Vigilance

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"Nous vivons dans une véritable addiction au temps (...). Je crois que plus un pays est industrialisé, plus on y est esclave du temps. Un temps qui morcelle, condamne, contraint, pressurise et juge. S'il est vrai que le temps, comme on dit, c'est de l'argent, alors l'éternité, c'est de l'or  ! (...)

Je ne peux plus courir ou plus exactement, je ne veux plus courir. Dans la rue, les gens marchent souvent beaucoup plus vite que moi. Je me sens dans un décalage d'observation. J'ai l'impression d'être à côté, de n'être pas tout à fait dans le même monde. Dans un état de lenteur qui accroît mon discernement, qui rend chaque instant plus riche, plus dense d'informations, mais moins agité.(...)

Je suis encore plus sensible qu'autrefois au spectacle de mes contemporains piégés dans le temps. Ceux qui répètent : "Je n'ai pas le temps". Et en effet, ils ne l'ont pas, ils en sont les esclaves. Résister au monde agité autour de nous demande une véritable vigilance; cela fait partie de la tentation. Le monde est très sollicitant, on est vite tenté de se mettre au rythme des autres.

Mais attention ! Quand on reprend la cavalcade comme autrefois, arrive toute la cohorte de jugement, d'énervement et de doute. (...) On accepte cette accélération, puis cette petite entorse à nos principes, et puis celle-là, on rogne insidieusement sur sa paix, sans en prendre conscience, et puis, à un moment, on a basculé, c'est fichu, on l'a perdue.

La paix intérieure est un trésor précieux que personne ne vous vole : c'est vous qui la perdez si vous baissez la garde devant vos propres démons. (...) Autrefois, un rien pouvait m'énerver. Aujourd'hui, je vois venir le démon, je lui fais faire trois pas de danse et ça va mieux. Je ne suis toujours pas un saint. Mais aujourd'hui j'ai le temps." 

 

 

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Réalités

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"Un autre livre est venu nourrir mes interrogations : "La vie et l'Âme de la matière", de François Jollivet-Castelot (paru en 1893, donc avant la théorie de la relativité, qui date de 1905). L'auteur s'y présente en tant que "hyperchimiste" et postule que "quelque chose d'impalpable" accompagne la matière.

Sur ce quelque chose, il postule qu'on peut avoir une action et engendrer une réaction. En somme, qu'il y a un esprit qui va avec la matière, et qu'en travaillant avec l'esprit, on observe des conséquences sur la matière. Et l'ouvrage est assorti de recettes, d'expériences à tenter soi-même. C'était tentant !

Ne serait-ce que pour prouver, une fois de plus, que c'était faux.

Sauf que ça fonctionnait...

(...) Aujourd'hui, j'irais encore plus loin : je dirais que le monde rationnel n'est jamais qu'un hasard auquel on s'est habitué (...).

Einstein disait que la force de l'univers la plus difficile à surmonter est l'habitude. A cette époque de ma vie, je crois que j'étais mûr pour changer d'habitude et même de paradigme.

(...) Je le dis autrement à nouveau : on a besoin que cette réalité non ordinaire nous prenne par la main et nous tire vers l'extérieur. On l'invoque, on l'appelle, elle se manifeste, elle nous attrape et puis elle nous tire vers elle... si on ne résiste pas. Et tout le travail de l'alchimiste, c'est de se préparer à ne pas offrir de résistance.  C'est ce que j'ai mis du temps à comprendre." 

 

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Atelier d'écriture à la Cité-Bibliothèque de Luxembourg (3)

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Ateliers d'écriture à la Cité-Bibliothèque avec les élèves du Lënster Lycée

Un atelier d'écriture

à la Cité-Bibliothèque

avec les élèves de 3.2

de l'école fondamentale

Gaston Diderich

Ces livres qui pourraient exister - Atelier d'écriture du 19.04.24

 

Après les élèves de 3.2 de l'école de Rollingergrund, les élèves de 3.1 de l'école de Bel-Air Kayser à Luxembourg se sont prêtés à un atelier d'écriture semi-guidée à la Cité-Bibliothèque.

Nous sommes partis du résumé de l'album "L'ogre qui avait peur des enfants" pour imaginer d'autres textes sur le même modèle. Les enfants ont été inspirés, comme en témoignent leurs nombreuses créations ci-dessous !

 

 Couverture de L'ogre qui avait peur des enfants

 

 

La maman qui avait peur des bébés

En se promenant dans la forêt, Maman s'est perdue ! Manque de chance, la maison où elle cherche refuge est habitée par des bébés. Mais cette maman n'est pas comme les autres : elle a une peur horrible des bébés !

 

Le chaton qui avait peur des souris

En se promenant dans la maison, le chaton et sa mère se sont perdus! Manque de chance, la cave où ils trouvent refuge est habitée par des souris. Mais ce n'est pas un chaton comme les autres : celui-là a une peur horrible des souris !

 

Le poisson qui avait peur de l'eau

En se promenant dans l'aquarium, Doris et Nemo se sont perdus ! Manque de chance, la grotte ils cherchent refuge est habitée par un poisson. Mais ce n'est pas un poisson comme les autres : celui-là une peur horrible de l'eau !

 

Tuffi qui avait peur des renards

En se promenant sur un volcan, Pierre et Jo se sont perdus ! Manque de chance, le cratère où ils cherchent refuge est habité par Tuffi, le renardeau. Mais ce n'est pas un renardeau comme les autres : celui-là a une peur horrible des autres renards !

 

Le chat noir qui avait peur de la lumière

En se promenant dans la ville, Lena et Camille se sont perdues ! Manque de chance, le magasin où elles cherchent refuge est habité par un chat noir. Mais ce n'est pas un chat noir comme les autres : celui-là a une peur horrible de la lumière !

 

Le crétin qui avait peur de lui-même

En se promenant dans les airs à dos d'oiseau, le lapin a perdu son cerveau  : le voilà devenu un lapin crétin ! Manque de chance, la grotte où il cherche son cerveau est habitée par un ours qui collectionne les miroirs. Mais le lapin devenu crétin n'a plus toute sa tête... en se voyant, il a une peur horrible de lui-même !

 

Le capitaine Miaou qui avait peur des chaussures

En se promenant sur une île, Lali et Coco se sont perdus ! Manque de chance, la maison où ils cherchent refuge est habitée par le capitaine Miaou. Mais ce n'est pas un capitaine comme les autres : celui-là a une peur horrible des chaussures !

 

La maîtresse qui avait peur des enfants

En se promenant dans leur nouvelle école, Sasha et Emilia se sont perdues ! Manque de chance, la classe où elles cherchent refuge est occupée par une maîtresse. Mais ce n'est pas une maîtresse comme les autres : celle-là a une peur horrible des enfants !

 

La renarde qui avait peur du noir

En se promenant dans la forêt, Kitsu et sa maman se sont perdues ! Manque de chance, le terrier où elles cherchent refuge est habité des renardes. Mais l'une d'elles n'est pas une renarde comme les autres : elle a une peur horrible du noir !

 

La girafe qui avait peur des légumes

En se promenant dans le zoo, Concombre et Carotte se sont perdus ! Manque de chance, le jardin où ils cherchent refuge est habité par une girafe. Mais ce n'est pas une girafe comme les autres : celle-là a une peur horrible des légumes !

 

L'ogre qui avait peur de lui-même

En se promenant dans la forêt, l'ogre s'est perdu ! Manque de chance, il trouve refuge près d'un puits rempli d'eau. Mais ce n'est pas un ogre comme les autres : celui-là a une peur horrible de lui-même !

 

 

Bravo à tous !

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Soulever les pierres

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"Plus le temps passait, plus je me posais de questions et moins j'avais de réponses.  C'est cette soif d'apprendre et de comprendre qui m'a mené au creuset. Je n'ai jamais voulu faire de l'alchimie. Je n'ai jamais voulu faire des conférences, je n'ai jamais voulu faire de livres, je n'ai jamais voulu faire de films. Je n'ai jamais eu ces projets, en disant : je vais faire ça. Non, j'ai dit: je veux connaître l'univers. C'était ça, mon projet de vie. Je veux soulever les pierres pour voir ce qu'il y a dessous. C'est tout." 

 Patrick Burensteinas, "Un alchimiste raconte"

 

La vie mettra des pierres sur ton chemin, à toi de décider si tu en ...
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