Atelier d'écriture à la Cité-Bibliothèque de Luxembourg (3)

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Ateliers d'écriture à la Cité-Bibliothèque avec les élèves du Lënster Lycée

Un atelier d'écriture

à la Cité-Bibliothèque

avec les élèves de 3.2

de l'école fondamentale

Gaston Diderich

Ces livres qui pourraient exister - Atelier d'écriture du 19.04.24

 

Après les élèves de 3.2 de l'école de Rollingergrund, les élèves de 3.1 de l'école de Bel-Air Kayser à Luxembourg se sont prêtés à un atelier d'écriture semi-guidée à la Cité-Bibliothèque.

Nous sommes partis du résumé de l'album "L'ogre qui avait peur des enfants" pour imaginer d'autres textes sur le même modèle. Les enfants ont été inspirés, comme en témoignent leurs nombreuses créations ci-dessous !

 

 Couverture de L'ogre qui avait peur des enfants

 

 

La maman qui avait peur des bébés

En se promenant dans la forêt, Maman s'est perdue ! Manque de chance, la maison où elle cherche refuge est habitée par des bébés. Mais cette maman n'est pas comme les autres : elle a une peur horrible des bébés !

 

Le chaton qui avait peur des souris

En se promenant dans la maison, le chaton et sa mère se sont perdus! Manque de chance, la cave où ils trouvent refuge est habitée par des souris. Mais ce n'est pas un chaton comme les autres : celui-là a une peur horrible des souris !

 

Le poisson qui avait peur de l'eau

En se promenant dans l'aquarium, Doris et Nemo se sont perdus ! Manque de chance, la grotte ils cherchent refuge est habitée par un poisson. Mais ce n'est pas un poisson comme les autres : celui-là une peur horrible de l'eau !

 

Tuffi qui avait peur des renards

En se promenant sur un volcan, Pierre et Jo se sont perdus ! Manque de chance, le cratère où ils cherchent refuge est habité par Tuffi, le renardeau. Mais ce n'est pas un renardeau comme les autres : celui-là a une peur horrible des autres renards !

 

Le chat noir qui avait peur de la lumière

En se promenant dans la ville, Lena et Camille se sont perdues ! Manque de chance, le magasin où elles cherchent refuge est habité par un chat noir. Mais ce n'est pas un chat noir comme les autres : celui-là a une peur horrible de la lumière !

 

Le crétin qui avait peur de lui-même

En se promenant dans les airs à dos d'oiseau, le lapin a perdu son cerveau  : le voilà devenu un lapin crétin ! Manque de chance, la grotte où il cherche son cerveau est habitée par un ours qui collectionne les miroirs. Mais le lapin devenu crétin n'a plus toute sa tête... en se voyant, il a une peur horrible de lui-même !

 

Le capitaine Miaou qui avait peur des chaussures

En se promenant sur une île, Lali et Coco se sont perdus ! Manque de chance, la maison où ils cherchent refuge est habitée par le capitaine Miaou. Mais ce n'est pas un capitaine comme les autres : celui-là a une peur horrible des chaussures !

 

La maîtresse qui avait peur des enfants

En se promenant dans leur nouvelle école, Sasha et Emilia se sont perdues ! Manque de chance, la classe où elles cherchent refuge est occupée par une maîtresse. Mais ce n'est pas une maîtresse comme les autres : celle-là a une peur horrible des enfants !

 

La renarde qui avait peur du noir

En se promenant dans la forêt, Kitsu et sa maman se sont perdues ! Manque de chance, le terrier où elles cherchent refuge est habité des renardes. Mais l'une d'elles n'est pas une renarde comme les autres : elle a une peur horrible du noir !

 

La girafe qui avait peur des légumes

En se promenant dans le zoo, Concombre et Carotte se sont perdus ! Manque de chance, le jardin où ils cherchent refuge est habité par une girafe. Mais ce n'est pas une girafe comme les autres : celle-là a une peur horrible des légumes !

 

L'ogre qui avait peur de lui-même

En se promenant dans la forêt, l'ogre s'est perdu ! Manque de chance, il trouve refuge près d'un puits rempli d'eau. Mais ce n'est pas un ogre comme les autres : celui-là a une peur horrible de lui-même !

 

 

Bravo à tous !

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Soulever les pierres

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"Plus le temps passait, plus je me posais de questions et moins j'avais de réponses.  C'est cette soif d'apprendre et de comprendre qui m'a mené au creuset. Je n'ai jamais voulu faire de l'alchimie. Je n'ai jamais voulu faire des conférences, je n'ai jamais voulu faire de livres, je n'ai jamais voulu faire de films. Je n'ai jamais eu ces projets, en disant : je vais faire ça. Non, j'ai dit: je veux connaître l'univers. C'était ça, mon projet de vie. Je veux soulever les pierres pour voir ce qu'il y a dessous. C'est tout." 

 Patrick Burensteinas, "Un alchimiste raconte"

 

La vie mettra des pierres sur ton chemin, à toi de décider si tu en ...

Si jamais j'oublie

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 Rappelle-moi le jour et l'année,

Rappelle-moi le temps qu'il faisait

Et si j'ai oublié,

Tu peux me secouer

Et s'il me prend l'envie d' m'en aller,

Enferme-moi et jette la clé

En piqûre de rappel

Dis comment je m'appelle

 

Si jamais j'oublie les nuits que j'ai passées,

Les guitares et les cris,

Rappelle-moi qui je suis,

Pourquoi je suis en vie.

 

Si jamais j'oublie, les jambes à mon cou,

Si un jour je fuis,

Rappelle-moi qui je suis,

Ce que je m'étais promis.

Rappelle-moi mes rêves les plus fous,

Rappelle-moi ces larmes sur mes joues

Et si j'ai oublié

Combien j'aimais chanter…

 

Si jamais j'oublie les nuits que j'ai passées,

Les guitares et les cris,

Rappelle-moi qui je suis,

Pourquoi je suis en vie

Si jamais j'oublie, les jambes à mon cou,

Si un jour je fuis,

Rappelle-moi qui je suis,

Ce que je m'étais promis.

 

ZAZ

 

 

Percez-verrez

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"A nous tous, nous avons construit un gigantesque univers carcéral aux nombreuses pièces plus ou moins confortables. Certains dorment sur la paille du plus sombre cachot; d'autres ont un soupirail ou une fenêtre; mais bien peu ont vu la vraie lumière du jour.

Quand on sait qu'on va rester longtemps dans une prison, on s'y invente des règles. Et puis on décore les murs pour rendre l'incarcération plus agréable. Parmi ces décorations, il y a les dogmes, les croyances ainsi que toutes sortes de thérapies. Des divertissements, aussi, au sens littéral : ce qui nous détourne du chemin. Parce qu'il est plus facile de punaiser aux murs des posters plutôt que de gratter ces murs avec les ongles jusqu'à les percer. "Persévérez !", dit l'alchimiste. Mais ça fait drôlement mal aux doigts d'entamer la matière...

L'alchimiste, c'est celui qui s'est pris un rayon de lumière dans l'oeil et qui, depuis, n'a pas pu le détacher de cet horizon-là. Il a passé la tête par la porte, il a humé un air si pur que plus jamais il ne pourra respirer comme avant. Il sait que le monde commence dehors, dans la vraie lumière.

C'est de l'extérieur que viennent les sauveteurs. Il avait bien entendu de petits bruits, de temps en temps, un lointain "toc, toc"! C'étaient eux. Alors, qu'est-ce qu'on fait quand on ouvre enfin la porte ? On suit ses sauveteurs dehors, enfin libre ? C'est une option. L'autre option, c'est de dire : "Attendez, il y a encore du monde en bas, je retourne les prévenir".

L'alchimiste est celui qui a vu la lumière et qui retourne au cachot pour prévenir tous les prisonniers. Mais comment parler de lumière à ceux qui ne connaissent que l'obscurité ? Les hommes aux yeux scellés ne veulent rien voir ni entendre. Pour les convaincre, l'alchimiste a besoin d'un témoin de cette lumière extraordinaire, celle qui rend heureux. Et ce témoin, ce sera la pierre philosophale. Elle n'est rien d'autre qu'un témoin tangible d'un monde intangible, une preuve dans la matière que l'âme peut s'élever vers un ailleurs où elle trouvera la paix.

Mais ceux qui sont enfermés ne veulent pas forcément sortir. Surtout pas le roi de la prison ! Car il n'est roi que dans l'enceinte de cette prison. Alors il a ses gardiens, qui bouchent les trous en disant : "Non, non, il n'y a rien dehors, il ne faut pas y aller, c'est dangereux !". L'ouverture est en effet pour eux un véritable danger de perdre leurs acquis, car les règles n'ont de valeur que dans la prison. Pire que ça ; dès qu'on change de pièce au sein même de la prison, on change les règles, les anciennes n'ont plus cours. Or, suivre une voie, c'est changer de pièce et cheminer jusqu'à la porte de la dernière pièce.

Quand on quitte une prison, on n'emporte rien avec soi. Ni ses posters qui rendaient la prison plus belle, ni même ses outils qui ont servi à creuser le trou. On n'emporte rien, on laisse tout derrière soi et on chemine nu. On perd ses peaux, comme le pèlerin. On fait l'expérience du fameux lâcher-prise. Alors oui, ça fait peur.

Mais c'est justement ça, le risque : se sentir trop bien dans sa prison. C'est ce que toutes les religions appellent "les tentations" : se faire du bien dans l'immédiat, en oubliant que notre dessein à long terme est d'un bien plus haut vol. Améliorer son incarcération au point que l'on ne songe plus à en sortir (...)

Il ne tient qu'à nous de libérer le prisonnier. (...) Autrement dit, nous n'avons pas à attendre d'un dieu quelconque qu'il sauve les hommes, mais c'est à nous, les hommes, de sauver le dieu prisonnier. Voilà une nouvelle perspective exaltante !

Alors je vous le dis : d'abord, ayez des pensées optimistes ! Et puis arrêtez d'être bien dans la prison, bougez-vous et sortez-en ! (...)

Messieurs dames, par ici la sortie !" 

 

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