Journée mondiale du livre 2013 - Concours de lecture

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Lycée Robert Schuman (Luxembourg)

  

"Le coquelicot qui se sentait tout seul" a été sélectionné aux côtés de "Kamo et moi", de Daniel Pennac, pour faire l'objet d'un concours de lecture à destination de toutes les classes de 7e ( 5e de collège françaises) organisé par Marie-Lyne Keller, professeur de français, et ses collègues.

 

Ce concours est organisé dans le cadre de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur proclamée par l'UNESCO. Du 20 au 23 avril, différentes manifestations autour du livre ont lieu au Luxembourg.

Thème de 2013 : "Valeur(s) du livre".

 

  

Déroulement :

  

Après avoir lu les deux livres, les élèves volontaires (50 inscrits à ce jour) ont été invités à :

- répondre à un quizz détaillé sur chaque ouvrage

- rédiger un texte libre en français, d'après à deux questions de réflexion portant sur chaque livre. Pour " Le coquelicot..." :

  

1."A ton avis, pourquoi les objets ont-ils pris la place du coeur de l'homme ? Quelle est la morale de cette histoire?"

2. "Si c'était toi l'auteur(e), qu'aurais-tu choisi pour faire un bon coeur à l'homme, et qu'aurais-tu évité de prendre ? Pourquoi ?"

( Voir les réponses d'enfants belges d'une dizaine d'année à cette question)

 

 

Le 22 avril, les prix ont été remis aux lauréats du concours dans les murs du lycée, en présence des professeurs de français impliqués et de la direction. Après cette récompense collective, j'ai rencontré plus particulièrement les 20 premiers gagnants pour répondre à leurs questions et leur dédicacer une petite surprise de ma confection. Ces jeunes lecteurs se sont montrés attentifs, intéressés et m'ont largement questionnée (dans un français très correct !) sur mon parcours, mes oeuvres, mon travail, mes sources d'inspiration... L'une des participantes m'a même proposé une idée de suite à l'histoire que je compte bien utiliser dans le prochain volume des aventures du Coquelicot, actuellement en préparation...

 

Un grand merci à tous !

  

 

 

LRSL 8640 - Les prix du concours (livres) LRSL 8639 - La salle des fêtes LRSL 8727 - Rencontre avec les 20 premiers gagnants

 

Voir l'album photo

 

En savoir plus sur la journée mondiale de l'Unesco 

 

Nouveau texte en quête de son image - Qui suis-je ?

Rédigé par Sylvie PTITSA 8 commentaires
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Qui suis-je ?

 

 

Je suis celle qui surgit quant tout le reste est derrière toi

Je suis celle qui t’attend où tu ne l’attends pas

Je suis celle par qui s’ouvre l’avenir inespéré

La faille dans la muraille au fond de tes pensées

L’étoile-guide dans tes propres ténèbres

La force que tu t’ignores porter

La révélation que tu te fais à toi-même

L’offrande de liberté que tu portes aux autres,

Là où tu creuses la brèche pour t’évader.

 

 

Je suis celle qui se fait la belle

De toute impasse, de toute prison

Je suis ta belle, ton amoureuse,

La rebelle et l’enjôleuse

Le rai de lumière et la clé

Par qui tu échappes au geôlier

 

 

Je suis la belle, l’échappée

L’échappée belle.

 

  

Sylvie PTITSA

Texte à paraître prochainement, placé sous copyright.

 

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Semaine du Livre 2013 avec l'APEH

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Le Coquelicot qui se sentait tout seul (fçs) - 1e de couverture 

         

"Le Coquelicot qui se sentait tout seul" sera proposé dans le cadre de la Semaine du Livre 2013 organisée par l'APEH :

 

 

le mercredi 27/2 à l'école d'Itzig en classe de Cycle 4 :

de 9h à 10h : classe de Sven FOURNELLE

de 10h à 11h : classe de Laura SCHERER

 

 

le jeudi 28/2 à l'école d'Hespérange en classe de Cycle 4 :

de 10h30 à 11h30 : classe de Claude MARSON

 

 

le vendredi 01/03 à l'école de Fentange en classe de Cycle 1 :

de 9h à 11h : classe de Philippe SLIEPEN, en 2 demi-groupes

 

 

En savoir plus sur le livre

 

APEH

 

 

 

Nouveau texte - "Mais ça, c'était avant"

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Mais ça, c'était avant

 

 

Active. C’est ce que j’étais. A tous les sens du terme. Economiquement : j’exerçais un métier, que j’aimais passionnément. Je me dévouais à lui corps et âme, je lui consacrais la majeure partie de ma vie, de mon temps, de mes forces; mes espoirs, mes défis, mes combats. Quotidiennement : même dans mon temps « libre », j’éprouvais le besoin de bouger, de m’« activer », d’être « efficace ». De remplir. Je m’en rends compte maintenant : j’avais horreur (et une peur démesurée) du vide. De me retrouver face à cette sensation de béance intérieure, de néant absurde, total. Je me bourrais d’occupations et de passe-temps, choisis ou imposés, pour colmater ce vide. Je saturais mon espace et mon temps d’un fatras d’objets, d’intérêts, de relations, de rendez-vous pour ne pas pouvoir m’asseoir le plus petit instant face à cette source d’angoisse fondamentale : moi. Je ne voulais pas, surtout pas faire connaissance avec ces ennemis féroces et terrifiants tapis dans mon ombre. Je préférais nourrir l’ombre. C’était plus simple, plus sain, plus rassurant, plus rentable… plus « payant ».

 

Ca, c’était avant.

 

Avant le « temps mort ». Accident, retraite, licenciement, pause… ce temps porte un nom différent pour les uns et les autres, mais sa réalité brutale est la même pour tous. La seule chose qui diffère, c’est la façon de l’aborder, de le vivre. J’ai d’abord nié. En bloc. Des mois durant, j’ai été dans un refus et une rage bouillants d’avoir dû « m’arrêter ». Ma pensée déchaînée tournait comme un fauve en cage. Je ne voulais pas de cette vie « au rabais ». Je me sentais inexistante, diminuée, bafouée. Plus tard vinrent l’abattement, la dépression… Il m’a fallu du temps pour apprivoiser ce nouveau mode de vie. Pour apprendre à aimer la lenteur, le silence… même la solitude. J’ai fini par retrouver un travail, oui… un travail de deuil. D’autant plus ardu que j’avais amoncelé tant d’obstacles contre lui, tant de barrières entre moi et moi… Il m’a fallu errer dans des plaines d’accalmie, franchir des pics de révolte, m’extirper de marécages infestés de pensées négatives… combattre, un à un, mes illusions, mes retards, mes cauchemars.

 

Ce fut long. Et âpre.

 

Aujourd’hui, je contemple les « actifs » (les hyperactifs !), cette horde grandissante autour de moi, non plus avec envie, mais avec une compassion où n’entrent plus ni dédain, ni fiel. Je les regarde courir, je les écoute vrombir, je sens la trépidation de leur « activité » faire trembler la planète… et je les plains. De ne rien savoir encore de l’essentiel. De passer à côté de tous ces détails infimes qui rendent la vie belle, précieuse, unique.

 

Par une alchimie qui me dépasse, mon temps mort a fini par devenir vivant, vibrant. Il rayonne d’une vie cachée dont ils n’ont pas idée. De mon lit, immobile entre mes quatre murs, je fais le vœu qu’à leur tour ils puissent entrer un jour dans ce mystère, avant qu'il ne soit trop tard et que la vie ne les stoppe en pleine course.

 

            Sylvie PTITSA

Texte placé sous copyright

 

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