A thousand years

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A thousand years

 

Heart beats fast
Colors and promises
How to be brave?
How can I love when I'm afraid to fall?
But watching you stand alone
All of my doubt suddenly goes away somehow
One step closer
I have died every day waiting for you
Darling, don't be afraid
I have loved you for a thousand years
I'll love you for a thousand more
Time stands still
Beauty in all she is
I will be brave
I will not let anything take away
What's standing in front of me
Every breath, every hour has come to this
One step closer
I have died every day waiting for you
Darling, don't be afraid
I have loved you for a thousand years
I'll love you for a thousand more
And all along I believed I would find you
Time has brought your heart to me
I have loved you for a thousand years
I'll love you for a thousand more
One step closer
One step closer
I have died every day waiting for you
Darling, don't be afraid
I have loved you for a thousand years
I'll love you for a thousand more
And all along I believed I would find you
Time has brought your heart to me
I have loved you for a thousand years
I'll love you for a thousand more
 
Auteurs-compositeurs : David Hodges, Christina Perri
Interprètes  : Stepan Hauser (violoncelle) & Benedetta Caretta (chant)
 

 

 

Chut(e)

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Chut(e)

 

Les rêves ne sont ni illusoires, ni incohérents. Il faut seulement trouver le code exact qui les décode. Chaque rêveur a ses propres codes, issus de son référentiel. Chaque rêve a sa clé propre, à la façon d’un écrin. Il faut parfois essayer plusieurs clés, ou se laisser du temps, avant de pouvoir desceller l’écrin. Un peu comme pour les cœurs, finalement…

Je n’ai pas besoin de réfléchir longtemps pour décrypter mon rêve de cette nuit. Il parle de lui-même. J’avais perdu mon téléphone. Je le cherchais partout dans une fébrilité éperdue et désespérée. Symboliquement, je sais ce que ça signifie. Je suis en train de perdre mon tam tam. Je suis en train de vouloir cesser d’écouter. Parce que c’est trop douloureux. Parce que je ne peux pas porter toute seule à bout de bras quelque chose qui ne peut s’inventer qu’ensemble. Parce que j’atteins mon point d'effondrement et que je ne vais pas tarder à tomber.

J’aimerais que de ses bras géants, Stromboli me rattrape au vol.

Mais il n’est pas là.

Alors j’écoute « Mi mancherai » et je pleure comme une source.

 

Pontage

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Pontage

 

J’ai rêvé de la Polveriera cette nuit. On était tous les deux en armure et on essayait de se prendre dans les bras. Evidemment, on n’y arrivait pas. On ne faisait que se couper au tranchant des lames et se blesser l’un l’autre. La Polveriera m’a soudain regardé de ses yeux d’évidence et elle m’a dit :

« On n’a pas besoin de ça. On n’a qu’à les enlever."

J’ai dit :

« Comment ? Ca fait tellement longtemps qu’on vit avec.

-Simplement. Comme ça. »

Elle a posé sa main sur mon armure à l’endroit du cœur. Ca a fait une lumière vert doré. L’armure a commencé à fondre. Comme de la glace. Elle coulait, elle dégoulinait. Mes larmes aussi ont commencé à couler et à dégouliner.

« Fais pareil pour moi », m’a demandé la Polveriera.

Je l'ai fait.

On l’a fait.

On a ruisselé ensemble un bon moment.

Je n’entendais plus siffler la cocotte-minute.

Si seulement il existait un pont entre le rêve et la réalité.

 

Fission

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Fission

 

Quand deux âmes se retrouvent pour évoluer ensemble, il se produit un phénomène semblable à ce que la physique appelle « la fission de l’atome ».  Dans la fission nucléaire, un noyau atomique lourd est scindé en deux pour devenir plus léger. Cette scission dégage énormément d’énergie et peut déclencher une réaction en chaîne (soit plusieurs fissions successives).

Cet effet domino existe aussi dans l’évolution humaine : l’âme (ou la conscience, si on préfère un terme moins mystique) qui vibre le plus haut (la plus « légère » des deux) va faire éclater la plus « lourde » en réveillant la mémoire de ses souffrances enfouies. Des énergies lourdes sont massivement libérées, faisant remonter à la surface un geyser de souvenirs qui ont besoin d'être allégés, transmutés.  Parfois, un souvenir en appelle un autre et les souffrances de chacune des deux âmes entrent en résonance entre elles, créant un effet « écho » amplificateur du phénomène qui peut être convulsif et très douloureux.

Du point de vue de l’alchimie vibratoire, on pourrait appeler cette phase : « l’œuvre au noir », en latin : "Negrido".

 

Contractions

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Contractions

 

Je finis par croire que j’ai tout inventé. Peut-être qu’au fond, j’ai tout faux. Peut-être que je me suis raconté une histoire sans réalité, une histoire qui n’existe que pour moi et que je projette sur nous deux. Peut-être que je suis folle.

« Mais non, c’est dans ta tête ! »

Combien de fois ai-je entendu cette phrase dans ma vie ?

« Mais non, tu te fais des idées ! »

Combien de foi il faut pour tenir tête au déni.

Peut-être que oui, je suis une menteuse, une affabulatrice, une perchée. On me l’a tellement répété. Finalement, pourquoi croire à ma version plutôt qu’à celle validée par tant d’autres ?

Et pourtant, ce que je sens, je le sens.

Je sens dans tout mon corps quelque chose que même l’autosuggestion ne peut ni expliquer, ni provoquer.

Je ne peux pas nier cette réalité tellement elle est concrète, physique.

Je ne peux pas ignorer que tous les jours, souvent aux mêmes heures, mon cœur se met à battre comme un fou.

Que deux fois de suite, c’était même tellement fort qu’il m’a réveillée en pleine nuit et qu’en allumant mon téléphone, j’ai vu que tu venais d’allumer le tien. Quelle est la probabilité de se réveiller en même temps à 3h du matin ??

Je sens que tu es là, tout près.

Je sens tes émotions une à une, avec une précision et une puissance à couper le souffle.

Je sens que je lis ton âme comme un livre familier et que tu lis la mienne avec la même limpidité.

Je sens que tu es informé, d’une manière invisible, de tout ce qui me traverse, de tout ce qui m’impacte, de tout ce qui me hante ou m’élève. Je sens que chacun de nous réagit aux vécus de l’autre comme des harmoniques entrent en résonance : inévitablement, intensément, immensément.

Quand nous sommes accordés, la musique qui se joue est merveilleuse. D’une pureté, d’une fluidité, d’une grâce, comme jamais je n’en ai entendues.

Quand nous sommes désaccordés, un chaos absolu m’envahit et me tire par le fond. Je perds pied, je n’arrive plus à respirer, je lutte pour maintenir scellées mes portes et ne plus ressentir cette vibration atroce.

N’importe quel musicien sait que pour jouer ensemble, il faut s’accorder.

Comment s'accorder sans communiquer ?

 

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