With my own two hands
Encore une merveille de "Playing for Change" dont je vous avais parlé dans un article précédent !
Si vous ne comprenez pas les paroles en anglais, vous pouvez les lire ici, sur lacoccinelle.net
Encore une merveille de "Playing for Change" dont je vous avais parlé dans un article précédent !
Si vous ne comprenez pas les paroles en anglais, vous pouvez les lire ici, sur lacoccinelle.net
Enfants du Ghana jouant à colin-maillard (Photo : Wikipedia)
Le jeu de colin-maillard, où l'on cherche à identifier une personne d'un groupe à tâtons, les yeux bandés, daterait de l'Antiquité. Son nom viendrait d'un homme athlétique du Xe siècle, originaire de la région de Liège, Jean Colin. Peu fortuné, il utilisait comme arme de guerre son outil d'ouvrier maçon, le maillet, ce qui lui valut d'être appelé "Colin Maillard". Au cours d'une bataille contre le comte de Louvain en 1015, il retira son casque et, par malchance, deux flèches lui crevèrent les yeux. Il dut affronter ses ennemis en aveugle tandis que ceux-ci, par dérision, l'attiraient par leurs cris de tous côtés. Il aurait laissé la vie dans cette bataille. Dans d'autres langues, "colin-maillard" s'intitule "blind's man bluff", "blinde Kuh" ou "mosca cieca". (Sources : Site "Curieuses histoires.net" et Wikipedia)
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"Brille, lanterne !" - Tableau en laine cardée de Célia PORTAIL - Son site : http://celiaportail.blogspot.com/
" Pourquoi dois-je écouter mon coeur ?
- Parce que tu ne réussiras jamais à le faire taire.
Et même si tu fais semblant de ne pas l'entendre,
il sera dans ta poitrine,
répétant toujours ce qu'il pense de la vie et du monde. "
Paolo COELHO,
"L'Alchimiste"
Image du site : www.keblog.it
On l'ignore souvent, mais de nombreux mouvements de résistance s'opposèrent en Allemagne au régime nazi, y compris chez les jeunes. On rassemble sous le nom "Pirates Edelweiss" ou "Pirates de l'Edelweiss" plusieurs groupes informels de jeunes Allemands, âgés de 8 à 13 ans et essentiellement issus des milieux ouvriers, qui refusèrent d'adhérer aux Jeunesses Hitlériennes obligatoires et manifestèrent ouvertement leur opposition à la propagande et aux injonctions nazies. Durant la guerre, et en particulier après le tournant de Stalingrad (1943), ils passèrent à des actions plus offensives que certains payèrent de leur vie, sous la torture, dans les camps ou par exécution. Leur signe de ralliement était une chemise à carreaux sur laquelle ils arboraient un badge d'edelweiss, fleur blanche de haute montagne qui symbolise la noblesse et la pureté. Un article détaillé en italien |
Mon bouquet d'automne
Aujourd'hui (5 octobre), c'est la Sainte Fleur, et la vie m'en a offert un bouquet. Comme elle sait si bien le faire : quand on en a le plus besoin et qu'on s'y attend le moins. Quand on est dans une de ces phases de découragement où les difficultés s'amoncellent et où l'horizon semble irrémédiablement bouché. La vie veille sur nous. Elle nous le manifeste de bien des façons, si nous acceptons de voir et de recevoir. J'ai accepté et reçu ce bouquet avec gratitude. Il était fait d'images : des photos et des vidéos d'un atelier lecture organisé par l'AVEDEC Togo pour les enfants du village d'Aképé. Vous vous souvenez peut-être que je suis marraine de cette ONG humanitaire depuis plusieurs années et que j'avais fait appel à vous en pleine pandémie, lorsqu'elle avait soudainement perdu ses locaux.
En respirant ce bouquet, je repensais à la situation d'il y a trois ans. Il était presque inimaginable que nous puissions poursuivre nos activités. Tout semblait condamné. Et pourtant, aujourd'hui, l'association revit, nous avons nos propres locaux, un espace de jeux, une bibliothèque. Les enfants ont planté, à la rentrée, des arbres de paix sur le terrain. Nous avons choisi des arbres fruitiers (un manguier et un cocotier) afin de pouvoir partager leur fruits avec d'autres : pour nous, c'était symboliquement important. Vous pouvez voir tout cela (l'atelier, la plantation) en vidéo sur Facebook.
De l'autre côté de ma lassitude, par-delà les actualités officielles qui nous matraquent quotidiennement de nouvelles pessimistes et alarmantes, il y a les sourires et la confiance de ces enfants qui croient encore à un autre avenir que la fatalité et la misère, il y a un monde qui attend d'être bâti, un monde d'entraide, d'ouverture, d'espoir. C'est ce monde-là que je veux nourrir, c'est à ce monde-là que je veux contribuer. "With my own two hands", comme dit la chanson. Cette bibliothèque en est une pierre parmi tant d'autres.
C'est peut-être une goutte d'eau dans la mer, mais comme pour les étoiles de Paolo Coelho, pour chacun d'entre eux, ce geste peut ouvrir l'inespéré. Voilà pourquoi je ne peux pas garder baissées "my own two hands". |