marine L.Marine L. [1024x768]

 

 

Le "mauvais coeur"

est encombré par...

 

 

Le bon coeur

est fait avec...

les jeux vidéo, la télé, les GSM,

parce que ce sont des choses dont on peut se passer.

 

de l'amour

parce que l'amour, lui, est indispensable.  

 

 

Armel

 

 

 une table,

parce que ça ne bouge pas.

 

un tournesol,

car le tournesol se tourne toujours vers le soleil.

 

 

Tom

 

 

des piles,

 parce que ça charge.

 

de l'eau,

parce que c'est propre.

 

 

Abdallah

  

 

 du poison, du tabac, des anti-moustiques

parce que ces choses sont dangereuses.

 

du papier

pour écrire dessus des mots très gentils.

 

 

 

Eowyn

 

 

 des choses qui font grossir,

car ainsi, le coeur sera gros

(= triste).

 

de l'or

pour avoir un coeur d'or...

 

Clémence

  

 

 une playstation,

parce qu'on y joue tout le temps.

 

 une clémentine

parce qu'elle donne des vitamines

et de la bonne humeur !

 

  Dorine

 

 

 des papiers d'aluminium,

parce que c'est inutile

et que ça pollue.

 

un soleil, comme ça,

il pourra réchauffer les autres personnes

en situation de détresse. 

 

 

Dina

 

 

 un tigre,

parce que c'est un animal cruel.

 

 une plume :

il serait gentil, léger, doux... 

 

 

Marine 

  

 

des fusils,

parce que c'est mauvais.  

 

 

 une aile de papillon

parce que c'est beau !

 

 

Clément 

  

 

un téléphone portable,

parce que tous les hommes

en ont

au moins un.

 

des fleurs,

parce qu'un coeur en fleurs,

ce serait très joli !

 

 

 

Johann

 

 

 

  des insecticides, des fusils,

des déchets, des cigarettes,

du poison,

parce que ce n'est bon ni pour la nature,

ni pour nous.

 

Caitlin

 

 

 

  Dessin : Mercedes

 Mercedes - le bon coeur [800x600]

 

     une plume de l'aigle, un poil

du renard, une patte de l'araignée,

une aile du papillon, un poil du lièvre

(pour avoir les 5 sens),

et leur pensée à chacun.

 

William et Caitlin

 

 

 

 

des tiroirs :

un tiroir pour réfléchir, plein d'autres pour s'amuser !...

Quand l'homme voudrait réfléchir,

il n'aurait qu'à chercher le document

qui correspond à sa question dans le bon tiroir, et ainsi de suite...

 

Mercedes

 

 

  

Et voici enfin la réponse que j'ai préférée :

  

Pour fabriquer à l'homme un mauvais coeur , je prendrais...

des cigarettes : elles le rendent méchant

des déchets : ils le salissent

des ciseaux : ils rendent ses paroles coupantes

la bogue d'une châtaigne: elle rend l'homme vexant

une épine ou un bout de verre : ils le rendent blessant

des gousses d 'ail : elles font pleurer les gens.

 

Pour donner à l'homme un bon coeur, je prendrais...

un pétale de coquelicot : il le rendra gentil

une feuille : l'homme aimera la nature

une plume : il aura le coeur léger

un tournesol : il sera chaleureux.

 

Amina

 

 

  Amina - le mauvais coeur [800x600]

Amina - le bon coeur [800x600] 

 Eowyn - le mauvais coeur [800x600]

Eowyn - le bon coeur [800x600]

   

 Dessins : Amina  (en haut) et Eowyn (en bas) 

 Cliquez sur les dessins pour les voir en grand.

 

 

Commander "La belle entente / Par la fenêtre"

Rédigé par Sylvie PTITSA 1 commentaire
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   La belle entente Publibook    

10 euros

  

Avis de lecteurs

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ou sur commande en librairie

avec l'ISBN : 9782748353808

 

 

 

Le résumé de la 4e de couverture

 

Deux textes différents par la forme : un bref récit autobiographique, une nouvelle.

Tous deux ont en commun d’aborder avec sobriété et délicatesse, parfois même avec humour,  les thèmes difficiles que sont la maladie, le départ d’un proche, la mort.

Dans les deux récits, le regard d’un enfant porte comme une clé de voûte les circonstances d’une épreuve que tout devrait rendre tragique mais qui, à travers lui, est restituée sans mièvrerie ni lourdeur, littéralement transfigurée par l’innocence et les forces vives d’un imaginaire aussi puissant que lucide.

 

   

Le résumé de chacun des textes :

 

La belle entente

 

L'une entre dans la vie, l'autre en sort. L'une entre à l'école, l'autre en maison de retraite. L'une entre dans l'âge adulte, l'autre s'en retourne vers celui de l'éternelle enfance.
Trois générations et plus d'un demi-siècle les séparent. Pourtant, entre elles, un lien profond et invincible existe. Silencieux, ou presque, parce que la vie l'a voulu ainsi. Un lien qui survivra au parcours personnel de chacune, à travers les années et les expériences qu'elles traverseront.

 

 


Par la fenêtre

 

Suivant la fenêtre par laquelle on regarde le monde, on le voit différemment…

Dans ce récit, quatre points de vue se focalisent en alternance sur un seul et même drame. Quatre regards. Quatre attitudes. Quatre combats où chacun a choisi son ennemi, ses alliés, sa stratégie et ses armes propres.

Par la fenêtre vont entrer tour à tour le rire, les larmes, la vie, la mort, la famille, l’amitié, le dévouement, l’injustice, l’aventure, la menace, le jeu, le rêve… la fragile matière contrastée qui tisse une existence humaine.

 

 

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