Et si tu n'existais pas

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Et si tu n'existais pas
Dis-moi pourquoi j'existerais
Pour traîner dans un monde sans toi
Sans espoir et sans regret
 
 
Et si tu n'existais pas
J'essaierais d'inventer l'amour
Comme un peintre qui voit sous ses doigts
Naître les couleurs du jour
Et qui n'en revient pas
 
 
Et si tu n'existais pas
Dis-moi pour qui j'existerais
Des passantes endormies dans mes bras
Que je n'aimerais jamais
 
 
Et si tu n'existais pas
Je ne serais qu'un point de plus
Dans ce monde qui vient et qui va
Je me sentirais perdu
J'aurais besoin de toi
 
 
Et si tu n'existais pas
Dis-moi comment j'existerais
Je pourrais faire semblant d'être moi
Mais je ne serais pas vrai
 
 
Et si tu n'existais pas
Je crois que je l'aurais trouvé
Le secret de la vie, le pourquoi
Simplement pour te créer
Et pour te regarder
 
 
Et si tu n'existais pas
Dis-moi pourquoi j'existerais
Pour traîner dans un monde sans toi
Sans espoir et sans regret
 
 
Et si tu n'existais pas
J'essaierais d'inventer l'amour
Comme un peintre qui voit sous ses doigts
Naître les couleurs du jour
 
 
 
Source : LyricFind
Paroliers : Claude Lemesle / Pasquale Losito / Pierre Delanoe / Toto Cutugno / Vito Pallavicini
Paroles de Et si tu n’existais pas © Curci France Edition
Interprétation initiale : Joe Dassin
 
 
 
 

"Le saviez-vous ?" - Les "Katakombenschulen" ("écoles des catacombes)

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https://i0.wp.com/www.montan.info/wp-content/uploads/Nach-dem-Verbot-der-deutschen-Schule-wurde-in-sogenannten-Katakombenschulen-illegal-unterrchtet-scaled-e1681981318361.jpg?fit=2521%2C1600&ssl=1

 Ecoliers d'une "Katakombenschule" dans une ferme du Tyrol du Sud, vers 1927

Source : www.suedtyrol.info 

Les "Katakombenschulen" ont été créées illégalement pendant la période fasciste dans le Tyrol du Sud (rattaché depuis 1919 à l'Italie), pour assurer une instruction régulière des élèves dans leur langue maternelle, l'allemand ; elles ont accueilli environ 30 000 enfants. Pourquoi des écoles clandestines ?... 

Dans le contexte politique d'italianisation du Tyrol du Sud, la Lex Gentile d'octobre 1923 décréta qu'à partir de l'année scolaire 1925/1926, l'italien serait la langue d'enseignement exclusive dans toutes les écoles. Les professeurs sud-tyroliens furent congédiés et remplacés par des Italiens qui, souvent, ne parlaient pas l'allemand ; l'allemand fut aussi interdit à partir d'octobre 1924 dans tous les jardins d'enfants.

Les familles tentèrent d'organiser des cours et des espaces de jeu privés ; ceux-ci furent strictement interdits par un décret de novembre 1925. Pour assurer aux enfants un enseignement dans leur langue maternelle, il fallut donc organiser un réseau d'écoles clandestines.

Pour cela, il fallait trouver des locaux appropriés, se procurer du matériel d'enseignement et payer des professeurs. L'âme du mouvement fut le chanoine Michael Gamper, avec des personnalités engagées comme le Dr. Joseph Noldin, un avocat. À leurs côtés, beaucoup d'enseignants, comme Rudolf Riedl, Angela Nikoletti et Berta Gelmini, consacrèrent tous leurs efforts à ces cours en allemand, désormais interdits.

Angela Nikoletti - Source : https://suedtiroler-freiheit.com


Le matériel d'enseignement fut importé en contrebande au Tyrol du Sud depuis l'Allemagne et l'Autriche. Environ 200 professeurs furent formés. Les institutrices se faisaient souvent passer pour des paysannes et la « classe » avait lieu l'après-midi, après le cours officiel, dans des fermes, des greniers, des restaurants. Si une Katakombenschule était repérée, les maîtres et les parents s'exposaient à des amendes sévères, voire à la prison ou à l'exil.

L'instruction religieuse en langue allemande fut réautorisée en 1928 pour la catéchèse, puis, à partir de 1939, exclusivement pour les écoliers dont les familles avaient ''opté'' pour l'Allemagne (scission entre les "Dableiber" choisissant de rester au Tyrol du Sud, et les "Optanten" retournés s'installer dans l'Allemagne du IIIe Reich, en particulier sur les terres conquises à l'Est, comme en Pologne). En 1943, après l'occupation par les troupes allemandes, les cours en allemand servirent les intérêts du régime nazi.

Après la Deuxième Guerre mondiale, l'instruction en allemand fut réintroduite : depuis que le Tyrol du Sud a le statut de province autonome (1972), l'allemand et l'italien y sont deux langues officielles.



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Une exposition sur les "Katakombenschulen" ouvre le 20 juillet à Neustift (photo), près de Brixen,  tour "Engelsburg".

 Sources : Wikipedia et www.suedtirol.info             

 

Voir d'autres "Le saviez-vous ?" de La Lutinière

Voyage musical sur les cimes

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
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J'aime tellement cette Suite pour violoncelle de J.S. BACH que je l'ai jouée et rejouée au saxophone alto, puis soprano, quand j'étais jeune ! En particulier le premier mouvement (Prélude), dont la montée finale  en crescendo me donne chaque fois la sensation de m'envoler jusqu'à toucher le ciel. Quel dommage que ce morceau soit devenu le fond sonore de spots publicitaires : pour de nombreux téléspectateurs, cette mélodie sublime n'est plus que le souvenir d'un produit à vendre...

Musicalement parlant, cette interprétation n'est pas ma préférée, mais j'aime la sensation d'espace et de liberté qui se dégage de la vidéo tournée au Monte Canin (Italie), et la place laissée dans le film au silence des montagnes, au souffle du vent, au glissement des cabines sur les fils... Elle redonne pour moi à cette Suite sa légèreté et sa magnificence !

 

 

Prayer of the mothers (Yael Deckelbaum)

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
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Je la connais depuis longtemps, nous l'avons réécoutée ce soir au cours d'un échange musical avec mon fils et elle me bouleverse toujours autant, peut-être parce qu'elle est toujours autant d'actualité... 



Touché

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
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"Je t'ai vue, de loin, comme une lumière qui me guidait, qui m'appelait, comme si tu avais voulu me dire quelque chose, que j'entendais sans entendre. C'est mon coeur, je crois, que tu as touché ..."

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