Relax !

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"Quitter sa zone de confort"

 

Cette expression ne m'a jamais parlé.

J'en comprends l'idée, mais le phrasé, à mon avis, n'est pas juste.

Certaines fois des personnes utilisent cette expression, et quand je les questionne, je m'aperçois que la zone dont elles parlent, n'est pas si confortable que ça !

Alors de quoi me parlent-elles ?

De leur confort ? Pas vraiment.

Elles me parlent, non de leur zone de confort, mais de leur zone de connu.

Ce que nous connaissons est quelque part rassurant, même si ce n'est pas confortable !  Bien souvent, une situation, qu'elle soit familiale ou professionnelle, peut ne pas être confortable, voire même vraiment inconfortable, mais elle est connue. On s'est adapté à cette situation, on en connaît les méandres, on en connaît les avantages et les inconvénients et nous avons appris à faire avec. Ce connu, même inconfortable, est rassurant car nous avons l'impression de maîtriser !

Ce n'est donc pas le confort que l'on quitte mais cette idée de maîtrise, de contrôle, de connu.

"Quitter sa zone de connu" est à mes yeux, plus juste comme phrasé.

En disant : il faut que je sorte de ma zone de connu, on a alors conscience que nous allons vers l'inconnu et que cet inconnu peut nous insécuriser.

Ce n'est pas le confort que l'on quitte mais la sécurité, le fait d'être rassuré, en fin de compte... le contrôle.

Ou encore le phraser ainsi : "quitter sa zone de maîtrise, de contrôle" !

La question qui découle de cela est : chercher la rassurance, le confort, dans le contrôle, est-ce une bonne solution ?

 

Je pense vraiment que le contrôle que l'on pense avoir sur sa vie est un leurre.

Tenter de rentrer cela dans l'équation de nos vies est intéressant.

Cela ouvre des portes !

  

Infolettre des Editions pour penser

 https://img.picturequotes.com/2/20/19918/relax-nothing-is-under-control-quote-3.jpg

Le travail d'une vie

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"Qu'est-ce donc que l'alchimie ? A quoi ça sert ? Est-ce sérieux ? Ou simplement une croyance ancienne entourée de mystère et de fantasmes ? Pourquoi parle-t-on d'une technique magique pour transformer le plomb en or ? Physicien de formation, Patrick Burensteinas se présente comme alchimiste. Et il prévient tout de suite : « Si vous venez à cette conférence pour apprendre à faire de l’or, vous allez être déçu ! ». Car la quête de l’alchimiste, ce n’est pas la matière, mais la lumière. 


Patrick Burensteinas nous invite à découvrir les secrets de cette science bien particulière, loin des idées reçues et des fantasmes (...). En effet, l’or de l’alchimiste, c’est la lumière. Et le but de l’alchimie est de transformer la matière en lumière, en énergie, ce qui est l’inverse du mouvement de la création, qui, elle, densifie la lumière et la transforme en matière.

 

L’action de la conscience est au cœur de la pratique alchimiste de Patrick Burensteinas. "Comment la science peut-elle être sans conscience, s’interroge-t-il, lorsque l'on sait combien la conscience de la personne qui fait une expérience affecte le résultat de l'expérience ?"

 

Un alchimiste travaille, parfois sa vie durant, précisément à calmer, à apaiser, à rendre immobile cette conscience constamment agitée. Dans quel but ? Celui de voir au-delà des apparences. Et dans celui, peut-être, de voir apparaître un jour dans son creuset, cette fameuse Pierre philosophale.


(...) L’alchimie est une invitation à découvrir une autre vision du monde et de la réalité. Un autre éclairage. "

 

Extrait du site Les secrets de l'Alchimie - INREES Evénements (Spiritualités) 

 

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Langages du sacré

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"Pour comprendre le sens caché des œuvres sacrées, il faut donc apprendre à les décoder. Mais ce n’est pas chose facile car, au cours des siècles, l’homme a développé de très nombreux langages symboliques à partir de ce qui lui était familier. Afin de protéger la Sagesse que ces images renfermaient, il a souvent volontairement refusé d’en livrer les clefs, ne les transmettant qu’à des membres du clergé ou à d’autres initiés. C’est pourquoi ceux qui l’abordent de façon raisonnée, le plus souvent, ne parviennent qu’à des interprétations, multiples et variées.

Il existe pourtant une autre manière d’approcher de la Vérité, détenue dans l’image sacrée. C’est la voie de l’initié aux Mystères. R.A. Schwaller de Lubicz dans Propos sur ésotérisme et symbole, écrit que celui qui souhaite la saisir doit d’abord apprendre à cultiver l’intelligence du cœur, l’intuition véritable.

Il la définit comme la « faculté d’entendre la voix du silence et de la traduire cérébralement ». Ce n’est pas un savoir mais un pouvoir. Cela ne s’explique pas et ne peut s’écrire clairement, c’est une question de niveau de conscience.

Lorsque l’initié est prêt, quelle que soit l’imago, le symbole hermétique se dévoile. Plus rien alors ne demeure caché."


 Extrait de l'article : "Langages du sacré"

Sur le site :  "Sublime nature. Art actuel, sagesses millénaires" 

 

Paresse ?

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"S'il y a un défaut intolérable aux yeux de notre société, c'est bien la paresse. Dans ce monde de surproductivité où les hyperactifs sont rois, il n'y a pas de place pour l'improductif considéré comme un oisif condamné impitoyablement à la mendicité; nous devons justifier coûte que coûte notre existence par un labeur incessant et parfois si démesuré qu'il prend la place de la vie elle-même.

L'oisiveté, cependant, n'est pas toujours là où on le croit.Car en réalité, on voit beaucoup de personnes qui s'agitent extérieurement en cette société et qui en eux-mêmes ne font pas grand-chose pour changer.

Ce n'est pas le cas de ces fainéants de mystiques.

Les spiritualistes, toujours assis en prière ou en méditation devant la flamme d'une bougie, ne font rien de leurs dix doigts alors que l'honnête travailleur sue sang et eau au marteau-piqueur. C'est un scandale ! Le Bouddha assis en tailleur les yeux fermés offre le triste spectacle de l'oisiveté et il ne semble même pas en éprouver le moindre remords, il sourit de ne rien faire, c'est un scandale !

Pourtant, si on regarde bien, une coupe ne peut pas être remplie si elle n'est pas vide (...). Nous ne pouvons pas recevoir si nous sommes émissifs. Donc il est bon d'être fainéant face aux pensées tonitruantes de notre mental, face aux agitations incessantes de notre ego. (...) La vertu n'est pas toujours dans l'action, loin s'en faut.

Avec la fainéantise bien placée, nous apprenons à faire la paix en nous-mêmes, à retrouver le silence, le vide. En nous vidant de toutes les idées débiles et mortifères qui assaillent notre cerveau, nous laissons la place pour plus de lumière, plus de clarté.

En fait, un fainéant n'est pas assez fainéant, il devrait pousser sa fainéantise jusqu'au bout, c'est-à-dire jusqu'au vide : en faisant le vide des poids inutiles dont nous sommes chargés, en faisant le vide de tous nos soucis, nous nous purifions la tête. (...)

Autrefois, les artistes antiques méditaient, ils se mettaient en phase de réceptivité pour recevoir l'inspiration; après quoi seulement, une fois l'inspiration reçue des Muses, ils se mettaient au travail pour manifester leur inspiration à travers une oeuvre.

De même,  celui qui est fainéant doit apprendre l'inactivité totale jusqu'au vide. Il pourra ainsi se purifier des élucubrations de son mental limité pour recevoir l'inspiration illimitée de la sagesse divine.

En apprenant par l'oisiveté à être réceptifs à la nature tout entière, la nature tout entière nous enseignera même à travers ses plus humbles manifestations."

 

Pascal BOUCHET, "La voie de l'alchimie"

Editions Leduc, 2022

 

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