Trouvailles

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Dans un "zapping You Tube", je suis tombée sur cette étonnante version bilingue  de la  célèbre chanson "Je suis malade" de Serge Lama. Mais l'interprétation qui m'a stupéfaite encore plus est celle de la jeune Emma. Comment une si petite fille pouvait-elle chanter avec autant de maturité un texte aussi "adulte" et sombre ? En cherchant un peu, j'ai trouvé : Emma est effectivement malade. Pas d'amour, mais physiquement. Pourtant, je trouve qu'il y a dans son interprétation beaucoup moins de pathos que dans celle de nombreux autres chanteurs/chanteuses qui en rajoutent, vocalement et gestuellement. En l'écoutant, comme le jury au complet, je suis émue et clouée sur place.

Bravo Marilyne, bravo Emma.

 




A ne pas manquer !

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Si vous êtes au Luxembourg ou en Moselle, ne manquez pas ce formidable spectacle co-écrit et joué par Elisabeth Chuffart, comédienne, et Sylvie Beythan-Ory, mon amie conteuse. Dans une alternance de saynètes à l'humour tendre ou féroce, elles évoquent un thème où, contre toute atttente, chacun retrouve un peu de soi ou de ses proches, quels que soient le sexe ou la tranche d'âge !

J'ai déjà vu "Games Ovaires" en 2022 et moi, la sauvageonne farouche qui ne quitte presque jamais sa campagne, j'espère y retourner cette année : tout est dit !

 

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Oxygène du sud

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Tandis que le mur du couloir (et la porte !) continuent à se couvrir de cartes postales par vos soins (113 à ce jour !) à l'école Montessori de Strassen, nous continuons notre voyage autour du monde avec les enfants de la Classe Bleue. Après avoir quitté l'Asie (on vous montre bientôt les créations des enfants), nous mettons le cap sur l'Afrique pour la période de février à avril.

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Comme c'est bienvenu ! Le temps ici est on ne peut plus gris, humide, boueux (tout ce que je déteste !), et je suis ravie de le l'oublier pour plonger dans la joie, la vitalité et les couleurs de l'Afrique. Ce soir, je cherchais des vidéos de chants et de danses. Ma journée avait commencé de fort méchante humeur, la perceuse du voisin m'avait donné des envies de meurtre à l'heure de la sieste et, par chance, je suis tombée sur cette séquence qui m'a remise à l'endroit. Je partage avec vous cette bouffée d'oxygène. Vous verrez qu'il n'y a pas d'âge pour... waka waka !

 

 

 

"Sinon il te prend"

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Horloge avec mécanisme rouages engrenages, décoration murale retro ...

 

 

"Je n’ai pas le temps"." Je suis débordé(e)". "Je cours après le temps"."Je rêve qu'on m'offre du temps..."

 

C’est devenu une ritournelle. J’entends cette phrase dans la bouche de tous : chez mes élèves enfants ou adolescents, chez les actifs, chez les retraités… à croire que le temps est devenu une denrée encore plus rare et précieuse que l’énergie, et l’objet d’une crise tout aussi généralisée.

 

Pourtant, à bien y réfléchir, le temps n’existe pas. C’est un consensus, une solution pratique que notre mental a inventée de toutes pièces pour organiser le quotidien. J’ai constaté qu’une des choses les plus difficiles à comprendre et à intégrer, pour les enfants, est précisément ce découpage du réel en tronçons arbitraires : les jours de la semaine, les mois, les années, les heures… L’enfant vit au présent. Il n’a que faire du ressassement du passé ou des projections dans l’avenir. Il n’a pas besoin de se rappeler ce qu’il a fait hier (encore moins de le regretter) ou de se demander ce qu’il va faire dans une heure. Il vit. Il est. Cela lui suffit.

 

Moi non plus, je n’ai pas le temps. Je n’ai pas le temps de me mettre en souci pour tout et n’importe quoi et de gâcher la magnifique journée qui s’offre à moi. Je n’ai pas le temps de passer mes heures à des occupations sans intérêt, ou avec des gens sans intérêt, pour sauver les apparences et le qu’en dira-t-on. Je n’ai pas le temps de critiquer l’état du monde, les politiciens, la crise économique, la disparition des valeurs, la destruction de la planète ou tous les autres boucs émissaires que je pourrais vouloir rendre responsables de mon « malheur » cérébral. Je préfère mettre mon énergie (et mon temps !) dans la recherche de solutions réalisables à mon échelle et dans leur concrétisation. Je préfère cultiver le bonheur et le partager avec un maximum d’êtres autour de moi, même s’ils sont moins nombreux que ceux avec qui je pourrais cracher mon fiel et mes jérémiades dans la soupe.

 

Le monde n’ira pas mieux parce que je me plains, me désole, me rebelle, m’écoeure, me décourage ou me désespère. Plutôt le contraire, je présume… C’est vrai, je n’ai aucune garantie que ma foi en la vie aide le monde à aller mieux. Mais elle m’aide déjà à aller mieux, moi. Raison amplement suffisante pour la cultiver.

 

Quand je vivais à Metz, j’aimais emprunter une petite rue du centre-ville, la rue de la Chèvre : sur un mur, un cadran solaire délivrait un sage conseil aux passants attentifs (pour les retenir de devenir chèvres ?... j'ignore si le jeu de mots et de situation était voulu) :

« Prends le temps, sinon il te prend ». (en photo ici)

 

J’ai pris le temps pour tout ce qui me semblait "importemps" dans ma vie. Voilà sûrement pourquoi je partirai sereine et sans regret, le jour où mon temps ici prendra fin.

 

 

"Le saviez-vous ?" - Avoir le cul bordé de nouilles

Rédigé par Sylvie PTITSA Aucun commentaire
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Source image : Buzzfeed

 

Je m'interrogeais, ces jours derniers, sur l'origine de cette savoureuse et surprenante expression française qui signifie "avoir beaucoup de chance". Mon cerveau de 4 ans (ou moins) crépite des questions inessentielles et farfelues de ce style. Rien ne les stimule plus que les conversations "sérieuses" : plus je m'efforce de tenir mon rôle et ma place "d'adulte", plus l'enfant, en moi, quitte la pièce et se plonge dans des rêveries abracadabrantes. Heureusement que je ne suis pas sur écoute télépathique : l'espion, au bout du fil, mourrait très certainement de rire.

 

Donc, pendant que je m'acquittais, en ce début d'année, de joyeusetés adultes telles que paperasserie administrative, rendez-vous au contrôle technique, comptabilité de l'année passée etc, l'enfant en moi se (me) questionnait sur le lien entre les nouilles et le cul, les nouilles et la chance, le confort du cul sur les nouilles, et est-ce qu'elles devaient être cuites ou crues, chaudes ou froides, tomate ou pesto, gruyère ou parmesan, tant et si bien que j'ai fini par faire des recherches et préparer un "Le saviez-vous ?" sur le sujet.

 

A noter que l'expression a des équivalents tout aussi fleuris dans d'autres langues :

  • Espagnol : tener una flor en el culo (avoir une fleur dans le cul)
  • Portugais (Brésil) : ter o cú virado prá lua (avoir le cul tourné vers la lune)
  • Italien : aver un culo grosso come una casa (avoir un cul gros comme une maison)

 

 

https://expressions-francaises.eu/wp-content/uploads/2023/12/Expression-francaise-22-800x445.png

 

L'association de l'arrière-train et de la chance est ancienne. Selon la linguiste Catherine Rouayrenc, dans Les Gros Mots, l’expression métaphorique originelle serait «avoir le cul verni» (toujours en usage sous la forme « être verni » par exemple), c’est-à-dire « être chanceux », le vernis laissant glisser la malchance sans qu'elle nous touche.

 

L'ajout des nouilles au cul serait apparu en France vers 1950. Les explications en sont très diverses, par ex. :

* Les nouilles sont bon marché et faciles à préparer (qui en a beaucoup a donc la vie facile).

* Selon une ancienne superstition française, avoir des nouilles accrochées à soi porterait chance. 

* Les Marseillais, voisins de l'Italie, auraient ajouté les pâtes à l'expression pour exagérer son sens.

* L'ajout proviendrait d'un pari entre le fabricant des pâtes Lustucru et un autre fabricant grenoblois.

 

Puisque je n'ai pas pu trouver d'origine certaine à l'expression, je vous souhaiterai d'avoir le cul verni ET bordé de nouilles afin de parer à toute éventualité. Je vous laisse choisir ci-dessous le type de nouilles que vous destinez à votre heureux postérieur. Pour ma part, j'opte pour les "Farfalle", parce que j'aime la symétrie régulière de leur forme dentelée et l'insecte dont elle portent le nom (le papillon). Et vous ?

 

Sources :

www.laculturegenerale.com

www.lalanguefrancaise.com

tutoratpro.com

www.lecourrierdesechos.fr

 

Bannière d’une collection de pâtes italiennes sur un fond blanc avec en légende le nom de chaque forme.

 

Voir d'autres "Le saviez-vous ?" de La Lutinière

 

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