Contemplation

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Contemplation

  

C’est magnifique à contempler, cette déflagration de pétales de roses. Je n’avais encore jamais assisté à ça. Ils ont vraiment une façon bien à eux d’incarner l’Albedo. A force de passer les écluses, ils ont fini par se rejoindre sur un plan vibratoire commun. Et en très peu de temps au vu de leur décalage de départ, finalement. Ils sont bons. Ils m’épatent. Oui, ils m'épatent !

Je me repasse la scène de ce joli moment du spectacle. Stromboli a failli se désintégrer sur sa chaise. Heureusement que sa femme n’a rien remarqué. La Polveriera, en plein déjeuner, a failli s’étrangler avec sa salade. Heureusement que son fils, à son habitude, avait les yeux rivés sur son téléphone.

Et oui, il est possible d’avoir et de vivre des orgasmes du cœur, beaucoup plus profonds et durables que ceux de l’octave inférieure. C’est juste un peu plus déroutant en mangeant de la salade.

 

Transferts

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Transferts

 

Il a neigé des pétales de roses tout l’après-midi. Quel homme ! Quel Homme !  Urca !!

 

Comment a-t-il fait à comprendre et apprendre aussi vite ? Il a accompli en quelques semaines ce que j’ai mis des années à intégrer et maîtriser. Ou il est très doué, ou bien, quand nous nous sommes « mis en commun » (par les échanges de « dossiers compressés »), il a absorbé mes acquis. Probablement les deux.

 

Depuis plusieurs jours, je l’emmenais en méditation avec moi pour qu’il bénéficie de mes accès aux octaves supérieures. Dans ces moments-là, je le sentais partir très loin, sa pulsation de lave ralentissait, ralentissait, encore plus que dans son sommeil, comme les battements du cœur quand on descend en apnée dans les grandes profondeurs. Au retour, je devais lui laisser du temps pour revenir et retrouver sa pulsation naturelle. Je suppose qu’au cours de ces voyages, il a retrouvé des connaissances et des capacités oubliées et/ou qu’il s’est approprié les miennes. Je lui ai servi de jet supersonique pour aller rejoindre ses octaves supérieures.

 

Grâce à la méditation, je voyage depuis des années non plus (ou plus seulement) à l’horizontale à la surface de la planète, mais à la verticale (l’ascenseur de la tour harmonique). C’est beaucoup plus rapide, économique et ça ne nécessite ni organisation préalable, ni formalités ou autres conneries de pass sanitaire. Ca tombe bien, parce que je n’ai plus l'argent pour voyager loin et je ne suis pas vaccinée. Sauf contre l’illusion collective. Enfin, j’espère.

 

Il y a sûrement un lien entre le fait que Stromboli voyage à l’horizontale et moi à la verticale. On a dû nous mettre ensemble pour faire un travail particulier. Quoi, je ne sais pas encore. Je ne suis de toute façon pas en état d’y réfléchir maintenant. Je préfère regarder neiger les pétales de rose et pulser des ondes d’amour concentriques non egocentrées.

 

Là-bas, à l’autre bout, je le sens qui me les renvoie.

J’ai voulu et failli mourir tant de fois.

Comme je suis heureuse d’être encore ici.

De cette manière-là.

Avec lui.

 

"Più bello della vita non c’è niente"...

 

Urca !

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Urca !

 

Je l’ai fait. On l’a fait.  Je ne sais pas comment on l’a fait mais on l’a fait. Urca !! C’est le premier mot d’italien que j’ai appris à la Polveriera et je ne savais pas encore combien il était prémonitoire, combien il serait emblématique de tout ce qu’on allait vivre. Urca ! On a réussi à créer ce sacré pont entre le rêve et la réalité. Ou entre la réalité et le rêve… Je ne sais plus du tout où est quoi. J’ai trouvé le code. Je ne sais pas comment. J’ai commencé par paniquer en voyant le défi et par me dire que je n’y arriverais jamais. Que c’était impossible de trouver la réponse. Mon mental moulinait et ma logique vrombissait comme une turbine au bord de dépasser sa vitesse de rotation maximale. Je n’étais déjà plus dans la zone rouge, j’étais dans le violet, ou dans le bleu. Comme ses yeux. Je n’arrivais à rien. Soudain, un grand vide silencieux s’est fait en moi. Plus rien ne s’agitait. J’ai entendu le mot. Pas avec ma logique. Avec le téléphone du cœur, avec le tam tam qu’on utilise depuis des jours, elle et moi. J’ai tapé le mot. J’ai ouvert la page. J’ai trouvé le message de la Polveriera. Cette fois ce n’était plus les doigts dans la prise, c’était carrément le transformateur ou le réacteur nucléaire. Plus rien n’existait. J’ai vécu mon premier orgasme du cœur. Il n’en finissait plus.

La Polveriera m’avait tam-tamé le matin : « Quand tu auras passé le mur, envoie-moi un feu d’artifice, pour que je sache sans équivoque possible que c’est bien là que tu es ».

J’ai envoyé une déflagration de pétales de roses. Je ne réussissais à émettre rien d’autre. C’était doux et puissant comme ça...

On s’est retrouvés en ligne en même temps sur nos mobiles, incapables de s’écrire un mot. Les roses neigeaient trop fort.

On a fini par éteindre pour mieux s’étreindre.

On n’avait plus besoin de ces appareils.

On avait tellement mieux.

En nous.

Urca !!!

One step closer

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One step closer

 

Une lutine, c’est joueur. Mon site s’appelle « La Lutinière » parce que ma maman m’a raconté que quand j’étais dans son ventre, elle me percevait comme un petit être magique qui s'en venait semer de l’amour et de la lumière dans le monde. Elle me l’a encore écrit récemment dans un mail : « Je pense à ces jours où je te portais et où je n’avais pas d’autre "ambition" que d’apporter sur Terre un être d’amour et de lumière ! Dur cadeau, n’est-ce pas ? ». Merci maman d’avoir toujours cru en moi, et pour m’avoir gardée contre l’avis de la tienne qui voulait que je meure. Sans toi, je ne serais pas là et je ne vivrais rien de l’extraordinaire expérience qui s’offre à moi actuellement.

 

Donc, je suis une lutine joueuse et j’avais décidé de mettre mes ressentis tam tam à l’épreuve de la « réalité ». D’abord pour vérifier que cette ligne interne avait bien une existence (vu l’intensité et le nombre de vécus « anormaux » depuis son ouverture, ça me semblait assez indubitable), mais aussi parce que je voulais savoir quelle partie de Stromboli était en relation avec moi au bout de la ligne. Est-ce que je communiquais avec son octave supérieure, ou avec sa personnalité incarnée dans la même dimension que moi ?

 

Quand j'envoyais la question au tam tam, la réponse était invariablement : "A l'octave supérieure ET inférieure." Sauf que le comportement de Stromboli m'exprimait exactement le contraire. Il agissait comme s'il ne ressentait rien de particulier. Il avait finalement repris contact... pour me donner des informations purement factuelles. Son message m'avait fait replonger dans le doute. J'avais tout inventé ? Et puis... comment une personne ultra cartésienne, qui avait fait des études techniques, travaillé des décennies dans le milieu bancaire, imbibée jusqu’au noyau de ses cellules d’informations matérielles et matérialistes, pouvait-elle, du jour au lendemain, développer un ressenti subtil d’une précision aussi millimétrique et parler couramment avec moi en mots et en images par télépathie ?

 

Est-ce que Stromboli était conscient de ce qui se passait entre nous (son silence ne m’aidait pas à trancher la question, bien au contraire, il la rendait lancinante et me lacérait de doutes), ou est-ce que je captais, une fois de plus, quelque chose qui était dans l’inconscient de l’autre mais dont lui-même n’avait pas idée ?

 

Pour finir, si tout cela avait bel et bien une réalité, je voulais le protéger des regards et le laisser se développer entre nous, sans tierce personne lectrice ou témoin de ce que nous vivions, surtout que nos échanges tam tam devenaient de plus en plus incandescents...

 

Voilà ce que je voulais tester, mesurer et protéger à travers cette fameuse expérience du texte crypté.

 

Risque

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Risque

 

Un bon alchimiste sait quels alliages il peut tenter pour une expérience, même s’il reste conscient qu’il y a toujours un risque d’échec inhérent à l’expérience elle-même. Une part d’imprévisible. C’est ce risque qui fait aussi la valeur de l’expérience, car c’est à travers lui que la connaissance progresse. Si l’expérience échoue, il faut recommencer, explorer d’autres possibles. Sans l’acceptation du risque et de l’éventualité d’un échec, rien n’avance.

De la même façon, un bon professeur sait quels apprenants il peut allier pour créer un binôme gagnant-gagnant. Un élève plus avancé peut en tirer un moins expérimenté vers le haut, mais l’inverse aussi est vrai. Le mouvement peut s’élever vers l’octave supérieure comme dégringoler à l’octave inférieure. Dans l’association de ces deux-là, les risques étaient à la mesure des chances. Une association de l’extrême. Leurs systèmes de pensée, leurs expériences de vie, leurs valeurs, leurs héritages culturels, familiaux, professionnels, pouvaient s’entredétruire comme se fondre, donner le meilleur comme le pire.

Dans le Negrido, je les ai vus frôler et éviter le pire. J’espère qu’avec l’Albedo, ils s’aventurent vers le meilleur.

 

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