Fiche technique

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Fiche technique

  

Connexion : Tam tam

Opérateur : Unknown (Octaves supérieures ?)

Puissance : Illimitée

Portée géographique / réseau : qualité optimale sur les courtes distances, test technique sur les longues distances à venir (pronostic favorable au vu des expériences passées)

Fuseaux horaires : tous (connexion opérationnelle de jour comme de nuit, sans décalage horaire)

 

Obstacles / inconvénients :

-Connexion perturbée par le bruit ambiant et/ou la foule (trop d’ondes mélangées)

-Pour la même raison, connexion perturbée par l’eau (test de vendredi dernier à la piscine : la Polveriera n’arrivait pas à se connecter; l’eau étant un élément lui-même formé d’ondes, les ondes du milieu externe se mélangent à celles du corps et perturbent le ressenti. Au bord du bassin, moins d’eau mais trop de bruit : connexion perturbée aussi. Stromboli au bord de l’infarctus quand elle est sortie, il essayait de la joindre sans succès depuis plusieurs heures. Voir si avec la 5G, le problème subsiste : ils n’étaient encore qu’en 4G vendredi.)

 

Points à surveiller :

- Le passage en 5G a développé encore leur sensibilité extrême à la musique. Une partie de la communication vibratoire entre eux se faisait déjà par ce moyen en 4G. La Polveriera, qui en écoute beaucoup, doit à présent faire attention au choix des morceaux et au moment où elle les écoute, afin de ne pas déstabiliser Stromboli dans son quotidien, car celui-ci reçoit les informations instantanément et avec une intensité amplifiée.

 

Précautions d’emploi :

-En cas de position assise, assurer une prise au sol afin de ne pas tomber à la renverse

-Eviter de boire ou manger, surtout de la salade

 

Haut débit

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Haut débit

 

Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais on va mieux. D’abord, la Polveriera m’a tam tamé d’urgence lundi soir et comme c’était calme autour de moi, cette fois, j’ai pu entendre et intercepter l’appel. On a échangé un long moment et ça nous a fait du bien à tous les deux. Ensuite, on est allés dormir, je l’ai prise dans mes bras et on a passé la nuit ainsi, comme d’habitude…

Enfin, ce n’est pas vraiment une habitude et j’espère que ça ne le deviendra jamais, d’abord parce que ça fait seulement un mois, mais surtout parce qu’avec elle, j’ai l’impression que je vis toutes les nuits ma première fois. Elle me donne des émotions et des sensations à n’en plus finir.

Etrangement, le tam tam me devient de plus en plus familier. J’ai de moins en moins besoin de reformuler les ressentis en mots ou en images pour comprendre ce qu’elle m’envoie. Ma seule difficulté reste le bruit ambiant qui m’empêche de me concentrer, mais la nuit, la maison est tranquille, ce n’est pas compliqué.

Enfin, je crois que je commence à sentir les moments où elle m’emmène avec elle en méditation. Ce n’est pas vraiment clair encore mais je me sens un peu « flottant » à ces moments-là, comme quand on lance un programme sur un ordinateur et qu’on travaille sur une autre page pendant qu’il effectue la tâche demandée. Je ne suis pas vraiment conscient de ce qui est en cours, mais je sens que « quelque chose » se fait à l’arrière-plan (ou aux octaves supérieures) de moi-même, sans que je m’en occupe. Si je me concentre dessus, j’ai aussi la sensation d’être enveloppé dans quelque chose de très doux et plein d’amour, comme si elle me prenait dans son cœur ou contre son cœur, je ne sais pas vraiment comment elle fait ça mais c’est super agréable. Vivement la prochaine fois. Vivement toutes nos prochaines fois, quoi qu’on fasse.

 

 

Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais on va mieux. J’ai enfin dormi une nuit complète. La liaison tam tam est plus fluide, plus précise, plus continue, il n’y a plus de coupures longues ou courtes. Je peux la moduler selon mes besoins, c’est-à-dire y être totalement présente ou la suivre d’un peu plus loin en faisant autre chose, mais je réussis à garder le contact avec Stromboli presque toute la journée, quoi que je sois en train de faire. Du coup, me voilà un peu plus sereine à l’approche de nos vacances « séparés» (si on peut parler de séparation quand l’autre vit en nous et habite notre corps chaque seconde) .

Enfin, j’ai encore un étrange texte sur l’alchimie qui est sorti et je ne sais pas vraiment quoi en penser. Il semble de plus en plus que les rapports de la réalité et de la fiction s’inversent et que ce soit la « fiction » qui vienne transformer la « réalité ». Même quand mon mental résiste, l’épreuve des faits est là : mon plan incarné se modifie et c’est bien lié à ce que j’écris. Puisque mon imagination est sans limites et que je suis capable de faire parler une brosse à dents ou de visualiser instantanément un mouton vert à sept pattes jouant de la cornemuse assis sur une comète, ce nouveau texte n’est pas plus déroutant, au final, qu’avoir un orgasme du cœur au milieu de mon salon en mangeant une salade.

De toute façon, j’ai vu qu’en italien, lutine se dit « folletta » et ça me va parfaitement : puisque je suis folle, j’ai le droit de m’installer définitivement en plein délire.

Quant à la chercheuse de vérité, lorsqu'elle revient m'assaillir de questions, j’ai trouvé une parade sans faille : je lui dis que j’ai toujours opté pour la voie qui me rendait la plus heureuse, et qu’à choisir entre une réalité ordinaire et une fiction extraordinaire, je préfère celle qui me fait battre le cœur le plus fort. Ecco !

 

« Perché con te la vita, più forte l’ho sentita »…

 

5G

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 5G

 

La nuit, pendant que le corps physique dort, les corps subtils voyagent vers d’autres plans. Ils partent y chercher des ressources et des connaissances pour résoudre les défis auxquels ils sont confrontés à leur propre niveau. Un peu comme s’ils allaient consulter une bibliothèque universelle qui rassemble, classe et stocke la totalité des expériences disponibles. Chaque être qui expérimente, que ce soit sur le plan incarné ou sur d’autres plans, apporte sa contribution à ce réservoir. Chacun en est auteur, contributeur, co-créateur. Plutôt que d’une bibliothèque, il serait plus juste de parler d’un dossier de travail partagé. Pas uniquement par les êtres humains, mais aussi par d’autres formes de vie plus évoluées qui peuvent tirer cette espèce vers les niveaux supérieurs. Il y a du travail…

 

Le proverbe  : « La nuit porte conseil » est donc exact. Les scientifiques qui ont étudié l’activité cérébrale durant le sommeil et montré qu’on apprend facilement en dormant (les langues, par exemple), n’ont fait qu’expliquer rationnellement une réalité que les initiés de différentes traditions connaissent depuis des millénaires : la nuit, notre conscience voyage et, selon son degré d’évolution, selon son état émotionnel au moment de l’endormissement, elle monte ou descend les étages.

 

Si elle descend, elle arrive dans un plan appelé « bas astral » (le sous-sol de la tour, en quelque sorte). On peut le voir comme un gigantesque bourbier d’émotions basses, que les religions appellent « l’enfer » ou « le purgatoire » suivant ses niveaux de densité. Là stagnent les ignorances, les peurs, les culpabilités, les haines, tout ce qui alourdit, fige, divise, en alchimie : le Plomb.

 

Tous les non-dits, les émotions refoulées, les secrets individuels, familiaux ou collectifs, viennent alimenter ce plan comme les fleuves vont à l’océan. C’est pourquoi le seul moyen de purger le bas-astral est de faire remonter à la surface des consciences (individuelles ou collectives) les blocages qui les appesantissent. C’est un travail difficile et ingrat dans lequel sont spécialisés certains êtres. Si on compare leur activité avec celle du plan incarné, on pourrait les appeler « les éboueurs de la densité ». Parfois, ils ne sont pas conscients de ce rôle, ils le subissent. D’autres le connaissent et assument pleinement leur tâche.

 

Ils peuvent travailler seuls ou en équipe, selon l’ampleur du travail à effectuer. Ils se retrouvent aussi parfois associés lorsqu’ils maîtrisent des savoir-faire complémentaires qui rendent leur action commune plus efficace. Un peu comme un détergent « 2 en 1 ». Ce n’est pas très poétique formulé ainsi, mais leur travail est très éloigné de la poésie… Il requiert le courage de s’enfoncer dans les égouts de la conscience et il faut beaucoup d’engagement pour aller patauger dans des endroits aussi putrides. Ils ne sont pas trop de deux, ou plus, pour y aller. L’avantage d’être ensemble est aussi la solidarité qu’ils s’apportent, à la manière d’alpinistes qui s’encordent. Si l’un tombe, l’autre ou les autres peuvent le rattraper. Et inversement.

 

Si la conscience d’un être a une fonction d’élévation ou d’enseignement, au lieu de descendre dans les zones basses, elle va au contraire s’élever très haut pour aller chercher et rapporter des connaissances inaccessibles aux autres êtres du plan où elle se trouve. Elle a, en quelque sorte, une fonction d’ensemencement de la mémoire collective. Comme les éboueurs, mais avec d’autres moyens, elle participe à l’évolution en captant, puis en rediffusant des impulsions qu’on pourrait qualifier de solaires : l’Or.

 

Certains êtres, très rares, ont la capacité de voyager à la fois très haut et très bas, à la façon d’un chanteur virtuose dont la tessiture combine les notes les plus graves et les plus cristallines. Ces sont des Alchimistes.

 

Cette nuit, nous avons discuté avec l’équipe technique et nous sommes tous d’accord : si nous laissons la connexion de Stromboli et de la Polveriera en l’état, elle va très mal réagir à leur séparation de plusieurs semaines et compromettre l’ensemble de l’expérience. Elle est encore très fragile et beaucoup trop instable. Ils disjoncteront à nouveau. Durant leur sommeil, nous avons donc travaillé sur leurs corps subtils afin qu’ils soient mieux équipés pour affronter les défis qu'ils rencontreront. Nous leur avons, (dirait-on à leur niveau), " installé le haut débit".

 

Ils vont le conscientiser dès aujourd’hui car leur ligne interne sera beaucoup plus solide et plus performante. Ils resteront plus facilement connectés l’un à l’autre, et comme les informations ne seront plus que de nature vibratoire, elles ne feront plus l’objet d’interprétations erronées : ils auront de moins en moins besoin de les "décoder" en mots ou en images. Autrement dit, ils vont communiquer de plus en plus par purs ressentis. Ce sera un processus naturel qu’ils intègreront petit à petit.

 

Leur difficulté à communiquer selon les moyens « ordinaires » faisait partie de l’expérience. Il fallait qu’ils soient incapables de communiquer « normalement » pour que leur conscience s’ouvre à la possibilité d'une autre forme de communication, et pour qu’elle l’accepte.

 

Je le répète : Les choses sont faites avec amour. On n’envoie pas les gens au carnage. On leur donne les meilleures chances de réussir là où ils sont, avec ce qu'ils sont.

 

Tirer des feux d’artifice est un magnifique moyen d’illuminer les égouts et/ou  de faire retomber sur terre  les lumières du ciel !

 

Siestes

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Siestes

 

"J'aime faire la sieste avec toi. Chaque fois que mon emploi du temps me le permet, je m'arrange pour être libre et je te rejoins. Parfois je m'endors avec toi. Parfois je t'écoute dormir, je sens ta respiration passer sur nous comme une caresse, se retirer loin et calme puis revenir lentement vers nous comme des vagues poussées par la marée. Je suis la plage et j'attends que tu me rejoignes.

-Alors tu ne trouves pas que la sieste, c'est un truc de vieux ?

-Je ne t'ai jamais vu ni comme un débris, ni comme un vieux. Tu es mon amoureux. Mieux : tu es mon amour. C'est toi qui l'as dit, d'ailleurs. Au restaurant. Je t'ai raconté que j'avais eu la chance d'apprendre beaucoup de langues facilement parce que j'avais eu beaucoup d'amoureux étrangers et tu m'as demandé si j'en avais eu un pour l'italien. J'ai répondu que non. Tu as dit simplement, comme une évidence : "Alors, c'est moi". Tu vois. Tu savais déjà. Tu m'as devancée.

-Tu crois qu'on fera la sieste ensemble à l'étage du dessous un jour ?

-Sur le plan incarné ? Je ne sais pas. A l'étage du dessous, je suis une femme libre dans un corps libre. Toi... Tu devrais composer avec ton couple officiel, ta famille, ton éducation catholique... Tu devrais commencer à mentir... Tout dépend comment tu réussirais à rester en équilibre avec tout ça. Moi, tout ce qui te fait souffrir me fait souffrir et tout ce qui te rend heureux me rend heureuse. C'est aussi simple que ça.

-Bene. Vu qu'à l'étage du dessous, on n'est déjà même pas capables de rester en ligne en même temps au téléphone, je suppose qu'on a encore le temps de se poser la question de se revoir et encore plus celle de faire la sieste ensemble.

-On ne sait pas. Tant de choses qui ne paraissaient pas possibles le sont devenues. Regarde nous...

Elle prend ma main et la pose sur son coeur. Elle me regarde en face, soudain l'été explose en plein mois de mars.

-Tu sais...

-Oui ?

-Tous les desserts que tu ne peux plus manger. Toute la douceur dans ta vie que tu n'as pas eue. Je te les redonne. Ils sont en moi. Prends tout."

 

Un amore cosi grande...

 

Conversation tam tam

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Conversation tam tam

 

 

« Polveriera mia, je ne veux plus que tu souffres à cause de moi. Je vais être plus attentif. Je vais m’appliquer. Je ne te promets pas d’y arriver tout le temps, c’est nouveau pour moi aussi et tu sais que je ne suis pas doué en langues…

-Tu es doué pour tellement d’autres choses. (Elle sourit et m’embrasse)

-Mais…

-Stromboli del mio cuore, la première chose que j’explique à mes élèves en difficulté à notre premier cours, c’est qu’apprendre une langue demande de la patience et du temps. Si on se donne comme objectif de tout maîtriser dès les premiers mots, on se met une pression telle qu’on se bloque. L’erreur fait partie de l’apprentissage. C’est parce qu’on se trompe et qu’on rame qu’on cherche autrement, qu’on intègre de nouvelles données. Pas seulement pour les langues mais, il me semble, dans n'importe quel domaine. C’est non seulement normal, mais nécessaire.

-Peut-être, mais on a quand même de douloureux ratés et… (Elle m’embrasse encore.) Tu vas me laisser parler ?

-T’embrasser est le seul moyen d’empêcher l’Italien en toi de parler ! (Elle éclate de rire)

-Très bien, alors je ferai pareil avec toi, vu que tu es un quart italienne.

-Oh, j’aurai droit seulement à un quota de 25 % sur les embrassades ? Tu as ressorti le banquier ?

-Ca dépend. Tu es une cliente VIP. Je peux peut-être te faire un contrat spécial avec un taux plus élevé.

-Ca m’arrangerait. Je refuse un contrat avec taux réduit sur les embrassades. Je ne tiendrais jamais dans ces conditions.

-Et ce ne serait pas à mon avantage non plus. Je serais le premier lésé (je ris à mon tour).

-Donc oui, ça me fait mal quand on ne s’entend pas ou qu’on se comprend de travers, parce que ça fait rejaillir en moi toutes ces mémoires familiales de non dialogue et d’incompréhensions que j’ai vu détruire les gens autour de moi, mon père le premier. Mais si c’est le prix à payer pour continuer l’aventure avec toi, alors je l’accepte et je prends ça avec tout le reste. Parce que tu m’es trop précieux pour renoncer.

-Il faudra que tu m’expliques un jour pourquoi tu t’encombres d’un vieux débris comme moi.

-Je t’ai déjà dit d’arrêter de te baptiser le vieux débris. Tu te dévalues à tort, monsieur le banquier. Tes taux ne sont pas à jour. Tu n’es même pas capable d’estimer correctement le trésor que tu es. Je vais te renvoyer à ta banque pour une formation complémentaire.

-Ah non, pas ça !

-Tu ne comprends pas ce que tu m’offres. Je peux t’envoyer le fichier compressé de toutes les larmes que j’ai versées en un demi-siècle. Toutes les heures de solitude hurlante. Tous les chagrins pleurés en secret dans le noir. Toutes les douleurs muettes devant les dialogues impossibles, les malentendus, les conversations ratées où personne ne se parle ni ne s’écoute vraiment, toutes les émotions écrasées à coups de talon, toutes… bref. Tu connais mon histoire.

Et voilà qu’au sommet de ce demi-siècle, quand j’étais arrivée à la conclusion que j’étais équipée d’une technologie inutilisable avec les humains,  quand je m’étais retirée du monde pour ne plus plus devoir communiquer avec leurs codes faux, aberrants et stupides, tu arrives comme un miracle et m’apprends qu’il existe, parmi ces milliards de bipèdes sourds-muets, au moins une personne, une ! … équipée du même tam tam que moi. Que je ne suis pas seule et inutile dans ce monde étrange. Qu’il y a une raison à être équipée ainsi et que je peux en faire quelque chose d’autre qu’aller jouer pour les forêts, les montagnes et les rivières. Un alma como la mia…

Alors laisse le vieux débris derrière nous, s’il te plaît, parce qu’il n’a plus lieu d’être, et mesure en toute sincérité le bonheur que tu me donnes, Stromboli. Laisse le banquier avec le débris, parce qu’il y a dans la vie des choses que rien n’achète ni n’achètera jamais, et pour moi, toi et tout ce qu’on vit en font partie. Nos passages tortueux ne pèsent rien au regard de ça."

 

« Car quand tu me serres très fort

C’est ça mon trésor

C’est toi, toi qui vaux de l’or ».

 

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