"Le saviez-vous ?" - Les mignardises

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Assiette de mignardises - Fondue de cuisine

Image tirée du site :  "Fondue de cuisine"

On connaît souvent les mignardises en tant que miniatures pâtissières accompagnant un thé ou un café. Cependant, j'ai découvert (merci Wikipédia !) que ce mot a beaucoup d'autres significations, et appris par la même occasion ce qu'est une "soutache" en couture... qui n'a rien à voir avec une tache tout court !

 

  • En peinture, la mignardise désigne un soin exagéré dans l'exécution.
  • En botanique, la mignardise est un œillet.
  • Dans la mode, la mignardise est une soutache enjolivée.
  • En pâtisserie, la mignardise est un mets sucré, petit gâteau ou friandise, servi en fin de repas et qui accompagne souvent le café et les liqueurs.
  • En habitation, la mignardise est une appellation de l'habitation d'un descendant des Mignards...si elle est petite mais digne de l'esprit Mignard (Mignard est le nom d'une famille d'artistes du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle, le plus connu étant Pierre Mignard). 

 

Oeillet mignardise 'Doris' En lot de 3 godets de 7 cm - Gamm Vert

Oeillets mignardise "Doris" - Photo et fiche descriptive sur le site : Gamm Vert


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Une nouveauté de La Lutinière !

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J'ai une curiosité naturelle, saine et éclectique. A travers la préparation de mes cours, mais aussi grâce à mes élèves, eux-mêmes curieux de toutes sortes de sujets vers lesquels je n'irais pas spontanément, je fais une foule de découvertes. Plutôt que de les garder pour moi, j'ai décidé d'ouvrir une nouvelle rubrique dans ma Lutinière, qui s'intitulera "Le saviez-vous ?". Dans chaque publication de cette rubrique, je partagerai avec vous une de mes découvertes, un peu comme si je vous emmenais en visite dans mon cabinet de curiosités.

 

Vous êtes-prêts ? Voici la première ! Cliquez sur l'image pour la découvrir. C'est une création de Frédéric Clément, auteur-illustrateur que j'aime beaucoup, pour la couverture de son album "Auriez-vous ça ?" (Editions Albin Michel, 2015). L'image vous ouvrira la porte de ma première curiosité. Un peu comme un calendrier de l'Avent, mais illimité !

 

 

 

Découvrir le livre

Visiter le blog de Frédéric Clément

 

 

Cycle

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     “Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour renaître.”   Marguerite YOURCENAR    


Ouvrir les portes

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Illustration : Galou

 

"Je me sens assez familière de l’ambiance du rêve. Il est déconcertant, incohérent au premier abord, même un peu fou ! Mais il me permet de me mettre en contact avec ma propre « folie ». Folie créatrice qui ne demande qu’à s’exprimer. Folie humaine pleine de ressources et de vérités. Je la nomme « folie », mais elle est selon moi plus sincère que les visages que nous portons tous les jours. Elle révèle nos pulsions, nos forces, nos peurs, mais également nos potentiels. Avez-vous remarqué comme il se passe des choses incroyables au sein des rêves ? Il n’y a rien d’impossible ! Notre inconscient se fiche pas mal des conventions et de ce que notre tête détermine comme possible ou non, comme acceptable ou non.

Cette « folie » que nous n’assumons pas, pour la plupart d’entre nous, recèle selon moi une multitude de potentiels qui nous permettraient, si nous leur accordions notre attention, de mieux nous comprendre, mieux nous aimer et de faire de nos vies des créations riches et assumées. Cela reviendrait à vivre en sachant ce qui ronronne au creux de nos entrailles et cesser de vivre en niant notre grandeur. Connaissez-vous les rêves qui vous animent ? Avez-vous pris la peine de les rencontrer ? Je parle de rêves qui suscitent en vous un vrai « OUAHHHH » avec des étoiles plein les yeux comme si vous ne pouviez y croire ! Il ne s’agit pas forcément d’aller sur la Lune ou de faire des choses extraordinaires, mais que, si nous les réalisons, ces choses deviennent extraordinaires pour soi, dans notre propre vie !

N’aimeriez-vous pas devenir un ou une magicien(ne) ? Que feriez-vous si c’était le cas ? Vous est-il déjà arrivé de vous poser vraiment LA question ?

Pendant longtemps, il m’a semblé que les rêves étaient incohérents, désordonnés. Je me suis rendu compte en les explorant que c’était ma vision de la vie qui était linéaire, étroite et que mon système de pensée me coupait de l’intelligence du rêve. Une intelligence qui n’est pas régie par les lois de notre société ou de nos peurs… Cela implique beaucoup de liberté de pensée ! En libérant notre façon de penser, de concevoir la vie, je suis convaincue que nous ouvrons des portes insoupçonnées… et pourquoi pas magiques ?"

 

GALOU, artiste, accompagnatrice en créativité

Découvrir son travail


Côte à côte (10)

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C’est comme une éruption. Volcanique, pas cutanée. Si ma peau exprimait mon mal-être, je pense que j’aurais au minimum la lèpre. Combien d’années que je vis sous ton climat irrespirable ? Combien d’années que j’endure tes règles arbitraires, aussi changeantes que tes humeurs ? Combien d’années que je me farcis un à un tes caprices ? Que je me plie en quatre, que dis-je, en quatre-cent-quarante-quatre, pour te satisfaire, et que ça ne suffit jamais ? Aujourd’hui, pourquoi aujourd’hui, j’en sais rien, la dernière goutte a dû finir de remplir à ras bord le vase de lave, la coupe est pleine de mots brûlants retenus, trop retenus, trop longtemps et beaucoup trop souvent retenus, ça monte, ça monte, je le sens, ça bouillonne, ça fume, ça glougloute, ça mijote de bulles d’injustice, ça gicle d’humiliations acides, ça gronde, ça gronde, tout ce magma de critiques imméritées, toute la pression accumulée de ces petites remarques en apparence anodines, réellement blessantes, toutes ces vexations en privé, jamais en public, jamais devant témoin, hein, fallait pas égratigner ton image, impeccable par devant, dégueulasse par derrière, une vraie enculade oui ! Attends j’ai pas fini, et les abus de tous ordres, les sales besognes répétées, les échecs que tu m’as faits endosser à ta place, les responsabilités dont tu ne voulais pas et que tu m’as collées sur le dos, tellement plus facile d’accuser ceux qui font, ou qui essayent de faire, quand ça rate, et de récolter les honneurs pour un travail pas fourni quand ça réussit… oh mais j’ai encore pas fini, ça monte, ça monte, ça grimpe en flèche même, plus je dresse la liste, plus j’ai de souvenirs ravalés qui rappliquent, un reflux gastrique de ras-le-bol en fusion, de poids portés, supportés, c’est pas un bouc émissaire dans mon cas, c’est un mammouth émissaire, un gros mammouth mâle, en pleine force de l’âge, tous les services rendus pour pas un seul merci, pas même un regard,  les innombrables fois où tu as exploité mes compétences, mon empathie, ma serviabilité, mes relations, toujours à ton avantage, sans jamais rendre le geste… Pourquoi j’ai courbé l’échine si longtemps, pourquoi j’ai pas réagi avant, j’ai plus le temps de me poser de questions, j’ai plus le temps de te trouver d’autres excuses, ça pousse trop vite, ça gronde trop fort, je pourrai pas empêcher que ça jaillisse cette fois, je pourrai pas contenir l’éruption, ça vient, c’est tout proche, ça va te péter à la face sans que tu le voies venir et tu comprendras rien à ce qui arrive, tu as tellement l’habitude que je te caresse dans le sens du poil, que j’aille dans ton sens pour ne pas faire de vague, eh bien, là, la vague, elle est haute comme les murs que tu avais dressés autour de moi, elle est puissante comme le crachat incandescent que j’avais refoulé en croyant bien faire, et elle va s’écraser spectaculairement sur ta côte idyllique comme un tsunami tonitruant, ce ne sera plus la Riviera, ce sera Fukushimiera, ce sera la fin des chimères et tu en chieras, ou peut-être pas, mais au fond je m’en fous, parce que surtout, ce sera sans moi !

 

Texte inspiré de la chanson "Déterre", par Zaz

 

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