Ouvrir des rivières dans la montagne

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"Julia se demandait, elle, si, adulte, elle serait ainsi, (...) ayant oublié toutes les possibilités de l'enfance. La magie de la vie, des êtres et des choses. La force qui est en chacun de nous, qu'il faut savoir appeler du plus profond de son coeur pour ouvrir des rivières dans la montagne, des soleils dans l'hiver et des sourires dans les visages les plus tristes." 


Frédéric DOILLON

"Le rosier de Julia"

 

 Coeur de rose - Photo naturelle d'Angeline L.


La pensée quantique : science, neuroscience, pseudoscience ?...

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          Quantum Research: Unification Thought Institute : Vibrations of Tesla ...El cerebro no está hecho para manejar eficientemente las tareas ...

 

La pensée quantique est un concept qui a suscité beaucoup d’intérêt ces dernières années, en particulier dans le domaine des neurosciences et de la psychologie. Elle repose sur les principes de la physique quantique, qui suggèrent que l’univers n’est pas un ensemble d’objets séparés et indépendants, mais plutôt un réseau de champs d’énergie interconnectés. Cette idée a conduit certains chercheurs à explorer la relation entre la conscience humaine et la nature fondamentale de la réalité.

Au cœur de la pensée quantique se trouve l’idée que nos pensées et nos perceptions ont un impact direct sur le monde qui nous entoure. Cette idée repose sur le concept d’intrication quantique, qui suggère que les particules peuvent être liées entre elles de telle sorte que l’état d’une particule affecte l’état de l’autre, quelle que soit la distance qui les sépare. Cela a conduit certains scientifiques à spéculer que la conscience humaine pourrait être capable d’influencer le comportement des particules subatomiques, et même le monde physique dans son ensemble.

L’un des aspects les plus fascinants de la pensée quantique est son application potentielle dans le domaine des soins de santé. La guérison quantique, par exemple, est une forme de médecine alternative qui cherche à exploiter le pouvoir de la physique quantique pour promouvoir la guérison et le bien-être. Elle repose sur l’idée que le corps n’est pas seulement un ensemble de cellules et de tissus, mais plutôt un système complexe de champs énergétiques interconnectés avec le reste de l’univers. En utilisant des techniques telles que la visualisation et la méditation, les guérisseurs quantiques cherchent à exploiter ces champs d’énergie pour favoriser la guérison et l’équilibre.


Les recherches du Dr Dispenza, par exemple, découlent d’une période critique de sa vie. Après qu’il ait été heurté par une voiture alors qu’il roulait à vélo, les médecins ont insisté pour que certaines vertèbres du Dr Dispenza soient soudées pour lui permettre de marcher à nouveau, une opération susceptible de lui causer des douleurs chroniques pour le reste de sa vie.

Cependant, le Dr Dispenza, chiropraticien, a décidé de défier la science et de réellement changer l’état de son handicap grâce à la puissance de son esprit. Et cela a fonctionné. Après neuf mois d’un programme thérapeutique ciblé, le Dr Dispenza a marché à nouveau. Encouragé par ce succès, il a décidé de consacrer sa vie à l’étude de la relation entre l’esprit et le corps.

Avec l’intention d’explorer la puissance de l’esprit pour guérir le corps, le «  médecin du cerveau  » s’est entretenu avec des dizaines de personnes qui ont vécu ce que les médecins appellent une «  rémission spontanée  ». Ce sont des individus atteints de maladies graves qui avaient décidé d’ignorer le traitement conventionnel, mais avaient néanmoins été complètement guéris. Le Dr Dispenza a constaté que ces sujets ont tous partagé la compréhension selon laquelle leurs pensées dictaient l’état de leur santé. (...)

Similairement, le Dr Dispenza a constaté que les humains possèdent réellement une dépendance inconsciente à certaines émotions positives et négatives. Selon ses recherches, les émotions condamnent une personne à un comportement répétitif, développant une «  dépendance  » à la combinaison de substances chimiques spécifiques pour chaque émotion qui inonde le cerveau avec une certaine fréquence.

NOS PENSÉES ONT-ELLES LE POUVOIR D’INFLUER SUR LA RÉALITÉ? : Le corps réagit à ces émotions avec certains produits chimiques qui, à leur tour, influencent l’esprit à obtenir la même émotion. En d’autres termes, on pourrait dire qu’une personne craintive est «  accro  » à la sensation de peur. Le Dr Dispenza constate que lorsque le cerveau d’un tel individu est capable de se libérer de la combinaison chimique appartenant à la peur, les récepteurs du cerveau pour ces substances s‘ouvrent. La même chose est vraie avec la dépression, la colère, la violence, et d’autres passions.

Néanmoins, beaucoup restent sceptiques face aux conclusions du Dr Dispenza, en dépit de son aptitude à démontrer que les pensées peuvent modifier les conditions physiques d’un être. Généralement associée à un genre de pseudoscience, la théorie de «  croire en votre propre réalité  » ne semble pas scientifique.

La science peut ne pas être prête à reconnaître que le physique peut être changé par la puissance de l’esprit, mais le Dr Dispenza assure que ce processus se produit néanmoins.

«  Nous ne devons pas attendre que la science nous donne la permission de faire ce qui est inhabituel ou d’aller au-delà de ce qu’on nous a dit être possible. Sinon, nous faisons de la science une autre forme de religion. Nous devons être non conformistes, nous devrions nous exercer à pratiquer l’extraordinaire », écrit le Dr Dispenza.

 Sources : commentouvrir.com et www.espritsciencemetaphysiques.com

 

Expérience

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Roberto Weigand, 1968 | Tutt'Art@ | Pittura * Scultura * Poesia * Musica

Image : Roberto WEIGAND

  

Avec qui d'autre partager cette expérience intime s'il en est ?

Celle qui consiste à mettre en péril son cerveau :

soit ça marche et toutes vos certitudes sont foudroyées.

Soit ça ne marche pas et ce qui vole en éclats,

ce sont vos rêves.

  

Patrick BURENSTEINAS

"Un alchimiste raconte"

 

"Le saviez-vous ?" - Les alphabets abjad et le boustrophédon

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tav signification lettre hébraique

"Tav", 22e lettre de l'alphabet hébraïque, correspond au "Tau" grec et au "T" latin.

Dernière lettre de l'alphabet, elle symbolise, dans la Kabbale juive, l'aboutissement de la quête, l'alliance de l'homme et de Dieu, la réunification des opposés, le sceau divin.

Source : www.jepense.org

 

Un alphabet abjad est un alphabet dont les graphèmes (lettres, unités de base) sont exclusivement des consonnes. Les voyelles dans un tel alphabet sont implicitement dictées par la phonologie : le lecteur doit connaître la langue pour en rétablir toutes les voyelles.

Les alphabets consonantiques modernes, par exemple hébraïquearabe ou syriaque, descendent tous de l'alphabet phénicien ou araméen, eux-mêmes descendants de l'alphabet protosinaïtique.

Tous les alphabets consonantiques connus s'écrivent de droite à gauche, à l'exception de l'alphabet ougaritique, qui s'écrit de gauche à droite. Cependant, certains alphabets consonantiques anciens comme le phénicien ou le protosinaïtique pouvaient s'écrire en boustrophédon.

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 Ci-dessus : Inscription en boustrophédon de Sigée (Grèce ancienne), vers 550-540 avant l'ère chrétienne

( Parenthèse : Le boustrophédon est une écriture dont le sens de lecture alterne d'une ligne à l'autre, à la manière du bœuf marquant les sillons dans un champ, allant de droite à gauche puis de gauche à droite. Le terme vient de l'adverbe grec ancien βουστροφηδόν boustrophêdón, de βοῦς boũs « bœuf » et στροφή strophế « action de tourner », allusion au trajet des bœufs lors du labour dans un champ. Souvent, le tracé des lettres est également inversé en changeant de sens ; par exemple, la lettre Є tracée de gauche à droite deviendrait Э de droite à gauche. Le boustrophédon a été principalement utilisé à des stades anciens d'écritures avant que celles-ci ne se fixent dans un sens précis : le grec, par exemple, s'est d'abord écrit de droite à gauche. En art, le terme s'emploie pour la réalisation de certains vitraux médiévaux. Par exemple, la verrière de la Passion de la cathédrale Notre-Dame de Chartres doit être lue en boustrophédon ).


 Vitraux du portail ouest de la cathédrale de Chartres. La verrière de la Passion est à gauche.

 

Dans les alphabets consonantiques, il est fréquent que les lettres changent plus ou moins de forme selon leur place dans le mot : une lettre en début, milieu et fin de mot n'a pas nécessairement la même graphie.

Le xiao'erjing et l'écriture ouïghoure arabisée sont des exemples d'alphabets vocaliques issus de l'alphabet consonantique arabe, ils possèdent des lettres supplémentaires pour indiquer toutes les voyelles.

L'alphabet du yiddish (judéo-allemand) est quant à lui un exemple d'alphabet vocalique issu de l'alphabet consonantique hébraïque, qui comporte 22 lettres dont 4 sont des semi-consonnes (ou semi-voyelles, selon le point de vue) : elles sont employées comme des consonnes dans l’écriture de base, mais aussi, occasionnellement, comme voyelles dans certaines orthographes simplifiées de la langue hébraïque.

 

 Les 22 lettres de l'alphabet hébraïque dans différentes polices de caractère.

 

Toutes les adaptations de l'alphabet arabe ne sont pas des alphabets vocaliques, par exemple l'alphabet persan et l'alphabet jawi (utilisé pour les langues malaïques en Malaisie, en Indonésie, à Singapour et dans les provinces du sud de la Thaïlande) sont restés consonantiques.

 Sources : Wikipedia

  Voir d'autres "Le saviez-vous ?" de La Lutinière

 

Paradoxes

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"J'ai souvent pesté : "J'arrête ! Tout ça ne sert à rien, je perds mon temps !", et j'ai juré de ne plus revenir dans mon laboratoire, j'en ai même jeté la clé. Et j'y suis chaque fois retourné. Et je ne regrette rien. Mais j'en avais du boulot à abattre, de la colère à sortir, des scories à purifier, de la sagesse à grignoter, pas à pas, sur le bloc d'impatience dont j'étais fait ! (...).

Qu'est-ce qui a bien pu se passer ce jour-là pour que ça marche ?

Ce jour-là, "j'étais dedans", je ne peux pas mieux dire. C'est toute la différence entre le technicien et l'artiste. Mais à cette époque, je ne le savais pas encore. On peut dire que j'ai eu "le nez creux", autrement dit que j'ai été "bien inspiré" de retirer mon creuset au bon moment. On peut dire aussi que je l'ai senti, que je l'ai su sans savoir pourquoi. Toujours est-il que, ce jour-là, j'ai appris à faire confiance à cette intuition du moment propice. Comme le cuisinier qui sait exactement quand stopper la cuisson. Et aujourd'hui je réussis à coup sûr cette opération, à l'aveugle. Je sais quand il faut arrêter. Je le sais, c'est tout.

On peut parler de confiance (...). Mais il y a autre chose de très particulier et néanmoins essentiel, c'est le rapport à l'attente. Il faut être à la fois disponible à ce que quelque chose advienne, mais sans l'attendre non plus. A la fois engagé dans ce que l'on fait et dégagé d'une attente qui serait une forme de pression. Etre pleinement là mais sans offrir de résistance. C'est beaucoup de paradoxes ! Mais c'est pourquoi on parle de voie initiatique et non pas de cours de chimie.

Aujourd'hui, je suis capable de donner ce conseil à mes élèves, que je ne conaissais pas encore quand j'étais apprenti moi-même, mais j'en ai fait l'expérience petit à petit et cette expérience s'est manifestée :

 

Si on n'attend rien, on trouve tout ;

si on attend quelque chose,

on ne pourra trouver que ce que l'on attend.

 

 

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