Ephémère

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
Classé dans : Actu, Textes d'autres plumes Mots clés : aucun
 

Éphémères | Espace pour la vie

 

Si les nuits d'été on passe des heures à regarder l'ciel 

À attendre le passage éclair des étoiles filantes 

C'est que le charme de la vie a un plus beau potentiel 

Quand les choses sont fragiles et les secondes fuyantes 

 

L'étoile filante ne s'installe pas, elle s'envole et disparaît 

On l'attend, on l'espère pour un plaisir furtif 

Il faut saisir l'instant, pas la seconde d'après

 Les bonheurs les plus intenses sont souvent fugitifs 

 

Le précaire ça génère, l'émotion s'accélère 

Pour défaire et refaire, laisser faire l'éphémère 

Pour se sentir vivant loin des routines amères 

Laisser taire l'ordinaire, laisser faire l'éphémère 

 

Rien n'est jamais fini, jamais figé, jamais éternel 

C'est juste un prêt la vie, un trait léger de craie dans le ciel 

Rien n'est jamais perdu, jamais foutu, jamais immobile 

Y a pas d'avant, pas d'après, rien d'indélébile sur cette Terre 

Que de l'éphémère 

 

Il ne restera rien de nos livres, de nos rimes, de nos lignes, de nos vies furtives et fragiles 

On s'en va dans l'abîme, dans le vide mais qui sait, on laissera même un film,

un faisceau dans la nuit 

Il ne restera rien de nos livres, de nos rimes, de nos lignes, de nos vies furtives et fragiles 

On s'en va dans l'abîme, dans le vide mais qui sait, on laissera même un film,

un faisceau dans la nuit 

 

Que de l'éphémère 

Laisser faire l'éphémère 

Les jours passent et tout s'efface 

 Les jours passent...

 

 

 

Grand Corps Malade solo, c'est déjà une merveille... Associé à Ben Mazué et Gaël Faye, ça donne ce petit bijou ! Je crois que je vais m'offrir cet album !

 

 

 

En espagnol, pour changer !

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
Classé dans : Textes d'autres plumes Mots clés : aucun

 

 

                                     
                     Alma mía
 
Alma mía, sola siempre sola
Sin que nadie comprenda
Tu sufrimiento, tu horrible padecer
Fingiendo una existencia siempre llena
De dicha y de placer, de dicha y de placer
Si yo encontrara un alma como la mía
Cuantas cosas secretas le contaría
Un alma que al mirarme sin decir nada
Me lo dijese todo con la mirada
Un alma que embriagase con suave aliento
Que al besarme sintiera lo que yo siento
Y a veces me pregunto qué pasaría
Si yo encontrara un alma como la mía
Un alma que al mirarme sin decir nada
Me lo dijese todo con la mirada
Un alma que embriagase con suave aliento
Que al besarme sintiera lo que yo siento
Y a veces me pregunto qué pasaría
Si yo encontrara un alma
Si yo encontrara como la mía, ooh ooh ooh
                                                    Auteur-compositeur : Maria Grever.
  
                       
                            Mon âme
 
Mon âme, seule toujours seule
Sans que personne ne comprenne
Ta souffrance, ton horrible souffrance
Simulant une existence toujours remplie
De joie et de plaisir, de joie et de plaisir
Si je trouvais une âme comme la mienne
Combien de choses secrètes je lui dirais
Une âme qui me regarde sans rien dire
Et me dirait tout du regard
Une âme qui m'enivre de son souffle suave
Qui, en m'embrassant, ressente ce que je ressens
Et parfois, je me demande ce qui se passerait
Si je trouvais une âme comme la mienne
Une âme qui en me regardant sans rien dire
Me dirait tout d'un regard
Une âme qui m'enivre de son souffle suave
Qui, en m'embrassant, ressente ce que je ressens
Et parfois, je me demande ce qui se passerait
Si je trouvais une âme
Si je trouvais une âme comme la mienne, ooh ooh ooh
 

 

En espagnol, pour changer !

 

Auguste RODIN - "La cathédrale"

Cliquez pour écouter le morceau.

 

Expérience

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
Classé dans : Actu, Textes de ma plume Mots clés : aucun

Expérience

                                                     (c) Sylvie PTITSA

 

Dans la série "mystères", je n'ai pas que celui de mes émotions musicales à résoudre.

Le texte que j'écris en ce moment est non seulement inattendu (je n'ai écrit ni publié aucun livre depuis "Plus seul du tout!" en 2014), mais il ne ressemble à rien que j'aie écrit auparavant.

D'abord, il prend la tournure d'un roman, genre auquel je ne me suis jamais essayée, préférant les textes courts.

Ensuite, sa structure est très particulière : je suis à la fois créatrice et protagoniste de l'histoire, et ce à différents niveaux.

 

Que l'inspiration se nourrisse du vécu de l'artiste, d'accord (c'est le cas dans "La belle entente" par exemple). Que la conscience ait plusieurs étages et qu'il soit possible de voyager d'un étage à l'autre (comme dans une tour avec un ascenseur), c'est aussi une évidence et une réalité pour moi depuis plusieurs années. Que des personnages d'une histoire puissent correspondre à différents étages de la tour, j'arrive à aller jusque là.

Mais que la fiction engendre la réalité et devienne capable de la transformer ?

Ou alors... ce ne serait pas une fiction ?

 

Il doit me rester des affinités avec la fameuse chercheuse de vérité d'autrefois car l'artiste en moi se sent vraiment perplexe devant l'évolution de son travail. En plus, certains chapitres me viennent avec des connaissances dans des domaines très éloignés de mon expérience de vie. Je ne connais rien à la physique et très peu l'alchimie. Comment est-ce que j'en arrive, dans ce texte, à parler par exemple de la fission de l'atome ?

Je me suis réveillée un matin avec ces mots en tête : "fission de l'atome". J'ai cherché sur Wikipédia ce que c'était. Je n'ai rien compris (comme d'habitude en physique). Puis j'ai commencé à écrire et tout s'est articulé logiquement. Et c'est presque toujours ainsi pour ce texte-ci. Je me réveille tôt le matin (enfin, la nuit !), je commence à écrire et le texte me vient presque d'un seul trait. Je ne retouche jamais beaucoup mes textes, mon premier jet est en général le meilleur, mais là... le processus créatif me déroute. Bien, être déroutée doit être le meilleur moyen d'éviter la routine !

  

  

Bref, comme ce nouveau texte devient très personnel et intime, j'ai décidé de ne plus le laisser en accès public. Je vais l'utiliser pour faire une expérience. Malgré mes airs perchés, j'ai quand même été une fille rationnelle et cartésienne les 25 premières années de ma vie avant de me faire retourner comme une crêpe. Et j'aime bien passer mes intuitions au crible de l'expérience avant de les valider, histoire de ne pas gober n'importe quelle fantaisie de mon esprit toujours imaginatif.

 

Donc, je vais crypter ce nouveau texte avec un mot de passe, sans lequel il sera impossible d'ouvrir ses pages.Et de deux choses l'une :

Soit il existe vraiment une communication via les plans subtils et le mot de passe sera trouvé.

Soit je suis en plein délire et dans ce cas, ce n'est pas la peine de poursuivre ce texte et encore moins de le rendre visible.

L'expérience le dira ! 


 

Mystère

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
Classé dans : Actu, Textes de ma plume Mots clés : aucun


Il y a quelques jours, je vous parlais de mon lien particulier avec le violoncelle, le yiddish, l'hébreu et de ma découverte de Maya Belsitzman (ici). Comme ces derniers temps, je me réveille au milieu de la nuit sans envie de me rendormir (3h ce matin!), je me lève, j'écoute beaucoup de musique et j'écris. Je suis tombée sous le charme de cette sérénade de Schubert  (D.957, "Le chant du cygne"), la dernière écrite avant sa mort, que Maya réinterprète ici d'une manière très personnelle avec son compagnon, Matan Ephrat, percussionniste. Je ne comprends pas les paroles, mais encore une fois, ce morceau me touche d'une manière particulière, pas uniquement musicale, que je suis incapable d'expliquer. Je frissonne en l'écoutant. Cliquez sur l'image pour l'entendre.

 

Marc CHAGALL - "Les amoureux de Saint Paul de Vence"


Fil RSS des articles